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Une athée et un croyant non pratiquant rencontrent quelque chose d'inexpliquable

n-fotor-202408081119Nathalie athée, moi croyant non pratiquant ! C’est avec un tel état de coeur que nous nous sommes rendu pour la première fois de notre vie dans une réunion d’une Eglise Evangélique, en février 1984.

Nous y avons trouvé des jeunes et des moins jeunes, mais tous étaient manifestement heureux d’être là – le contraire de ce que j’étais lorsque je me rendais dans une église traditionnelle. Nous ne pouvions pas nous empêcher d’observer les uns les autres et bien des questions fusaient dans notre tête.

La musique et les chants nous enchantaient, mais notre curiosité était doublée d’une certaine méfiance. Pourtant c’est ce jour que Dieu choisit pour nous révéler son existence.

Durant cette réunion dominicale, il se passa un « phénomène » bien surprenant, mais bel et bien réel ! En effet, sans que nous le sachions, Nathalie et moi étions en train de vivre une expérience identique et particulière durant laquelle nous avons ressenti et découvert ce que peut être la présence de Dieu : une paix profonde, un bien être et une chaleur bienfaisante qui se manifester en nous.

Nous étions comme séparés du reste de l’auditoire, en train de vivre des moments particuliers, mais tellement bienfaisants. A l’issue de cette réunion, Nathalie, athée certaine de la non existence de Dieu, sortit de ce lieu de culte convaincue de l’existence de ce Dieu qu’elle ne connaissait pourtant pas. Pour ma part je ne comprenais pas grand - chose à ce qui m’était arrivé, mais pour la première fois de ma vie je voyais que le soleil brillait.

Véritablement quelque chose s’était passé à l’intérieur de nous. Le soir même, je demandais à l’ami, qui nous avait dirigé dans cette Eglise de m’expliquer ce que nous avions vécu le matin même. Rayonnant, il m’expliqua qu’il s’agissait de Jésus qui se révélait à moi.

A l’issue de ces moments, notre vision changea avec Nathalie, nous avions décidé d’en savoir un plus et ainsi de nous rendre chaque dimanche dans l’Eglise Evangélique la plus proche de chez nous. C’est ainsi que nous avons découvert la Personne de Jésus, au travers du message de l’Evangile qui était prêché par le pasteur. Et c’est dans un moment solitaire, devant la lecture de l’Evangile de Matthieu que je compris que Jésus était mort pour mes péchés et qu’à la croix de Golgotha il me donnait la possibilité d’effacer mon péché par le moyen de la repentance.

C’est à ce moment que je pleurais de tout mon coeur reconnaissant que j’avais offensé Dieu et son Fils Jésus et je lui demandai pardon pour tout le mal que je lui avais fait en étant éloigné de lui et de sa Parole.

Du côté de Nathalie, ses convictions se faisaient de plus en plus fortes, et l’existence de Dieu n’était plus un problème. Loin de là, son expérience personnelle de repentance lui donnait de plus en plus envie de plaire à ce Dieu qu’elle découvrait jour après jour. C’est ainsi que nous avons décidé de mettre en règle nos jeunes vies, sur les conseils du pasteur. Voulant obéir à Dieu et à sa Parole, nous avons décidé de nous marier et de nous faire baptiser au mois d’octobre de cette année 1984. Nous connaissions Jésus depuis quelques mois seulement, mais son amour avait tellement percuté notre coeur qu’il était impossible de faire marche arrière. Ainsi depuis ce jour de février 1984, des années se sont écoulées. Notre amour pour le Seigneur Jésus n’a fait que grandir, et aujourd’hui, Nathalie et moi - même sommes heureux de servir Dieu dans le ministère pastoral.

Il a sauvé notre âme de la perdition éternelle, il peut encore le faire pour vous aujourd’hui.

Denis et Nathalie Biava

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As-tu pardonné à Dieu ?

Le titre de cet article nous envoie tous chercher un abri, au cas où des éclairs se mettraient à tomber, pas vrai ? 2eadf4b4-2b0f-4a4b-8757-ca6b55eaf7cd-fotor-20240703113630

Mettons les choses au clair dès le départ : Dieu ne doit aucune excuse à aucun d’entre nous, parce qu’Il n’a jamais rien fait de mal et toutes Ses interactions avec nous sont bonnes. Le Seigneur n’a fait de tort à personne parce que Sa nature est juste et que ce qu’Il fait pour nous est pour notre bien.

Ceci étant dit, parfois, profondément, à un niveau qui dépasse nos mots, nous avons l’impression qu’Il nous a laissé tomber. Qu’Il a promis et n’a pas tenu Sa promesse. Qu’Il a été injuste envers nous. Qu’Il a favorisé les autres et pas nous. Ou qu’Il ne nous a pas donné quelque chose que nous pensions qu’Il nous donnerait.

Il n’est pas coupable, mais nous avons l’impression qu’Il l’est. Nous verbalisons rarement ces doutes, mais ils rongent tout de même notre âme.

Par exemple

Comme cette fois où un missionnaire a témoigné d’un miracle financier pour son œuvre et que j’ai dit  (très spirituellement) : « Louez soit le Seigneur, c’est merveilleux ! » alors que je pensais, au plus profond de moi : « Et moi, Seigneur ? Nous allons aussi avoir des besoins si nous voulons aller là où Tu nous as appelés. » Et tu sais quoi ? Le Seigneur a fini par venir à nous, à temps, pour faire autant, voire plus, que ce qu’Il avait fait pour cet autre gars.

La réponse est arrivée plus tard, cela dit, et, à ce moment-là, je traversais un moment difficile.

Si tu n’as jamais été en colère contre Dieu, je me demande si tu Le connais réellement. Certains des plus grands hommes de Dieu ont parfois eu l’impression que le Seigneur les avait laissés tomber.

Écoute le prophète Habakuk : « Jusqu'à quand, ô Éternel?... J'ai crié, Et tu n'écoutes pas! J'ai crié vers toi à la violence, Et tu ne secours pas ! Pourquoi me fais-tu voir l'iniquité, Et contemples-tu l'injustice? Pourquoi l'oppression et la violence sont-elles devant moi? Il y a des querelles, et la discorde s'élève. » (Habakuk 1:2-3 )

Jérémie le prophète ajoute : « Tu m'as persuadé, Éternel, et je me suis laissé persuader; Tu m'as saisi, tu m'as vaincu. Et je suis chaque jour un objet de raillerie, Tout le monde se moque de moi » (Jérémie 20:7).

Savais-tu que même le Seigneur Jésus, pendant les jours qu’Il a passé sur Terre, nous a compris et a ressenti la même chose que nous, parce qu’Il a été éprouvé, Lui aussi. « Mon Dieu! mon Dieu! pourquoi m'as-tu abandonné, Et t'éloignes-tu sans me secourir, sans écouter mes plaintes ? Mon Dieu! je crie le jour, et tu ne réponds pas; La nuit, et je n'ai point de repos » (Psaumes 22:1-2).

Votre réaction

Mais alors, que dois-je faire quand je suis en colère contre Dieu ?

Avec respect, reconnais tes sentiments. Avec sagesse, reconnais que tes sentiments n’ont pas forcément la vérité absolue. Tu as déjà ressenti des tas de choses qui, en fin de compte, n’étaient pas vraies, n’est-ce pas ?

Commence à aligner tes sentiments avec la vérité de la Parole de Dieu. Honnêtement, si David et Dieu sont là, devant toi, et qu’ils ne sont pas d’accord, lequel des deux a tort, selon toi ? Je n’ai rien créé. Je ne peux pas voir les choses du point de vue de l’éternité. Tant de choses se passent sur lesquelles je n’ai aucun contrôle et je ne saurais même pas quoi faire si je l’avais.

Pardonner Dieu est un acte de confiance, de foi qui admet que, même si je ne comprends pas ce qui se passe, Dieu le sait. Il sait ce qu’Il fait. Il fait concourir toutes choses à mon bien, selon Son plan, et Sa parole est vraie. Il ne nous laisse jamais tomber. Ce n’est pas qu’Il ne nous a jamais laissés tomber jusqu’à présent. Il ne nous laissera jamais tomber, point.

La présence de Dieu

A une époque, je traversais beaucoup d’épreuves et j’avais l’impression de ne pas recevoir de réponse de la part de Dieu. J’étais frustré et en colère contre la vie et meme un peu contre Dieu parce qu’Il me semblait qu’Il ne faisait pas Son travail. (Et c’est quoi, Son travail ? C’est bien ça, la question, non ? Nous voulons un Père Noël qui bondit à chaque fois que nous claquons des doigts, n'est pas?).

Un jour, je suis tombé à genoux et j’ai prié quelque chose du genre : « Seigneur, je T’aime et je crois en Toi. Tu es mon Dieu. Mais il faut que je Te parle. Dans Ta Parole, Tu as dis ceci, et ce n’est pas ce qui se passe. Et tu as dit ça et, regarde ! Qu’en est-il de cette situation ? De ce besoin? Et de ça, et de ça ? »

J’ai déversé toute mon amertume devant le Seigneur et j’ai attendu qu’Il me foudroie. La foudre n’est jamais tombée.

J’ai eu l’impression que l’huile chaude de la joie de la présence de Dieu se déversait sur moi. La colère a laissé la place à un amour guérisseur. Sa présence m’a rempli.

Non, je n’ai pas vu immédiatement la réponse à toutes mes prières et Il n’a pas répondu à tous mes doutes et à toutes mes questions sans réponse. C’est Lui-même qu’Il m’a donné, et c’était plus que suffisant.

Beth Moore, l'auteur, s'est battue pour surmonter les abus sexuels subis pendant son enfance et d'autres épreuves. Voici ce qu'elle a trouvé : "Le but de la vie n'est pas l'absence de douleur. C'est la présence de la gloire. La gloire de Dieu. Et parfois, c'est dans la douleur qu'elle se manifeste le plus clairement. Non seulement j'ai appris que la douleur ne tue pas, mais j'ai aussi appris que je ne perdrai jamais et ne serai jamais trahie par la seule chose qui a le pouvoir absolu de me détruire - Dieu lui-même.""

Quand tu vois et expérimente la présence du Seigneur, tes circonstances perdent de leur importance, parce que Sa présence te donne une perspective que tu n’avais pas encore. Quand tu es proche de Lui, tu sais qu’Il fait toutes choses selon Son bon plan pour ta vie et pour le monde.

Apprends à remercier Dieu continuellement, même s’il te semble que le ciel s’effondre. Garde la colère et la frustration hors de ton cœur et fais-Lui confiance. Remercie-Le chaque jour.

As-tu pardonné à Dieu ?

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Tu n’as pas envie de donner, pas vrai ?

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Semences de générosité

Le mot « donner » induit des réponses différentes selon les personnes.

Un jour, j’ai vu un sans-abri en train de mendier, avec une pancarte, et j’ai pensé : « Eh nous y voilà encore. » La bataille habituelle a commencé dans ma tête.

« Il faut aider les pauvres. »

« Est-ce vraiment quelqu’un de pauvre ou seulement quelqu’un qui ne veut pas travailler ? » (Même si se tenir en plein soleil, au mois de juillet, est certainement au moins aussi dur que de travailler dans un bureau avec la clim.)

« Est-ce que je dois lui donner quelque chose ou pas ? » Aucune des deux réponses ne m’apporte de la joie.

Pourtant, les moments les plus heureux de ma vie ont découlé de ce verbe « donner » - que j’aie donné quelque chose à quelqu’un ou que quelqu’un m’ait donné quelque chose.

Au moins six choses se produisent quand nous donnons :

Un besoin est assouvi – la joie jaillit. La foi s’épanouit. « Car le secours de cette assistance non seulement pourvoit aux besoins des saints, mais il est encore une source abondante de nombreuses actions de grâces envers Dieu. » (2 Corinthiens 9:12). Quelle joie quand nous prions et que Dieu répond à notre besoin ! Quand nous donnons, nous devenons les mains de Dieu pour répondre aux prières des autres et ils Lui font alors encore davantage confiance.

Dieu répond aux besoins de celui qui donne. La joie jaillit. La foi s’épanouit. « Car Dieu aime celui qui donne avec joie. Et Dieu peut vous combler de toutes sortes de grâces, afin que, possédant toujours en toutes choses de quoi satisfaire à tous vos besoins, vous ayez encore en abondance pour toute bonne œuvre » (2 Corinthiens 9: 7, 8).

Celui qui donne et celui qui reçoit se rapprochent l’un de l’autre. J’ai donné de façon anonyme à de nombreuses reprises parce que je ne crois pas qu’on devrait faire sonner la fanfare quand on donne. Mais il y a des gens qui nous ont aidés durant nos missions et je me sens proche de ces partenaires. Cela te remplit d’humilité quand des gens te font suffisamment confiance pour investir dans ce que tu fais. Tu ressens la camaraderie des soldats qui combattent côte à côte.

Nous changeons, quand nous donnons. J’ai ressenti pour la première fois un appel à participer à la mission lors d’une convention. En 1975, un missionnaire à l'Indonésie et un missionnaire local de Teen Challenge à Dallas ont prêché dans notre petite église de l’est du Texas. Ils nous ont mis au défi de donner, même si l’église avait déjà de grands besoins pour une annexe pour l’école du dimanche et pour un local de bureau. Nous avons quand même commencé à supporter sérieusement la mission chaque mois – et Dieu a pourvu aux besoins de l’annexe, qui a été payée à 100 % (même si notre assemblée a beaucoup transpiré et fait beaucoup de sacrifices pour cela). Pour moi, une graine a été plantée lors de cette réunion, qui a finalement donné : « Oui, Seigneur, j’irai », quatre ans plus tard.

Dieu est glorifié. « En considération de ce secours dont ils font l'expérience, ils glorifient Dieu de votre obéissance dans la profession de l'Évangile de Christ, et de la libéralité de vos dons envers eux et envers tous » (2 Corinthiens 9:13). C’est bien beau pour le conducteur de la louange de dire : « Levons tous nos mains et louons le Seigneur. » Mais quand nous répondons à un besoin, les gens élèvent spontanément leur cœur et leurs mains vers le Seigneur pour Le louer.

On prie pour toi. « Ils prient pour vous, parce qu'ils vous aiment à cause de la grâce éminente que Dieu vous a faite » (2 Corinthiens 9:14). J'ai bien besoin de la prière. Et vous?

Donner n’a pas à être une corvée. Nous pouvons donner avec un cœur joyeux pour répondre aux besoins ou simplement donner au Seigneur parce que nous débordons de joie et de reconnaissance envers Lui. Parfois, quand Il répond à une prière, j’aime bien donner quelque chose juste pour dire : « Merci » à Celui qui me donne tellement.

Quand ils ont fait un appel aux offrandes pour construire le tabernacle, à l’époque de Moïse, le peuple a répondu avec tellement d’enthousiasme qu’ils ont finalement dû leur dire d’arrêter de donner. Ils avaient plus qu’assez.

"Dieu fais-nous le don d’un cœur généreux, S'il Te plait."

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Deux choses qui m'embêtent

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Deux choses qui m'embêtent

Je vais vous raconter deux choses qui m'irritent au plus haut dégré.

La première est quand je suis en retard. Je me précipite dans la ville de Reims, essayant d'arriver à l'heure à la réunion. Il semble qu'il y ait 40,000 feux tricolores qui poussent du béton et 39,999 brillent rouge quand ils me voient approcher.

L'autre est jaune, changeant en rouge juste avant que j'arrive.

Dans ma Peugeot, je suis tout agité : " Pourquoi tous ces feux rouges ? Qui mettrait un feu rouge juste là ? Il n'y a qu'une voiture par jour qui vient de cette petite rue à coté. Je parie qu'ils le font pour nous ralentir " ! La montre au-dessus du tableau de bord s'accélère.

Finalement, il y a une occasion d'aller un peu plus vite et seulement une voiture devant. Je peux gagner un peu de temps. Mais lui ! Il roule à cinq kilomètres par heure en-dessous la limite de vitesse. " Ai, yi, yi ! Que faites-vous, mon pote ? Vous croyez que c'est une promenade du dimanche ? (Enfin, c'était le dimanche). Ne savez-vous pas qu'il y a des gens qui doivent être à l'heure ? C'est une rue, pas un parc public " ! (Je pense cela mais je ne le dis pas parce que je risque de le voir plus tard dans l'assemblée. Il sera peut-être plus disposé d'écouter l'évangile si je ne l'ai pas insulté avant).

Lui, est-il gêné ? Pas du tout. Il continue sa progression sans soucis et moi en train de piquer une crise nerveuse derrière lui. Il apprécie l'architecture de notre belle ville et les oiseaux aussi. Il écoute sans doute de la musique classique. Ma tension sanguine s'élève comme je regarde la montre courir vers l'heure du rendez-vous.

Enfin, j'arrive à la réunion--à l'heure--après ce qui semblait des années de stress. Et ils commencent dix minutes en retard.

Et la deuxième chose qui me tracasse ?

C'est le dimanche. Je pars bien avant l'heure pour être un peu en avance pour la réunion. Je roule tranquillement dans la ville, le coeur plein de joie et sérénité, écoutant une belle musique. J'apprécie le beau soleil et la vie en générale quand tout d'un coup…...

...…tout d'un coup je regarde dans le rétroviseur et je vois cet idiot collé à ma parechoc par derrière. C'est évident qu'il est pressé et je ne roule pas assez vite pour lui. Il essaie de me doubler mais c'est impossible (" C'est la ville, espèce d'andouille ! Vous ne pouvez pas doubler ").

Il me colle comme le chewing gum colle à ma chaussure. Ma tension de sanguine s'élève. J'oublie la belle musique. Je lui lance des regards méchants par la rétroviseur.

Honnêtement, le monde serai mieux avec un peu de patience (et si je partais quelques minutes plus tôt). Enfin, Dieu nous partage un petit secret. Il estime tellement la foi patiente qu'il permet que nous tombions dans des situations où la foi patiente grandira. Ces expériences n'incitent pas toujours de bons résultats des examens de la  tension du sanguine si vous n'avez pas appris à vous relaxer et lui faire confiance.

Ecoutez ce qui dit Eugène Peterson : " Il y en a encore : Nous continuons de crier notre louange même quand nous sommes coincés par les troubles, parce que nous savons comment des troubles peuvent développer la patience passionnée en nous, et comment cette patience forge le fer trempé de vertu, nous gardant toujours alertes pour ce que Dieu fera prochainement. Dans une telle anticipation nous n'avons jamais le sentiment de manquer quelque chose. Au contraire-nous ne pouvons pas trouver assez de conteneurs pour contenir tout ce que Dieu répand généreusement dans nos vies par l'Esprit Saint " (Romains 5 : 3,4, version Le Message).

La vie colle t-elle à votre parechoc derrière maintenant ? Au lieu d'exploser de stress pourquoi pas : a) prendre un jour de congé et aller ailleurs pour regarder un peu autres choses ; b) regarder profondément la Parole de Dieu pour constater ce que Dieu a promit à son peuple dans des situations difficiles ; c) commencer de le louer et lui dire qu'il est votre abri, votre calmant, et Celui qui t'aidera à coup sûr.

Faites cela, même quand vous n'en avez pas envie et juste derrière vous la vie fait " biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiip " sur son klaxon. Ralentissez et croyez au Seigneur Jésus.

Quand vous regardez vers Lui au lieu de regarder dans le rétroviseur à ce problème qui vous serre de près, la vie change. La belle musique de louange sort de la radio et vous voyez des oiseaux et la belle architecture en passant dans la vie.

A propos, si vous serrez quelqu'un de près dans votre impatience-détendez-vous ! Vous n'aimez pas que les autres vous le faites . Ne le faites pas aux autres. (Souviens-toi de cela le dimanche prochain, David).

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Mauvais tournant au Texas

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Une mauvaise direction conduit à des détours plutôt qu’à la bonne destination

« Écarte de ta bouche la fausseté, Éloigne de tes lèvres les détours.
Que tes yeux regardent en face, Et que tes paupières se dirigent devant toi.
Considère le chemin par où tu passes, Et que toutes tes voies soient bien réglées »

 (Proverbes 4:25-27)

Un soir, je me trouvais à Austin, au Texas, et je devais me rendre à Dallas, à trois heures de route. C’était avant l’ère GPS, en tout cas pour moi. Comme j’approchais de l’autoroute 35, j’ai pensé avoir vu l’hôtel où nous avions séjourné la nuit précédente et calculé que, si je me trouvais de ce côté-là de l’autoroute, je devais tourner à droite pour la prendre en direction de Dallas.

J’ai conduit joyeusement à travers le Texas de nuit jusqu’à voir un panneau sur l’autoroute indiquant : « San Antonio : 100km. » San Antonio se trouvait tout à fait à l’opposé de l’endroit où je voulais aller.

Je ne savais pas qu’Austin avait deux hôtels de la même chaîne de chaque côté de l’autoroute. J’avais pris le mauvais hôtel comme point de repère !

J’étais un peu fatigué en retraçant ma route vers Austin puis en me dirigeant finalement vers le nord et ma destination. Je me suis effondré sur mon lit tard cette nuit-là (ou plutôt, tôt le lendemain matin).

Ta direction détermine ta destination

Le pasteur Andy Stanley a parlé des « principes du chemin. » Pour dire les choses simplement, dans la vie, si tu te diriges vers San Antonio, tu n’arriveras jamais à Dallas, peu importe à quel point tu le veux. La direction dans laquelle tu avances détermine ta destination.

« La route sur laquelle j’avance détermine toujours l’endroit où je vais finir par arriver. C’est profond, n’est-ce pas ? » a dit Stanley. « Peu importe où j’ai envie d’être, le chemin que je prends détermine toujours ma destination. Les plans, les intentions, les attentes du conjoint… rien de tout cela ne compte, je termine toujours là où la route que j’ai choisie m’emmène… C’est la direction et non l’intention qui détermine notre destination.

« Cela me brise le cœur de voir combien de gens avec qui je parle ne font pas la connexion entre les choix qu’ils ont fait et l’issue » continue Stanley. « Ils ont fini par croire cette notion populaire qui dit que, tant que les intentions sont bonnes, tant qu’ils écoutent leur cœur (quoi que cela puisse vouloir dire), tant qu’ils font de leur mieux, peu importe le chemin qu’ils prennent. Ils croient qu’ils vont forcément terminer au bon endroit. Mais la vie ne fonctionne pas comme cela. » (Les principes du chemin : comment aller de là où tu es à là où tu veux être– Andy Stanley).

Sais-tu où tu es ?

Alors, je te le demande, là, au début de 2024 : « Où es-tu et dans quelle direction avances-tu ? Est-ce bien le chemin qui mène à la destination que tu veux ? Cette direction est-elle la volonté de Dieu pour toi ? Est-ce sain ? Est-ce qu’elle va t’aider, ainsi que ceux que tu aimes le plus ? Dieu t’a-t-Il créé pour ce chemin ? »

Stop ! Réfléchis-y un moment. Réfléchis vraiment. Dans quelle direction te diriges-tu ?

Si tu ne marches/trébuches/te précipites/etc. pas dans la bonne direction, comment vas-tu faire pour te rendre au bon endroit ? Si tu es sur le mauvais chemin, que tu avances dans la mauvaise direction, tu n’y arriveras jamais. Prie Dieu avec foi pour qu’Il t’aide à prendre le bon tournant. Décide de changer de direction.

Tu n’atteindras peut-être pas ta destination cette année, ni peut-être même pas dans dix ans, mais tu te dirigeras vers elle. Si tu es sur le mauvais chemin, dans la mauvaise direction, tu ne l’atteindras jamais. Tourne-toi dans le bon sens.

« Confie-toi en l'Éternel de tout ton cœur, Et ne t'appuie pas sur ta sagesse; Reconnais-le dans toutes tes voies, Et il aplanira tes sentiers.Ne sois point sage à tes propres yeux, Crains l'Éternel, et détourne-toi du mal... »(Proverbes 3:5-7)

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Jesus a radicalement changé ma vie!

billIl y a 30ans cette semaine, ma vie a radicalement changé.

J'avais 22 ans et je n'allais nulle part. J'avais déjà échoué à l'université.J'avais des petits boulots par-ci par-là. J'avais des rêves et des ambitions, et un tas de talent, mais je n'arrivais pas à sortir le bateau du port. Je n'arrivais même pas à le maintenir à flot.

Je coulais. Rapidement.

Les drogues et l'alcool, qui étaient si amusants, ne me satisfaisaient plus. Peu importe combien j'en prenais, et peu importe les combinaisons. La drague, les relations brisées, la fête, tout ce que je consommais. Tout cela me laissait vide, misérable, frustré et...tourmenté.Je n'avais aucune paix. C'était l'enfer sur terre.

J'étais désespéré.

Quelque chose en moi a commencé à crier. J'avais besoin d'aide. Rapidement.

Je cherchais la paix. Les drogues ne marchaient plus, en fait, elles empiraient les choses. Le sexe, la musique, l'argent, l'égoïsme...rienne me donnait la paix.

Quelque chose en moi criait à Dieu :"Qui que tu sois, où que tu sois, aide-moi, donne-moi la paix."

J'ai étudié différentes religions. J'ai cherché. Je me suis frayé un chemin dans la grotte sombre e tboueuse de mon âme. Tourmenté. Désespéré.

Je coulais rapidement.

Finalement, une nuit de début septembre, je me suis faufilé dans la chambre de ma mère et j'ai pris sa bonne vieille Bible. La dernière chose que je voulais, ou dont j'avais besoin, était la religion. J'avais besoin de paix. Et d'amour. Et de pardon.

Beaucoup de doutes sur Jésus ont traversé mon esprit. J'avais déjà un peu essayé ce genre de choses quand j'étais enfant et adolescent. Rien de très sérieux, mais je connaissais certaines des bases. Et oui, les gens que j'avais rencontrés à l'église à l'époque étaient, rétrospectivement, vraiment gentils, chaleureux, aimants et...pacifiques. Mais, je n'étais pas prêt pour un voyage religieux, mec.

Cependant, je ne pouvais pas nier la lumière que j'avais vue dans les yeux d’une femme âgée qui m’enseignait quand j'avais environ 8 ans. Cette lumière était brillante. Elle suintait de l'amour. Et de la paix.

Alors je me suis plongé dans cette bonne vieille Bible.Mais je n'avais lu que l'Ancien Testament, la partie écrite avant la vie de Jésus.Je voulais faire mes PROPRES recherches.Je voulais découvrir parMOI-MÊME. Pas d'église, pas de religion, pas de paroles d'hommes. J'essayais juste de trouver ce Dieuqui était apparu à la Mer Rouge et avait sauvé Charlton Heston dans ce célèbre film.

Alors j'ai lu, et j'ai crié à Dieu."S'il te plaît, aide-moi."

Et j'ai lu, et j'ai crié. Et j'ai lu, et j'ai lu, et j'ai lu. Et j'ai pleuré.

Et puis...Il est venu.

Mes yeux étaient tombés sur le 53e chapitre d'Isaïe, un prophète qui a écrit vers 700 av. Il décrivait le futur Messie et comment il allait mourir pour les péchés du peuple.

"Mais il était blessé pour nostransgressions,

Il a été meurtri pour nos iniquités,

Il a reçu le châtiment de la paix,

et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris."

Et puis...Il est venu.

Le langage humain est inadéquat pour expliquer ce qui s'est passé à ce moment-là.

C'est comme si une vague d'amour et de paix s'était abattue sur moi, comme je ne l'avais jamais ressentie auparavant.

Une vague après l'autre d'amour liquide a déferlé sur moi et en moi et, en un instant, j'ai su que Jésus était réel. Et qu'il m'aimait. Et qu'Il avait fait tout cela...POUR MOI. Et que d'une manière ou d'une autre, Il était là, dans ma chambre de la cité Liddonfield, début septembre 1992.

Son amour s'est brisé sur moi et je suis né de nouveau.

C'était...non, ...IL était...accablant, et exaltant, et passionnant, et gentil. Et la paix. Il était, et il EST, la paix.

J'ai pleuré, pleuré et pleuré. Et je me suis délectée de son amour. Et je lui ai donné tout mon coeur, tout mon amour, et toute ma vie.

Et en un instant, ma vie a complètement changé.

D'un jour à l'autre, j'étais complètement différente.

Pas parfait.

Pas toujours ce que je voulais être.

Et pas toujours ce que je vais être.

Mais je n'étais certainement pas ce que j'étais avant.

Et tout cela, c'est grâce à Lui. Parce qu'il est l'amour.

Et depuis lors - il y a trois décennies -Il a été indéniablement fidèle.

Et tellement, tellement bon.

Je n'ai jamais regretté, ne serait-ce qu'une seconde, de lui avoir remis mon cœur et ma vie. Jésus. Le Prince de la Paix.

Il y a 30ans cette semaine, ma vie a radicalement changé. Et je ne reviendrai jamais en arrière.

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Électrocuté ...et puis!

David Nolent, Directeur de Top Chrétien site web, il travaille principalement sur la vision, l’innovation, les projets d’annonce de l’Evangile, les partenariats et les finances.

david nolentÉlectrocuté, j'ai vu la mort de très près...

J'étais tétanisé par le courant qui parcourait tout mon corps. Cela faisait déjà 40 secondes que j'étais électrocuté… cela me parut comme une éternité ! Je voyais les gens me regarder sans comprendre pourquoi j'arrêtais de jouer de la guitare et de chanter. Je me suis dit : "Si personne n'arrête ce courant, dans 2 secondes, mon cœur va lâcher.".

Une fête gâchée

Heureusement, Eric, le bassiste, cria : "Débranchez tout ! David se prend un gros coup de jus !". Et ce fut la délivrance. A cause du courant, ma guitare avait été collée sur mes mains, qui avaient été gravement brûlées. J'étais complètement sonné tel un boxeur qui prend un uppercut et qui tente de se relever. Nous étions en 1997, à Arras dans le nord de la France, plus précisément le 21 juin lors de la fête de la musique. Ce jour-là, j'ai vu la mort de bien près…

Bien sûr, au grand regret de mon groupe de musique, le concert en plein air a dû être annulé. Après avoir repris mes esprits et en attendant d'être soigné, je décidai de me promener dans les ruelles d'Arras pour écouter les autres groupes de musique. Cette expérience m'avait vraiment secoué dans tout mon être. "J'ai failli mourir", me dis-je. "Si j'étais mort, où serais-je maintenant ? Ce Dieu d'amour en qui j'ai toujours cru, qui est-il au fait ? Et pourquoi je crois qu'il est 'amour' alors que je ne l'ai jamais vu ?"

Une erreur de jeunesse qui fait mal

Je continuais à marcher quand mes pensées s'évadèrent pour me ramener à 2 ans plus tôt, à Evreux en Normandie. Je revis V. pleurer toutes les larmes de son corps. Je ne comprenais toujours pas pourquoi j'avais fait cela. J'avais juste voulu faire comme tous les jeunes de mon âge, avoir une première expérience, sortir avec quelqu'un. Mais il faut dire que, dès le départ, je n'étais pas bien convaincu de cette relation. Et l'inévitable arriva au bout d'un an, j'avais "cassé" avec elle avant de partir continuer mes études à Lille. Elle était brisée. Deux ans après, je n'arrivais toujours pas à me pardonner. Je n'étais pas en paix avec moi-même et avec Dieu. J'avais brisé le cœur de quelqu'un. S'en était-elle remise ? Je me sentais si coupable…

Un voyage inattendu

Six mois après l’électrocution, je partis en Angleterre pour terminer mes études d'ingénieur en tant qu'étudiant Erasmus. Je rencontrai Marc, un gars avec qui on parla de la Bible et de Jésus pendant de longues minutes. Je lui expliquai être contre la religion : selon moi, ce n'est pas en allant à l'église qu'on devient meilleur. Je lui partageai aussi ma réflexion : nous sommes tous pécheurs, moi le premier ; mais essayer de faire le bien est suffisant. Ce qu'il me partagea ensuite changea toute ma vie. Il me dit que la Bible n’amenait pas vers une religion mais vers une relation avec Dieu.

Vous avez un nouveau message

Il m’expliqua le message central de la Bible : non pas "Va à l'église" mais "Reçois Jésus le cadeau de Dieu !". Puis il me dit : "Jésus, c'est le Fils de Dieu qui s'est fait homme pour s'offrir en sacrifice à la croix, pour enlever notre culpabilité en prenant nos fautes.".

Quand il me dit ces mots, j'eus la conviction que c'était vrai et je sentis la culpabilité de tous mes péchés s'envoler ! Je ressentis immédiatement la présence de l'amour de Dieu et une paix indescriptible !

Ils se marièrent et…

Depuis ce jour, cette présence est toujours là et ma vie a complètement changé en positif. Et même si ce n'est pas facile tous les jours, je sais que Dieu est mon Père, qu'il est là et cela fait une grande différence !

Aujourd'hui, je suis marié avec la merveilleuse Iryna et nous avons 3 superbes petites filles, Maria, Anna et Elisa ! Nous allons dans une superbe église en région parisienne où nous rencontrons d'autres croyants qui vivent la même relation avec Dieu que nous.

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Le pouvoir de la vulnérabilité

Pierre Bergeron
Un guerrier dans l’âme, c’est ce que je suis.  Avant même de servir 21 ans dans les Forces armées canadiennes, déjà, j’avais adhéré aux principes qui régissent le guerrier :eduard-delputte-DezIqettd-E-unsplash1

• Respecter un code d’honneur de façon indéfectible.
• Ne pas être arrogant, car l’arrogance est une faiblesse qui peut être exploitée.
• Servir le peuple en défendant nos libertés et notre façon de vivre.
• Faire preuve d’empathie envers ceux que je protège.
• Ne jamais accepter la défaite tout en acceptant que la mort est inévitable.

Entretenir l’esprit guerrier et vivre sa vie à fond est un travail de tous les jours. Une bonne partie de ma vie s’est passée à foncer sans toutefois reconnaitre mes vulnérabilités; et ce, pour différentes raisons.  Cependant, durant les dernières années, j’ai commencé à comptabiliser ces moments vulnérables. Au début, je n’ai pu en nommer que quelques-uns.  Pourtant, en poussant ma réflexion, j’ai réalisé qu’il y en avait beaucoup plus que je pensais.

La maladie de Louise durant les six derniers mois, mes défis avec l’arthrose m’ont aidé à me donner la permission d’oser « réhumaniser » une partie de mon parcours.  Assumer sa vulnérabilité n’est pas une faiblesse. Après tout, l’apôtre Paul dans la Bible nous rappelle que nous expérimentons l’Évangile dans nos vies en même temps que la fragilité des « vases » qui la contiennent.  Donc, le fait de prendre un risque émotionnel en acceptant l’incertitude, ses faiblesses et ses limites, oser se montrer sous son vrai jour est une démonstration de courage.

À maintes reprises, j’ai été inspiré par une partie d’un discours que Théodore Roosevelt prononçait en 1910 libellé : « l’homme dans l’arène ».  Connais-tu ce texte ?
« Ce n’est pas la critique qui compte. Celui qui montre du doigt l’homme qui fait un faux pas ou qui explique comment on aurait pu mieux faire n’est qu’un observateur.
Le crédit appartient à l’homme (à la personne) qui lutte vaillamment dans l’arène le visage imprégné de poussière, de sueur et de sang, l’homme qui se trompe et manque souvent son coup…
Parce qu’il n’y a pas d’efforts sans erreur.  Mais celui qui lutte vraiment pour accomplir, qui connaît les grands enthousiasmes et les grandes dévotions; qui se dévoue à une grande cause…
Celui qui connaît, à la fin, le triomphe de l’accomplissement, et qui, au pire, s’il échoue, le fait en osant beaucoup… »

En fin de compte, être une bonne influence pour mes enfants, petits-enfants et collègues, n’est pas d’être le super père, grand-père et mentor en dénie de sa vulnérabilité.  C’est d’être authentique avec mes victoires en étant aussi capable de jeter un regard honnête sur mes imperfections, mes blessures et défaites.

Je veux témoigner à mes enfants, petits-enfants et amis, que vivre sa vie à fond, que ce soit au niveau personnel, spirituel ou professionnel, requiert une bonne dose d’engagement et de vulnérabilité.  Vivre pleinement, c’est entrer dans l’arène de la vie et oser livrer le combat avec audace et courage sans avoir la certitude sur la fin du combat.  C’est d’être conscient de sa vulnérabilité et reconnaître la réalité sans se laisser freiner ni paralyser par elle.
Bonne semaine et oser livrer le combat avec audace et courage !
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Photo by Eduard Delputte on Unsplash

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Et toi, quel est ton rêve ?

woman-g6c81ea249 6401Pierre Bergeron

Quel est ton rêve ?

Quand j’ai terminé mon secondaire, je caressais le rêve de servir Dieu et mon pays comme aumônier militaire dans les Forces armées canadiennes.  Ça m’aura pris 21 ans avant que celui-ci se réalise.

Et toi, quel est ton rêve ?

J’aime poser cette question.  Quand je la pose, certains sont en mesure de me le décrire en détails, tandis que d’autres, pour diverses raisons, semblent mal à l’aise de le partager. Une autre catégorie de personnes m’explique qu’elles n’ont pas, où n’ont plus de rêve.  Quand j’entends cela, ça me laisse perplexe, car je crois que rêver est important pour entrevoir le futur avec optimisme et enthousiasme.

Definition

Un rêve se définit comme étant « une image inspirante de l’avenir, qui stimule notre esprit, notre volonté et nos émotions, en nous donnant les moyens de le réaliser [1]».  Que tu utilises le mot rêve, fardeau, ou vision, je crois que « le rêve peut être un aperçu de la destinée que Dieu sème dans ton esprit.  Celui-ci t’interpelle et te propulse dans un parcours infiniment plus grand que ce que tes prières peuvent demander, ou que ton imagination ose espérer ».

L’un des bienfaits d’être un croyant est de porter la conviction que je ne suis pas un accident de la nature.  C’est le grand Artiste divin qui a planifié ma création, qui m’a confié des talents particuliers, des capacités spécifiques, une personnalité et une histoire unique.  C’est la même chose pour toi!

Mais comment faire pour t’assurer que ton rêve ne tourne pas en cauchemar ?

Voici dix questions essentielles pour bonifier ta réflexion par rapport à ton rêve :

1. Est-ce bien ton rêve, ou est-ce celui que quelqu’un d’autre ? 2. Est-ce que tu as une image claire de ton rêve ? 3. Est-ce que ton rêve est réaliste, c’est-à-dire qu’il dépend de facteurs relevant de ton potentiel, tes dons et talents ? 4. Est-ce que tu possèdes la passion nécessaire pour poursuivre ton rêve ? 5. As-tu un parcours stratégique pour réaliser ton rêve ? 6. Es-tu entouré par des personnes pouvant contribuer à la réalisation de ton rêve ? 7. Es-tu prêt à payer le prix pour la réalisation de ton rêve ? 8. Possèdes-tu la ténacité et la résilience nécessaires pour réaliser ton rêve ? 9. Est-ce que le parcours menant à la réalisation de ton rêve te procure de la satisfaction ? 10. Est-ce que la réalisation de ton rêve est profitable à d’autres que toi?

Si tu penses que tu n’as plus de rêve, je te laisse avec une citation inspirante de Dale Turner : « Les rêves sont renouvelables.  Quel que soit notre âge et quelle que soit notre condition, il y a encore en nous des possibilités inexploitées et une nouvelle beauté qui attend de naître ».  Ne laisse pas les démolisseurs de rêves te voler ta destinée.  Bref, il n’est jamais trop tard pour rêver!

Ton reve est-il en pause ?

Des personnes ont pris le temps de m’écrire pour me partager leur rêve, tandis que d’autres m’ont partagé les circonstances difficiles de leur vie qui font obstacle à la réalisation du leur.

Crois-moi, je comprends très bien cette réalité, car je la vis depuis des mois maintenant.

La vie n’est pas un scénario hollywoodien qui se déroule tel que le scripteur l’a imaginé.  La vie est plus souvent parsemée d’imprévus de courte durée, tandis que pour d’autres, ces imprévus peuvent sembler interminables.

Par exemple, mon épouse a subi un triple pontage cardiaque en octobre dernier et a dû être réopérée d’urgence le 29 décembre, suite à des complications. Tu comprendras que depuis le mois d’octobre, j’ai dû me transformer en aidant naturel, pour soutenir mon épouse qui est alitée pendant sa convalescence.  Je veille également sur ma mère qui aura bientôt 98 ans, en faisant ses courses, du lavage et en l’accompagnant, elle aussi, à ses rendez-vous médicaux.

Des pressions

Je vis également la pression d’assumer mes responsabilités professionnelles (mon rêve) qui sont de composer de nouvelles formations, rédiger des blogues et monter un nouveau site web, etc.   Dans ces moments difficiles, il est important de solliciter le soutien de ses proches pour nous aider à surmonter le défi, tout en continuant d’avancer.  Je suis donc reconnaissant pour le soutien de notre famille.

Cependant, certaines personnes sont freinées dans la progression de leurs rêves, soit à cause de la maladie d’un proche, d’un accident, la naissance d’un enfant, une dépression, un divorce, la perte d’un emploi, des déceptions, etc.  Bref, il arrive qu’on soit victime de malheureuses circonstances, mais parfois, nos choix peuvent nous paralyser.  Savais-tu que la déception est souvent l’écart qui sépare nos attentes de la réalité quotidienne et de la réalisation du rêve?

Chacun d’entre nous a déjà expérimenté cet écart qui se produit lorsqu’une expérience engendre des résultats différents de ceux espérés. Nous devons tous composer avec des désirs inassouvis, ou des rêves inachevés.  Il est facile dans de tels moments de baisser les bras et d’abandonner en se disant : « Je n’y arriverai pas! »

Le prix à payer

Toutefois, le fait d’affronter les obstacles et surmonter les échecs est le prix à payer pour connaître la réussite.   Quand je repense à mon parcours pour atteindre mon rêve de servir Dieu et mon pays dans les Forces armées canadiennes, j’ai dû attendre 21 ans avant de le réaliser.

Voici donc la leçon de vie que je retiens : « Je ne dois pas renoncer à mes aspirations mais plutôt modifier le parcours pour m’y rendre. »   Mon service militaire m’a appris l’importance de l’agilité et de l’adaptabilité pour réaliser la mission.  Alors courage! Dveloppe un esprit combatif et ne renonce pas à tes rêves et aspirations juste parce que la vie t’amène à ralentir ou les mettre en pause un moment.  Ça fait partie de ton histoire et de ta destinée.

http://www.cisleadership.com/

[1] JOHN C. MAXWELL, Du rêve à la réalité, Éditions du trésor caché, Varennes, 2009, Pg.11

Image par S. Hermann & F. Richter de Pixabay

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S’aimer jusqu’au bout est possible !

Rachel et moi, il y a plus de 20 ans de cela, avions l’habitude avec notre Église chaque année pour Pâques et pour Noël, de visiter avec le groupe du culte des enfants, une maison de retraite où de nombreuses personnes âgées venaient écouter les chants des tout-petits. Notre Église désirait ainsi apporter joie et chaleur à ces aînés, parfois bien seuls au moment des fêtes, au travers du message de l’Évangile chanté.

Un jour, nous eûmes l’heureuse surprise de rencontrer un couple de personnes du quatrième âge, ils avaient 98 ans chacun, et venaient de fêter leur 80 années de mariage, incroyable, non ? Pas de doute, ils avaient traversé ensemble beaucoup d’épreuves : les deux guerres mondiales, peut-être avaient-ils eux-mêmes perdus des enfants, ils avaient aussi dû connaître à plusieurs reprises la maladie… que de choses ils avaient à raconter !

Tous les deux avaient une belle peau fripée par les années, mais ce qui nous surprit le plus était que, loin de se plaindre, ils rayonnaient d’une véritable joie de vivre.
Des rhumatismes, des articulations douloureuses, des soucis… en avaient-ils ? Oui, sans aucun doute ! Mais ils avaient une étincelle de bonheur dans le regard qu’ils se portaient l’un envers l’autre, qui valait tous les discours. Ils se tenaient par la main, et se bécotaient avec un plaisir non-dissimulé, qui révélait une longue poursuite amoureuse l’un de l’autre.

Rachel et moi étions loin de nous imaginer, à cet instant, combien leur exemple nous influencerait.

Oui, vieillir ensemble est une bénédiction ! Après un cancer à 37 ans, suivi d’une méningite l’année d’après, nous avons réalisé Rachel et moi que vieillir en couple était une grâce incroyable ! Nous avons décidé de faire en sorte que chaque jour compte pour notre couple et notre famille.

ericOui, s’aimer jusqu’au bout est possible ! Il n’y a pas de fatalité dans le couple, car Christ est toujours du côté de notre mariage.

Non, l’amour n’est pas supposé mourir entre deux conjoints après quelques années de vie commune. Ou alors, Dieu nous aurait trompés en nous proposant la monogamie comme style de vie, ce qui est impossible.

Si chacun dans le couple demeure intentionnel, investit dans des temps de vie spirituelle commune, pratique le pardon, met en place des rendez-vous amoureux, des loisirs en commun, fait l’effort de chercher à comprendre les besoins fondamentaux de l’autre en les lui demandant, et en les mettant en pratique au quotidien... alors il n’y a aucune raison pour que votre amour ne se renforce pas d’année en année !

Aujourd’hui, est-ce que j’aime ma femme plus qu’avant, non pas plus, mais beaucoup mieux, ça oui c’est certain ! Et c’est accessible à chacun d’entre nous, avec l’aide et la grâce de notre Sauveur.

Eric & Rachel Dufour

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La Pornographie

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Eric & Rachel Dufour

L'accès à la pornographie est de plus en plus facile depuis l'avènement d'Internet et constitue un problème endémique pour de nombreuses personnes. La pornographie peut sembler sans danger, avec peu de risques et sans aucune conséquence apparente. " Elle n'implique pas des personnes « réelles » autour de nous, elle semble n'avoir aucune conséquence et de plus cela ne fait de mal à personne".

Mais est-ce vraiment la réalité ? Non, ça ne l'est pas !

Nous voulons vous informer sur ce « monstre » qui rôde et se renforce, à cause du mur de silence érigé autour de ce sujet, trop longtemps resté tabou.

Nous discuterons plus en détail de ce sujet lors de notre Live sur YouTube ! 

CLIQUEZ Pour visionner (apres mercredi)

Aussi: Les secrets d'un mariage réussi  

image: Pixabay/BilliTheCat

 

 

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Guérie de la cécité

Par Shirley Potter

Cette grand-mère raconte comment Dieu lui a donnée une vision 20/20 dans son œil gauche après avoir été légalement aveugle.

112Je vivais au sommet de la montagne. J'avais un super boulot, je faisais beaucoup de voyages. Je rentrais tout juste d'une affectation spéciale à Washington DC, et c'est là que je voulais être sur mon cheminement de carrière.

J'ai dû travailler de longues heures, même certains week-ends, mais je croyais toujours en Dieu, lisais ma Bible à l'occasion et faisais mes prières.

Vous savez comment est la vie, tant de choses nous attirent à notre époque. J'ai pensé que durant tout le temps libre que j'avais le week-end, je méritais de me reposer. Je pourrais toujours me rattraper plus tard avec Dieu.

La cécité frappe

Le matin du 18 novembre 2004, ma vie a changé pour toujours. Je me suis réveillée et n'ai pu voir qu'une masse grise. En utilisant la vision latérale, j'ai pu trouver mon téléphone et appeler à l'aide. Je suis allée voir mon optométriste. Il a dit avoir vu des saignements sévères aux deux yeux et m'a envoyée immédiatement chez un ophtalmologiste. On m'a diagnostiqué une dégénérescence maculaire humide dans les deux yeux.

À cette époque, le seul traitement disponible pour les saignements était les brûlures au laser, alors j'ai commencé des semaines de ce traitement pour arrêter les saignements. Chaque fois que mon médecin pensait qu'il avait arrêté les saignements, j'avais des suintements jusqu’à la visite suivante, nécessitant encore plus de brûlures. Après des semaines de brûlures, mon médecin a arrêté tous les saignements. On m'a dit de rentrer chez moi, de laisser mes yeux guérir jusqu'à mon prochain rendez-vous.

Je suis allée habiter avec ma fille car je ne pouvais pas prendre soin de moi. Ce fut la période la plus humiliante de ma vie. J'avais toujours été une personne qui prenait la responsabilité de sa vie.

Bien sûr, je parlais à Dieu de mes problèmes, je Lui donnais même le soin de les gérer. Si je ne recevais pas de réponse tout de suite, je les reprenais, pensant « Dieu as-tu pensé à ceci ? ». Comment pouvais-je être aussi arrogante ? C'était une bataille qui était au-dessus de mes forces.

En attendant que mes yeux guérissent, je ne pouvais voir qu'un cercle noir entouré de couleurs. Quand je regardais les visages de ma famille, je voyais le cercle noir au lieu de leur visage. S'ils étaient assez loin, je pouvais voir leurs cheveux mais jamais leurs traits de visage. Je ne pouvais pas voir la télévision, quelle que soit la taille de l'écran. Je ne pouvais pas assortir mes vêtements, cuisiner mes repas, agir à ma guise ou même regarder dehors.

Pas d'amélioration

Enfin, le jour est venu de mon bilan de santé. J'étais excitée parce que le cercle noir s'était estompé et que je pouvais voir de la couleur. Alors que mon fils me conduisait à mon rendez-vous, j'étais tellement heureuse de pouvoir identifier les couleurs de camions ! Je savais que mes yeux s'amélioraient : « donnez-leur juste un peu plus de temps ».

Quand je suis allée voir mon médecin, il a fait une longue série de radiographies et d'examens. En regardant le tableau pour mesurer l’acuité visuelle, je ne pouvais même pas voir le grand E en haut du tableau.

Légalement aveugle

Enfin, l'infirmière nous a appelés, mon fils et moi, dans le cabinet du médecin. Il m'a dit que c'était le mieux que mes yeux ne seraient jamais et il a posé le diagnostic :

« légalement aveugle des deux yeux ».

Son infirmière nous a emmenés au dernier étage où il y avait différents articles qui pourraient m'aider à gérer mon handicap, une horloge parlante - un énorme engin qui ressemblait à un rétroprojecteur pour grossir considérablement les choses - des livres en braille, des livres audio. 

Ce fut une expérience horrible, je ne savais pas comment je pourrais m'adapter.

Ma foi en Dieu s'est tellement développée au cours de cette épreuve ! Je suis allée à l'église régulièrement avec mes enfants, j'ai écouté des enregistrements de la Bible et j'ai prié. Je ne pouvais pas accepter l'idée d’être aveugle pour le reste de ma vie. J'ai vraiment mis toutes mes peurs au pied de la croix. Je savais que par la grâce de Dieu, je pourrais supporter les défis auxquels je faisais face.

Dieu fait une promesse

Alors le Saint-Esprit m'a parlé. Je n'oublierai jamais où j'étais, la position de mon corps et le son de Sa voix. Il m'a dit que je reverrais ! C'était en 2005. Je me suis accrochée à cette promesse, la tenant près de mon cœur.

Je n'ai pas souvent parlé de mes expériences à cause des réactions des gens. Les gens, même ceux qui allaient régulièrement à l'église, me faisaient juste un sourire pitoyable, ils hochaient la tête et s'éloignaient. Ils semblaient penser que Dieu ne faisait plus de miracle. Mais je savais, et je croyais dans mon cœur que je reverrais.

Dieu tient Sa parole

J'ai dû quitter mon travail, emménager avec mon fils, mais je devenais chaque jour plus forte dans ma foi. Les années ont passé, aucune amélioration dans mes yeux mais plus de saignements. Ma foi n'a pas faibli ! Je savais ce que mon Sauveur avait dit, je reverrais.

En juillet 2011, je me suis réveillée et j'ai tout de suite su que mon œil gauche était en hémorragie. J'ai appelé mon médecin. On m'a dit que mon médecin était en vacances mais qu’il y avait un nouveau médecin dans le personnel, il pouvait me voir immédiatement.

Après avoir été examinée, on m'a dit qu'il y avait eu un nouveau médicament, approuvé par le gouvernement et qui venait de sortir le mois précédent. Ma clinique venait de recevoir leur première commande. C'était une piqûre qui serait donnée dans la partie supérieure de mon œil, cela arrêterait les saignements et remplacerait le traitement des brûlures au laser fait auparavant.

Je suis rentrée chez moi cet après-midi-là pour décider si je voulais ce traitement. J'ai pris la décision de l’essayer, qu'avais-je à perdre ? Je suis retournée le lendemain, j'ai reçu le traitement et, une fois de plus, j'ai été renvoyée chez moi. C'était six ans après que le Saint-Esprit m'ait dit que je reverrais.

La vision revient

Je n'ai pas vu tout de suite mais au cours des semaines suivantes, j'ai guéri lentement, très lentement. Quand je suis retournée pour mon examen, j'étais très excitée de pouvoir partager ce miracle avec mon médecin ! Cependant, quand je lui ai dit que je pouvais voir avec mon œil gauche, il a juste secoué la tête.

Il a dit qu'en raison du nombre de brûlures que j'avais, chaque morceau de ma macula était couvert de cicatrices, je ne pouvais pas voir. Mais je savais la vérité, je pouvais voir ! Je lui ai dit de mettre le diagramme des yeux en place et de me le montrer. Il m'a fait ce sourire condescendant, « bien sûr, Shirley », et il a tourné le tableau. J'ai pu lire à partir de mon œil gauche avec une vision de 20/20.

Le docteur ne pouvait pas le croire ! « Mais comment ? » marmonna-t-il.

J'ai dit : « Par la grâce de Dieu ! ».

Ils m'ont donc renvoyée pour d'autres radiographies car cela ne pouvait pas arriver. Ensuite, mon fils et moi avons de nouveau été appelés au bureau du médecin.

Il avait trouvé une minuscule tache sur mon œil qui n'était pas couverte de cicatrices, une tache si minuscule qu'il ne l'avait pas vue jusqu'à ce qu'il revienne et regarde à nouveau.

Seulement par la grâce de Dieu !

Dieu a mis six ans pour tenir Sa promesse de me permettre de revoir. Il tient toujours Ses promesses et elles se réalisent en Son temps, par Sa volonté et à Sa manière. Dieu fait toujours des miracles !

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