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Au lieu de 20 ans de prison, le prisonnier 52964 écope d’une « condamnation » à la vie (éternelle)

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Yannis Gautier était bien parti pour passer une bonne partie de sa vie en prison. Mais l’amour de Dieu au travers d’une femme qui l’aimait, l’a trouvé au fond du trou. Le résultat résonne toujours de plus en plus fort presque 20 ans plus tard.

Pourtant, il a fallu beaucoup de temps avant que ce fils d’immigré Ivoirien rencontre cet amour. Abandonné par sa mère puis par son père, il fut élevé par l’ancienne amie de ce dernier. Celle-ci utilisait le petit comme cible pour évacuer la colère qu’elle portait contre celui qui l’avait abandonnée avec trois enfants.

« Mon père, noctambule et flambeur, possédait une boutique de prêt-à-porter, commerce plutôt florissant, mais il confondait fâcheusement recettes et bénéfices, dit Yannis.

« Au cours de ses soirées arrosées de champagne et nimbées de fumée de cigares, il prodiguait des chèques en blanc, conduite excessive qui eut malheureusement des conséquences terribles sur les finances de la famille. Pourchassé par ses créanciers, il dut très vite plier bagage et prendre la fuite pour la Côte d'Ivoire en m'abandonnant chez Mireille. »

Yannis vivait dans la pauvreté avec cette belle-mère et ses deux demi-frères.

En grandissant, Yannis suivit un chemin assez classique, comme pour ceux vivant une telle situation. Pour faire face à la dureté de la vie, il s’endurcit.

« Nous étions pauvres et manquions de tout à la maison : électricité, nourriture, vêtements, et les services sociaux devaient régulièrement nous venir en aide. Faute de moyens, nous habitions dans les banlieues les plus difficiles de la région parisienne et j’ai donc grandi dans un climat de violence permanente que ce soit à la maison ou à l’extérieur » dit-il.

Pour lui, ce qui comptait était l’argent, le succès, le prestige.

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