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Un rêve de 15 ans est né

la-quete-daigle-etrangeIl y a de cela presque 15 ans, j’ai écrit une Tache de Café appelée Aigle Étrange (les Taches de Café ont célébré leur dix-septième anniversaire). A l’époque, j’avais été titillé par l’idée que ce serait un bon point de départ pour un livre. Bruce, un lecteur de Tache de Café, m’a écrit et m’a dit la même chose.

J’ai passé 15 ans à essayer d’être un meilleur écrivain, à essayer de trouver comment maintenir le suspens, à réfléchir et à écrire le livre qui a maturé et s’est développé. Le héros a un peu changé et est devenu plus humain. J’ai découvert certaines choses à son sujet que je ne soupçonnais pas et il a trouvé en route des amis pour l’aider (moi aussi, d’ailleurs : je remercie tous mes relecteurs, tous les experts en grammaire et tous les infographistes qui ont apporté leur contribution. ET surtout la traductrice Céline Wilhelm sans laquelle le livre n’aurait pas vu le jour en français).

Certains amis de Wesagi sont un peu comiques, ce qui ne les empêche pas d’être excellents. Il doit affronter un défi que je n’avais pas imaginé au départ.

J’ai pensé que tu aimerais peut-être lire la Tache de Café qui lui a donné vie. Si tu es intéressé par le livre ou par l’e-book, tu trouveras où le commander à la fin de la Tache de Café.


Aigle Étrange

Aigle Étrange regarda le lac qui scintillait dans l’obscurité, tout en bas. Depuis son point de vue sur la montagne, il respira à pleins poumons, comme il l’avait fait tant de fois, sensible à la beauté de la lune qui se reflétait sur les eaux sombres. Des larmes lui montèrent aux yeux.

Son Père l’avait appelé Aigle Guerrier, le jour de sa naissance. Le nom « Aigle » lui allait bien. Son peuple savait qu’aucun autre guerrier ne se battait avec plus de bravoure que lui et qu’aucun chasseur ne remplissait sa hutte avec davantage de gibier en prévision de l’hiver.

Mais il était différent. Bizarre. Ils se rappelaient le jour où il avait empêché un Vent Moqueur furieux de battre un garçon qu’ils avaient volé à une autre tribu. Les deux guerriers en étaient presque venus aux mains avant que les plus âgés ne s’interposent. Vent Moqueur avait saisi chaque occasion de le ridiculiser après cela. Aigle Étrange ne lui répondait pas.

Pourquoi quelqu’un se soucierait-il d’un esclave ? Surtout venant d’une autre tribu !

Recette pour une vie débordante

« Ne portez de jugement contre personne et Dieu ne vous jugera pas non plus; ne condamnez pas les autres et Dieu ne vous condamnera pas; pardonnez aux autres et Dieu vous pardonnera. Donnez aux autres et Dieu vous donnera: on versera dans la grande poche de votre vêtement une bonne mesure, bien serrée et secouée, débordante. Dieu mesurera ses dons envers vous avec la mesure même que vous employez pour les autres. » (Luc 6 : 37-38, BFC)

Les docteurs d’aujourd’hui me sidèrent. Tes genoux ne fonctionnent plus ? Ils les remplacent ! Une mauvaise hanche ? Pas de problème, il y a une opération pour cela.

Personnellement, j’attends qu’ils commencent les chirurgies de remplacement de cerveau. Le mien est un peu usé. Je dis à ma femme que nous devrions travailler ensemble, parce qu’il ne me reste qu’une moitié de cerveau et qu’elle n’en a plus qu’un demi, elle aussi. On pourrait croire qu’un demi cerveau plus un autre demi ferait un cerveau entier. Mais non, c’est toujours un demi.

Actuellement, nous faisons des progrès en ce qui concerne les cerveaux artificiels. Aujourd’hui, nous avons les IA – Intelligence Artificielle (ou Ignorance Artificielle). J’aime ces émissions où l’on voit une pièce comme la verrait un robot. Quelqu’un entre et on entend un son mécanique tandis que la petite machine fait le point sur cette personne. « Homme blanc. La soixantaine. Devrait perdre 5kg. A un air bizarre. » Ensuite, un rayon mortel jaillit du robot et rôtit le pauvre gars. Une voix mécanique annonce : « Menace éliminée. »

Nous sommes un peu comme ce robot.

Menace éliminée

Nous jugeons et évaluons constamment les autres. Notre jugement en révèle davantage à notre sujet – nos valeurs, nos antécédents, notre fierté, notre insécurité – qu’il n’en révèle sur la personne que nous jugeons.

Si nous avons une mauvaise opinion des autres, cela peut révéler l’une ou l’autre de ces deux choses : soit nous avons une mauvaise opinion de nous-mêmes et nous essayons d’abaisser les autres à notre niveau, soit nous sommes arrogants et pensons que personne n’est aussi compétent, intelligent et bon que nous.

Aucune de ces attitudes ne me semble saine.

Quand on passe son temps à juger les autres, on finit par être jugés aussi, à la fois par Dieu et par les autres. Qui pourrait tenir le coup face à un examen aussi minutieux ?

Wouah ! Donc, il faut être « Alice au Pays des Merveilles », béatement aveugle, délicieusement naïf devant les fautes des autres ? Cela pourrait nous exploser au visage. Nous devons être honnêtes et lucides dans notre évaluation des autres. Si quelqu’un a mangé de l’ail et de l’oignon, nous reculons d’un pas ou deux, mais nous continuons à parler. Et nous lui offrons discrètement des Tic Tac.

Mais le genre de jugement dont Jésus parle conduit à la condamnation et la condamnation implique une finalité qui ne laisse place ni à la miséricorde, ni au changement. « Je t’ai jugé et tu vas aller en prison où tu serviras jusqu’au terme de ta peine ! Tu récoltes le résultat de tes actions. »

Profilage

Nous sommes constamment en train de « profiler » les autres. Nous mettons les gens qui sont beaux dans une catégorie et nous leur donnons une longueur d’avance. Les gens quelconques doivent

rester tout en arrière. « Il est trop blanc, trop noir, trop rouge. Elle est trop maigre, trop grosse, infirme, handicapée, etc. » Certaines des meilleures personnes que j’aie jamais rencontrées m’ont paru très bizarres de prime abord (tous mes amis qui lisent ces lignes se demandent immédiatement : « est-ce qu’il parle de moi ? »

Notre travail n’est pas de juger ni de condamner les autres. Jésus a le droit de nous juger mais il ne le fait pas. Il prie pour nous et nous aime d’une façon incroyable. (Romains 8:34,3). Le diable essaye de nous juger et de nous condamner mais le Seigneur le fait taire (Zacharie 3:1,2).

Si le Seigneur ne laisse pas Satan juger et condamner mon frère, qui suis-je pour le faire ? SELAH (fais une pause et réfléchis-y !)

Si nous cherchons des imperfections, nous en trouverons. Si nous cherchons les fruits de Dieu chez Ses enfants, nous les trouverons.

Comment agir envers notre frère moins-que-parfait ? Nous savons comment il est et nous l’aimons. Tout comme l’Esprit de Dieu nous remplit et attise les dons spirituels dans notre vie, Il attise aussi notre amour pour les autres.

L’amour voit l’invisible

Le jugement et la condamnation voient la condition de mon frère comme définitive. L’amour le voit dans un processus de changement, en train de devenir tel que Dieu le veut, même si nous devons plisser les yeux pour voir les signes de la gloire de Dieu en lui. (2 Corinthiens 3:18)

L’amour de Dieu qui remplit notre cœur -

- Est bon et patient.

- Il n’est pas fier (le jugement et la condamnation dégoulinent souvent d’un cœur fier).

- L’amour n’est pas envieux (est-ce que l’envie ne serait pas une motivation pour condamner les autres?)

- L’amour ne se vante pas, ne s’enfle pas d’orgueil (nous ne croyons pas que nous sommes les seuls à avoir tout compris).

- Il n’est pas agressif (envers notre femme, notre mari ni nos enfants)

- Il ne cherche pas son intérêt, ne s’irrite pas, ne soupçonne pas le mal,

- Il ne se réjouit pas de l’injustice, mais se réjouit de la vérité ;

- Il protège toujours.

L’amour est toujours confiant, toujours plein d’espoir… Wouah ! Attends une minute ! L’amour voit son frère non comme un criminel qui doit être condamné, mais comme une œuvre de Dieu en cours. Nous continuons d’espérer le changement parce que nous prions pour lui, nous aimons pour tirer vers lui, nous nous accrochons à lui. Nous refusons d’enfermer nos frères dans la prison de notre esprit. Nous sommes là pour eux et nous anticipons leur croissance.

L’amour persévère toujours. (Il ne cesse jamais d’espérer, ne cesse jamais de vouloir le meilleur pour cette personne. Nous ne nous laissons jamais aller à un désir de vengeance.)

(D’après 1 Corinthiens 13).

« Ô Seigneur, fais de moi cet homme par Ton Esprit. Je n’en suis pas encore là, alors s’il te plaît, sois patient avec moi. »

Voilà une question pour toi : qui est la personne que tu connais qui vit le plus comme cela ? Pour ma part, je pense à plusieurs personnes – pas parfaites, rassure-toi, mais qui croient en l’autre et l’aide à grandir par leurs prières, leur exemple et leurs encouragements. Parle-moi un peu de cette personne.

 

« Dieu, je ne comprends pas ! »

Mon Dieu, mon dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? (Psaumes 22:1)

Mesdames, vous avez du mal à comprendre les hommes, n’est-ce pas ? Tous ces grattages peu élégants, ces rots et ces cris devant un écran de télévision quand l’équipe favorite est en train de jouer vous semble être une perte d’énergie qui pourrait être mieux employée...

… Comme par exemple, employée à vous écouter et à faire attention à vous.

Et pour vous, les gars, essayer de comprendre les femelles de notre espèce équivaut à peu près à essayer de comprendre la physique nucléaire. Après quarante sept ans, je ne comprends toujours pas entièrement ma femme, mais je connais les effets de certaines choses que je dis.

Donc, je dois toujours réfléchir pour savoir si un autre « bang » sur mon épaule vaut la joie de la taquiner un peu. « Est-ce que ça en vaut la peine ? » (Bien sûr que oui!)

Comment comprendre Dieu

Si nous ne pouvons pas nous comprendre les uns les autres, comment pouvons-nous espérer comprendre notre Créateur et Sa façon d’agir ?

Nous essayons.

Nous essayons de regarder la vie d’une façon cohérente avec la Parole de Dieu, qui peut être adaptée à toutes les occasions.

- Nous sommes positifs et nous confessons les bonnes choses, mais parfois...

- Nous sommes stoïques et nous disons que Dieu nous donne des épreuves, ou les permet, pour notre bien, alors nous « profitons de notre souffrance. » Mais ce n’est pas toujouirs un réconfort quand on souffre comme un fou.

- Nous essayons de faire de Dieu notre serviteur et nous disons : « Si je suis bon et que je fais tout comme il faut, Dieu me récompensera avec de bonnes choses. Seules les mauvaises personnes ont des problèmes. » Et quand nous avons des problèmes, nous sommes dans la confusion.

- Et, et, et...

La vie ne s’accorde pas toujours à notre façon de voir le monde, même si notre philosophie est en grande partie correcte. Mais que faire, alors ?

Même le Fils de Dieu a crié : « … pourquoi m’as-tu abandonné ? »

Que faire quand la vie semble échapper à tout contrôle ? Quand les choses ne s’accordent pas à notre philosophie de vie, il nous reste...

La crainte-- vaincre l’épouvantail nommé Crainte

cartoon-2027047 640Internet est un fabuleux moyen de trouver de bonnes illustrations. Nous pouvons aussi y trouver l’avis d’autres personnes qui vont te dire que cette merveilleuse illustration n’est qu’un tas d’âneries.

Par exemple, il y avait cette histoire très inspirante de la maman aigle qui apprend à ses jeunes comment voler. Elle les fait monter sur son dos, vole haut, haut dans le ciel, puis les fait tomber. Le petit n’a plus qu’à battre des ailes pour essayer de voler. Quand il risque de s’écraser, elle se glisse en-dessous de lui, retourne dans le ciel avant de le laisser tomber à nouveau.

Au bout du compte, le petit apprend à voler (ou meurt).

J’allais vous parler de cette image, aujourd’hui, mais après quelques recherches profondes et ardues (peut-être quinze minutes sur youtube et internet), il semble qu’il y ait plus de votes contre la véracité de cette histoire que de votes pour.

Je commence moi-même à en douter. Au moment où l’aiglon est assez âgé pour voler, il est presque aussi gros que ses parents.

J’imagine la discussion de sa maman avec une de ses tantes : « Tu ne le croirais pas, Marie-Chantale ! Ce garçon est aussi gros qu’une vache et mange comme un cheval. Quand je me suis glissée sous lui pour le rattraper, il m’a presque écrasée sur le sol ! »

Les hauteurs nous effraient


Ça a réellement gâché une belle illustration. Mais, que sa maman le prenne ou non sur son dos, cet apprentissage du vol doit être effrayant. Les nids des aigles sont VRAIMENT très haut.

Tu t’imagines au bord d’un nid perché à trente mètres, en train de rassembler ton courage pour sauter pour la première fois ? « Ok, je peux le faire… Oui, allez, on y va… euh, demain… peut-être. Après tout, on pourrait bien en mourir. »

Comme mon copain l’aiglon, j’ai remarqué que j’avais une tendance à craindre les choses que je ne veux pas faire ou, plus particulièrement, les choses dont j’ai peur. Résultat, je tergiverse. Je me tiens au bord du nid et j’imagine tout ce qui pourrait mal tourner. L’imagination alimente le sentiment de crainte et le saut nous semble soudain haut de 300 mètres plutôt que de 30.

Le dictionnaire dit que la crainte est « une peur ou une anxiété extrême au sujet d’une chose qui va arriver ou qui pourrait arriver. »
Quelques synonymes de crainte : anxiété, appréhension, consternation, détresse, frayeur, stress, inquiétude, malaise.

Donc, ta belle-mère prévoit une visite et la crainte remonte à la surface de tes émotions.

Cet examen final et important se dresse à l’horizon et tu prévois déjà le désastre, un mois à l’avance. La crainte.

Deux amis différents ont le cancer et tu t’imagines en train de subir de la chimiothérapie. La crainte.

Le pasteur te demande d’enseigner à l’étude biblique du mercredi soir et tu imagines que personne ne va venir, que tu vas oublier tout ce que tu voulais dire et que le monde tel que tu le connaissais va arriver à son terme.
« Et si mes enfants avaient un terrible accident. »

(Pour les jeunes) « Et si j’avais un bouton le jour de mon rendez-vous. »
Et si...

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