Dans sa jeunesse, Jean-François GAMBEE frôla la mort lorsque son voilier traversa un banc de baleines agitées.
Ce Breton aimait la mer. Ce jour-là, quelques jours après son départ du Cap Vert en direction de l’Afrique du Sud, alors que son bateau avançait lentement sur une mer très calme, il se trouva subitement au beau milieu des baleines qui venaient a cet endroit probablement pour se reproduire.
«J'ai vu des baleines qui avaient trois fois la taille de mon bateau » s'émerveille- t-il. Pour ces grosses bêtes, Jean-François jouait le trouble-fête et ce fut avec beaucoup de crainte qu'il observa pendant trois quarts d'heure des monstres marins passant sous et autour de son petit bateau.
« Je me sentais infiniment petit ».
Une autre fois, alors qu'il partait d'Abidjan vers le Brésil, il vit un aileron saillant à un mètre de l'eau. La distance entre son bateau et l'aileron diminua rapidement.
Dans la mer calme et claire, il vit un requin bleu de sept mètres juste derrière son voilier. Sa gueule faisait la largeur du bateau.
Ces deux évènements lui procurèrent un grand respect pour la mer. II réalisa qu'un faux pas pourrait signer son acte de mort. Toutefois, ce n'est pas la crainte de la mort qui le poussa vers Dieu, mais une émotion bien plus profonde : l'amour pour son fils. Voici son histoire.
___________________________
« Je suis ne à Dunkerque au bord de la mer et ai été élevé dans une famille très convenable par un papa ouvrier et une mère secrétaire.
Très jeune, j'aimais me promener le long des quais avec mon Papa le dimanche matin. Nous faisions de grandes balades dans la Zone portuaire, et les grands bateaux, venus du monde entier, m'attiraient.
La vie de ces marins me paraissait formidable.
Je décidai donc de devenir marin et à 16 ans je m'engageai dans la marine. J'ai navigue pendant 4 ans. La mer était ma vie, mais la discipline militaire ne me convenait pas.
Je rentrai à Dunkerque pour acheter mon premier voilier, et à 22 ans je quittai Dunkerque pour la première fois, seul maitre à bord du Capricorne--un petit voilier de contre-plaqué de huit mètres--qui allait me faire découvrir le Portugal, les Canaries, l'Afrique, le Brésil et la Guyane.
Apres deux bonnes années de navigation et de rencontres multiples, je décidai de rentrer à Dunkerque. J’avais l'intention de repartir avec un voilier plus grand.
Le but ? Le tour du monde par les Canaux de Patagonie (proche du Cap Horn).
Au port d'attache, cette année-là, j'ai rencontré Maryse, celle qui allait devenir ma femme, la plus jolie fille du pays de Dunkerque.
Rencontre Imprévue
Et tandis qu'un soir j'étais sur mon bateau, Liberté, que je préparais pour pouvoir affronter tous les océans, deux marins m'ont demandé de l'aide.
Ils étaient en panne de moteur. Je les aidai à amarrer leur bateau et les invitai à mon bord. C'est autour d'un bon café bien chaud qu'ils m'ont remercié
de mon aide et m'ont parlé de Jésus !
Déjà plusieurs personnes m'en avaient parlé ! Mais je considérais toutes les croyances comme étant le propre des gens faibles! Me moquant d'eux et de leur Jésus, je leur dis: 'S'il est vivant il viendra me parler lui-même'.
Malgré mes longs cheveux et ma vie de bohème ils sont venus me rendre visite plusieurs fois. Ils m'ont invité à manger chez eux. ((Ca c'est intéressant! Ca ne se refuse pas !)
C'est ainsi que j'ai assisté à une réunion de baptême, un dimanche après-midi. Ils m'ont offert la Bible.
Une perte douloureuse
Je me suis marié avec Maryse, et en cadeau de mariage nous sommes partis pour une grande promenade. Nous avons visité les Antilles et nous y avons parcouru presque toutes les iles. Puis nous avons travaillé à Saint-Martin.
Une grossesse a changé nos plans momentanément, et après deux années de périple nous sommes revenus au pays en avion pour la naissance du bébé. Notre billet de retour était en poche car dès l'enfant arrivé, nous étions décidés à passer par Panama et à visiter le Pacifique !
Trois mois après notre retour, une jolie petite fille est arrivée. Julia faisait déjà toute notre joie quand trois jours après sa naissance, les médecins ont diagnostiqué une malformation cardiaque majeure.
Elle est décédée dans la même nuit!
J'étais capable de traverser l’océan, de faire face aux tempêtes, et de rencontrer des baleines qui mesuraient le double de mon bateau, mais j'étais impuissant devant la mort!
Nous avons décidé d'avoir très vite un autre enfant.
Le Dieu qui parle
Cette grossesse a été très suivie. Un beau garçon, Basile, nous est né mais dès sa naissance, il a eu de gros problèmes de santé. Il a été question de l'envoyer, lui aussi, à Lille (Centre Hospitalier) 'pour changer son sang' nous disait-on!
C'est à ce moment-là qu'un matin j'allai au bord de la mer, le seul endroit paisible pour moi. Je me suis mis à marcher au bord de l'eau et je me suis tourné vers le ciel, vers ce Dieu vivant dont on m'avait parlé-ce Dieu qui parle même!
J'ai crié vers ce Dieu du ciel qui m'était inconnu. Je lui ai crié toute ma détresse. Je suis remonté dans ma voiture pour rejoindre la clinique ou l’on m'attendait pour des décisions à prendre concernant Basile.
Sur la route Jésus est venu me répondre ! Comme je vous l'écris c'est lui qui m'a parlé. Une voix apaisante m'a montré le panneau 'danger de mort’ au bord de la route.
Dieu m'a montré calmement mon état de mort. J'ai vu sa main descendre sur le berceau de mon fils, et une joie immense a rempli mon coeur!
Quelques minutes plus tard j'étais au chevet de ma femme, et je lui dis que tout allait bien se passer car je venais de rencontrer le Seigneur !
Les médecins sont arrivés et je leur ai demandé d'examiner à nouveau mon fils.
Ils sont vite revenus avec lui en nous disant qu'ils ne comprenaient pas ce qui s'était passé, mais que l'enfant ne présentait plus de problème sanguin!
Ils nous ont rendu Basile et nous avons partagé cette joie ensemble. J'ai appelé le chrétien qui m'avait offert la Bible et qui m'avait dit que Jésus parle. Je lui ai dit: 'Ca y est. Il m'a parlé'!
Mais bien plus que de m'avoir parlé, Il avait bouleversé mon coeur!
J'ai demandé à ce chrétien d'appeler son pasteur ; il est venu prier pour nous et la semaine suivante nous avons participé à une réunion. Dieu nous à de nouveau parlé et nous a montré le prix qu'il avait payé pour sauver notre fils et nous sauver nous-mêmes.
Son amour a rempli nos coeurs. Comment avait-il pu répondre à des gens qui ne s'intéressaient même pas à lui ?
Il nous a montré un nouvel 'océan' bien plus grand que le Pacifique—l’océan de son amour! Nous ne voulons plus naviguer sur un autre océan que celui-là!
Nous avons vendu le bateau pour suivre Jésus!
__________________________________
Abonnez-vous gratuitement à notre "stimulateur de croissance" de la semaine—Taches de Café. Vous allez rigoler, réfléchir et grandir dans votre personnalité. En plus, nous vous mettrons au courant quand il y a des nouveaux articles sur le site de Victoire Magazine.fr. Simplement envoyez un email à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. et dites “abonner”.
Si vous aimierez connaitre Jesus comme Seigneur et Sauveur, écrivez-nous Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
et nous serons contents de partager cette bonne nouvelle
avec vous.
Images: Peggy Marco, Pixabay; Fgyongyver; Angelo Giordano