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L’histoire d’une belle-mère et « Fish »

fish

Des histoires de belles-mères sont légions mais en voila une qui brise les stéréotypes. Cette maman ivoirienne a fait une équipe de choc en s'associant avec un joueur de basket-ball libérien qu’on appelait « Fish » (poisson) pour emmener son beau-fils musulman à la vie éternelle en Christ.

Malick Daho est né dans une famille musulmane, en Cote d’Ivoire, dans un quartier populaire d’Abidjan, en 1965. « J’étais même un peu plus pratiquant que mes aînés parce que je croyais vraiment dans l’existence de Dieu. Tout ce qui était spirituel m’intéressait » se souvient-il.

« J’ai appris à prier en arabe. Je ne comprenais rien de tout. Il fallait prier de telle façon, cinq fois par jour en se tournant vers l’est. J’étais Musulman plus par devoir que par conviction. Mon père dit : ‘Si tu ne pries pas, tu ne mangeras pas.’  Parfois, pour éviter de dormir le ventre vide… (Ici, il éclate dans son grand rire joyeux) … il vaut mieux prier ! »

Ils étaient huit et le papa peinait pour pourvoir aux besoins de sa famille.

Le coup de foudre

Mais tout jeune Malick découvrit quelque chose qui allait devenir une passion dans sa vie—le basket-ball.

 

Meneur de jeux, son succès dans le basket lui donnait une certaine renommée dans son pays. Il devint capitaine de l’équipe nationale de Cote d’Ivoire et, plus tard l’entraîneur de cette même équipe nationale (1997). Il participa à la coupe du Monde de Basket et, voyagea en Afrique, en Europe et aux USA pour disputer des matches.

Il a des souvenirs qui resteront ancrés toute vie. Une fois, des Ivoiriens jouaient contre les puissants Angolais, une des équipes phare en Afrique. Ils ont joué en République Centre Africaine. « Le basket Africain c’est Angola et les autres », raconte-t-il.

« Les meilleurs joueurs Ivoiriens n’ont pas voulu venir pour un problème de primes et puis nous, les jeunes, qui étions un peu à la porte de l’équipe nationale, on nous a dit : ‘On ne peut pas faire forfait donc, vous venez.’

« Et il y avait la grande équipe d’Angola avec des stars. On les a battus de six points ! L’ambassadeur de Cote d’Ivoire nous a reçus, et arrivé à Abidjan, les gens nous ont attendus à l’aéroport.

La recherche

Bien que le succès fût au rendez-vous, il ne s’épanouissait pas dans sa vie spirituelle. « J’avoue qu’au départ j’étais contre (le Christianisme), convaincu que seule l’Islam conduisait à Dieu. J’étais convaincu que tout ce qui venait après était mensonge parce que dans notre enfance, on nous endoctrinait… Et très tôt, qu’on m’a apprit que Jésus n’était qu’un prophète, rien de plus. Il ne peut pas être le Fils de Dieu parce qu’une vierge ne peut pas enfanter.

« ... en grandissant, je suis devenu un peu plus ouvert, un peu plus tolérant. ‘Toutes les religions, c’est le même Dieu’ » se dit-il.

« Mais en même temps que je me braquais contre le Christianisme, j’avais envie d’en savoir davantage. C’était un paradoxe. Je prenais le temps de m’asseoir devant la télévision pendant les fêtes Chrétiens : il y avait des chorales. Je m’asseyais, j’écoutais. »

Puis un jour, il a rencontré une jeune fille qui l’intriguait. Anne ne savait pas qu’il était vedette et ne s’intéressait pas du tout au sport. Elle avait même horreur de ce qui était célèbre. Elle était chrétienne parce que sa famille l’était mais, c’était plus pour faire plaisir à maman qu’elle allait à l’église qu'autre chose.

Ils se sont mariés. Déjà, sa belle-mère priait pour le salut de Malik. « Elle m’a accepté comme j’étais. Elle n’a pas dit : ‘bon, il est Musulman, je ne veux pas de lui.’ Elle dit à sa fille : ‘ ce monsieur là, il va annoncer l’évangile.’ Anne a répondu : ‘maman, arrêtes un peu. Il est Musulman.’

"‘ Oui, mais pour très peu de temps.’

« Et ma belle mère, elle priait pour nous ... elle priait pour nous. »

Fish

« Pendant que ma belle mère priait de son coté, au niveau du basket le Seigneur a mis sur ma route un basketteur, Martin Richards, qui venait du Liberia. (A l’époque il y avait la guerre au Liberia et beaucoup de Libériens sont venus en Cote d’Ivoire).  Son surnom était Fish (poisson). »

Malick était devenu l’entraîneur d’une équipe, ASEC, très populaire en Afrique d’Ouest mais qui n’avait rien gagné depuis sept ans.

Fish arriva dans le club. « Tout le monde voulait le prendre, mais il dit, ‘non, non, non. I want to play for coach Malick’ (Je veux jouer pour coach Malik). L’entraîneur lui a expliqué : « l’équipe que j’ai, on n’a pas d’argent.’ Il dit : ‘ non, moi, je veux jouer pour toi. L’argent, on va voir après.’

« Le Seigneur avait suscité ma belle mère plus cet homme-là pour me conduire à Lui. »

« Ce Dieu-là, Il est un peu différent »

L’équipe ne faisait que perdre. Il fallait faire quelque chose. Malick pensait que Fish avait peut-être la solution. « J’avais remarqué sa foi. Un jour, je l’appelle et lui dit : ‘ Fish, vient, on a un match important demain. Je souhaite que tu pries pour l’équipe. Et puis on va voir ce que ça va donner.’ Il dit : ‘ Coach, tu est Musulman.’ ‘ Et alors ? Prie pour l’équipe. Tu parles tout le temps de Jésus, Jésus, Jésus. Si ton Jésus est aussi puissant que ça, on va voir. On va gagner demain.’ »

« Okay, coach. »

Ce jour-là, Fish a prié pour l’équipe. Et le lendemain, elle a gagné. « C’était une équipe qui était deux fois plus forte que nous, deux fois plus riche » Malick s’émerveilla. « Le soir, dès que le match fut terminé, au lieu de me réjouir comme tous les joueurs, je l’ai appelé et je lui ai dit : ‘ Désormais, avant chaque entraînement tu vas prier. Après chaque entraînement, tu vas prier. Avant chaque match tu vas prier, après chaque match, qu’on ait gagné, qu’on ait perdu, tu vas prier parce que je crois que le Dieu que tu pries-là, il est un peu différent de celui que je prie.’ »

Un soir après l’entraînement, le joueur dit à son entraîneur : « J’ai un cadeau pour toi, je veux te dire quelque chose—Jesus loves you (Jésus t’aime). J’ai dit, « Ah, bon. Jésus me connaît ? » « Oui, il te connaît. Parce que toi, tu es Musulman et tu me dis, ‘tu pries Jésus’ et l’équipe gagne.’ Coach, Jésus t’aime. »

« Fish … ? »

« Coach, c’est vrai, Jésus t’aime ».

Le lendemain, à l’entraînement, il lui offre une petite Bible. Au début, le joueur avait peur. « C’est quoi ? Une Bible ? » « Oh, coach. Il ne faut pas te fâcher. » Je dis : ‘non …je ne suis pas surpris. Tout doucement j’ai commencé à la lire.

« Durant cette année où nous avons prié, il se trouve que nous avons aussi remporté tous les matches. Avec une équipe de … on va dire, des ‘ morts vivants ’. On avait perdu tous nos meilleurs joueurs, on n’avait pas d’argent. On regarde les deux équipes sur le papier et on dit, ‘non, il n’y a pas de match.’ Puis on gagne. »

Dans la compétition des clubs, ils n’étaient pas seulement champion de Cote d’Ivoire mais, ils sont même allés en Coupe d’Afrique des clubs champion et ils étaient vice champion d’Afrique.

La belle-mère prie

Et la belle mère ? Elle priait. Malick et son épouse avaient un grand chagrin parce qu’ils n’arrivaient pas d’ avoir un enfant.

« Ma belle mère avait fait venir un pasteur à la maison. On a prié et, le Seigneur lui a inspiré 1 Samuel » Malick raconte. « Je lis l’histoire. C’était exactement ce que je vivais avec ma femme. Elle n’était pas malade. Je n’étais pas malade. On a tout essayé médicalement pour avoir un enfant, sans réussite. (Le pasteur) nous a dit : ‘ le Seigneur me demande de vous prescrire un jêune de sept jours. Vous allez jeûner et prier pendant sept jours et après cela, Dieu va agir. ’ »

Malick pensa : « On n’a rien à perdre. »

Quand il a lu l’histoire de 1 Samuel, il a dit au pasteur : « On aura un enfant et il s’appellera ‘ Samuel.’ »

Un soir il appelle Anne lors d’un déplacement pour une compétition et elle lui dit : « J’ai fait mon test de grossesse et il est positif  ».

 « C’était un Dieu que je ne connaissais pas mais, je Lui faisais confiance. Et quand il nous a donné Samuel ainsi que de la réussite dans notre équipe, je me suis dit que je devais apprendre à connaître ce Dieu. Et j'ai lu la bible ».  

Il étudiait la Parole; il téléphonait au pasteur pour avoir des réponses à ses questions; il allait à la réunion de prière.

Puis il dit : « Jésus n’est pas Allah. C’est clair. Aujourd’hui, je peux essayer de parler à mes frères musulman et leur dire : ‘pendant longtemps, on vous a menti … il y a un verset dans la Bible qui dit : « Revenez de vos mauvais voies. C’est exactement ça. »

Parti pour une nouvelle vie

Quand il s’est consacré tout à fait au Seigneur, il y eut des changements dans sa vie. Il pense que le Seigneur l’a dirigé en France, à Reims, où il a fait le CREPS pour être reconnu entraîneur en France. Puis il a travaillé comme entraîneur à Cormontreuil, à Rouen, à Chartres, et actuellement aux Muraux où, tous les joueurs dans l’équipe sauf deux, et en plus le président du club, sont Musulmans.

Plus il avance, plus il sent que le Seigneur l'oriente dans une nouvelle direction pour sa vie : « De moins en moins, ce métier-là me passionne. Ce qui me passionne aujourd’hui, c’est d’être 100% pour le Seigneur. »

Il profite de différentes occasions pour partager son témoignage dans les églises et il participe aux croisades d’évangélisations. Il espère le faire à plein-temps un jour.

Et, il se souvient toujours d’où il est venu.

Une belle-mère et un « Fish » font une équipe qui est difficile à battre.

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Image: Flickr, Creative Commons Battle Creek CVB Battle Creek Knights Basketball - Kellogg Arena

Dernière modification lelundi, 23 mai 2016 12:51

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