Flickr, Creative Commons, Heinrich Klaffs Frank Zappa 1209730002
4 décembre 1971. 16h15.
Des milliers de jeunes sont entassés dans la salle de concert du casino de Montreux pour un concert unique avec le chanteur américain, Franck Zappa et les Mothers.
Il y en a autant dehors ; certains agglutinés aux issues de secours pour regarder par les carreaux des portes. Elles seront cadenassées de l’intérieur par le service d’ordre de l’établissement.
Bâti au bord du lac Léman, le casino surplombe les rochers qui bordent le lac. Chaque année, des concerts ont lieu dans cet endroit devenu mythique pour les hippies européens des années 70.
Pendant le concert, la drogue circulait et chacun se laissait embarquer dans les méandres de la musique psychédélique. Soudain, pendant le solo du synthétiseur, Don Preston, sur le morceau King Kong, un incendie se déclare. En quelques minutes, un brasier géant se met à rugir. C’est la fuite instinctive vers les issues de secours verrouillées… vers les portes principales rapidement bouchées.
Les baies vitrées du Casino sont brisées et des centaines de jeunes se jettent sur les rochers adjacents pour échapper aux flammes. « Fire, fire » criait dans le micro le chanteur Franck Zappa avant de se jeter lui-même dans un tunnel situé à l’arrière de la scène…
J’y étais. Et j’ai failli y « rester ». Complètement shooté sous l’emprise de L.S.D, je dois mon salut aux copains qui m’ont poussé dehors. J’ai été, ce 4 décembre 1971, arraché au feu.
Quelques mois plus tard, j’ai été à nouveau arraché à un feu bien plus puissant et destructeur, celui de l’enfer. Le 12 juillet 1972, Jésus m’a sauvé, pardonné et guéri. Le feu du péché, de la haine et de la drogue ravageait mon coeur. J’étais un brasier de souffrance depuis mon enfance et rien n’avait pu éteindre ce feu intérieur. Ni l’amour libre, ni les voyages, ni la musique n’avaient pu calmer ma souffrance.
Le feu de l’amour de Dieu plus brûlant que les fièvres, le feu de sa Parole et de son Esprit ont eu raison des flammes qui léchaient mon âme. Aujourd’hui, je suis, à l’image de Josué, le souverain sacrificateur décrit par le prophète Zacharie (Chp.3 et versets 1 à 5) un tison arraché du feu, purifié et restauré.
La main de Dieu se tend vers toi, ami, qui est encore dans tes péchés pour t’arracher du brasier éternel et reconstruire ta vie. Sur d’anciennes ruines, le Réparateur des brèches, Jésus, rebâtit l’avenir.
Elle se tend encore vers toi, ami chrétien, toi qui as allumé un feu étranger dans ton coeur. Il s’est enflammé sous l’allumette de la tentation sexuelle et te voilà en train de brûler. « Il vaut mieux se marier que de brûler » dit la parole de Dieu…
En lisant ces lignes, tu peux être un nouveau Josué car le Seigneur a toujours la même puissance pour éteindre le feu et effacer les traces de l’incendie qui t’ont ravagé au-dedans.
« Invoque-moi du sein de la détresse. Je te répondrai et tu me glorifieras. » Psaume 50 v.15.
On fait le 18 pour alerter les hommes du feu. Fais le 50.15 indiqué ci-dessus en criant vers le Maître du feu et tu seras sauvé ! Après, n’oublie pas d’être reconnaissant et sers celui qui t’a sauvé du brasier au péril de sa vie en offrant son être entier aux flammes du jugement divin qui devaient t’atteindre.
Guy Bergamini
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