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Témoignage

Témoignage (82)

Une athée et un croyant non pratiquant rencontrent quelque chose d'inexpliquable

n-fotor-202408081119Nathalie athée, moi croyant non pratiquant ! C’est avec un tel état de coeur que nous nous sommes rendu pour la première fois de notre vie dans une réunion d’une Eglise Evangélique, en février 1984.

Nous y avons trouvé des jeunes et des moins jeunes, mais tous étaient manifestement heureux d’être là – le contraire de ce que j’étais lorsque je me rendais dans une église traditionnelle. Nous ne pouvions pas nous empêcher d’observer les uns les autres et bien des questions fusaient dans notre tête.

La musique et les chants nous enchantaient, mais notre curiosité était doublée d’une certaine méfiance. Pourtant c’est ce jour que Dieu choisit pour nous révéler son existence.

Durant cette réunion dominicale, il se passa un « phénomène » bien surprenant, mais bel et bien réel ! En effet, sans que nous le sachions, Nathalie et moi étions en train de vivre une expérience identique et particulière durant laquelle nous avons ressenti et découvert ce que peut être la présence de Dieu : une paix profonde, un bien être et une chaleur bienfaisante qui se manifester en nous.

Nous étions comme séparés du reste de l’auditoire, en train de vivre des moments particuliers, mais tellement bienfaisants. A l’issue de cette réunion, Nathalie, athée certaine de la non existence de Dieu, sortit de ce lieu de culte convaincue de l’existence de ce Dieu qu’elle ne connaissait pourtant pas. Pour ma part je ne comprenais pas grand - chose à ce qui m’était arrivé, mais pour la première fois de ma vie je voyais que le soleil brillait.

Véritablement quelque chose s’était passé à l’intérieur de nous. Le soir même, je demandais à l’ami, qui nous avait dirigé dans cette Eglise de m’expliquer ce que nous avions vécu le matin même. Rayonnant, il m’expliqua qu’il s’agissait de Jésus qui se révélait à moi.

A l’issue de ces moments, notre vision changea avec Nathalie, nous avions décidé d’en savoir un plus et ainsi de nous rendre chaque dimanche dans l’Eglise Evangélique la plus proche de chez nous. C’est ainsi que nous avons découvert la Personne de Jésus, au travers du message de l’Evangile qui était prêché par le pasteur. Et c’est dans un moment solitaire, devant la lecture de l’Evangile de Matthieu que je compris que Jésus était mort pour mes péchés et qu’à la croix de Golgotha il me donnait la possibilité d’effacer mon péché par le moyen de la repentance.

C’est à ce moment que je pleurais de tout mon coeur reconnaissant que j’avais offensé Dieu et son Fils Jésus et je lui demandai pardon pour tout le mal que je lui avais fait en étant éloigné de lui et de sa Parole.

Du côté de Nathalie, ses convictions se faisaient de plus en plus fortes, et l’existence de Dieu n’était plus un problème. Loin de là, son expérience personnelle de repentance lui donnait de plus en plus envie de plaire à ce Dieu qu’elle découvrait jour après jour. C’est ainsi que nous avons décidé de mettre en règle nos jeunes vies, sur les conseils du pasteur. Voulant obéir à Dieu et à sa Parole, nous avons décidé de nous marier et de nous faire baptiser au mois d’octobre de cette année 1984. Nous connaissions Jésus depuis quelques mois seulement, mais son amour avait tellement percuté notre coeur qu’il était impossible de faire marche arrière. Ainsi depuis ce jour de février 1984, des années se sont écoulées. Notre amour pour le Seigneur Jésus n’a fait que grandir, et aujourd’hui, Nathalie et moi - même sommes heureux de servir Dieu dans le ministère pastoral.

Il a sauvé notre âme de la perdition éternelle, il peut encore le faire pour vous aujourd’hui.

Denis et Nathalie Biava

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Jesus a radicalement changé ma vie!

billIl y a 30ans cette semaine, ma vie a radicalement changé.

J'avais 22 ans et je n'allais nulle part. J'avais déjà échoué à l'université.J'avais des petits boulots par-ci par-là. J'avais des rêves et des ambitions, et un tas de talent, mais je n'arrivais pas à sortir le bateau du port. Je n'arrivais même pas à le maintenir à flot.

Je coulais. Rapidement.

Les drogues et l'alcool, qui étaient si amusants, ne me satisfaisaient plus. Peu importe combien j'en prenais, et peu importe les combinaisons. La drague, les relations brisées, la fête, tout ce que je consommais. Tout cela me laissait vide, misérable, frustré et...tourmenté.Je n'avais aucune paix. C'était l'enfer sur terre.

J'étais désespéré.

Quelque chose en moi a commencé à crier. J'avais besoin d'aide. Rapidement.

Je cherchais la paix. Les drogues ne marchaient plus, en fait, elles empiraient les choses. Le sexe, la musique, l'argent, l'égoïsme...rienne me donnait la paix.

Quelque chose en moi criait à Dieu :"Qui que tu sois, où que tu sois, aide-moi, donne-moi la paix."

J'ai étudié différentes religions. J'ai cherché. Je me suis frayé un chemin dans la grotte sombre e tboueuse de mon âme. Tourmenté. Désespéré.

Je coulais rapidement.

Finalement, une nuit de début septembre, je me suis faufilé dans la chambre de ma mère et j'ai pris sa bonne vieille Bible. La dernière chose que je voulais, ou dont j'avais besoin, était la religion. J'avais besoin de paix. Et d'amour. Et de pardon.

Beaucoup de doutes sur Jésus ont traversé mon esprit. J'avais déjà un peu essayé ce genre de choses quand j'étais enfant et adolescent. Rien de très sérieux, mais je connaissais certaines des bases. Et oui, les gens que j'avais rencontrés à l'église à l'époque étaient, rétrospectivement, vraiment gentils, chaleureux, aimants et...pacifiques. Mais, je n'étais pas prêt pour un voyage religieux, mec.

Cependant, je ne pouvais pas nier la lumière que j'avais vue dans les yeux d’une femme âgée qui m’enseignait quand j'avais environ 8 ans. Cette lumière était brillante. Elle suintait de l'amour. Et de la paix.

Alors je me suis plongé dans cette bonne vieille Bible.Mais je n'avais lu que l'Ancien Testament, la partie écrite avant la vie de Jésus.Je voulais faire mes PROPRES recherches.Je voulais découvrir parMOI-MÊME. Pas d'église, pas de religion, pas de paroles d'hommes. J'essayais juste de trouver ce Dieuqui était apparu à la Mer Rouge et avait sauvé Charlton Heston dans ce célèbre film.

Alors j'ai lu, et j'ai crié à Dieu."S'il te plaît, aide-moi."

Et j'ai lu, et j'ai crié. Et j'ai lu, et j'ai lu, et j'ai lu. Et j'ai pleuré.

Et puis...Il est venu.

Mes yeux étaient tombés sur le 53e chapitre d'Isaïe, un prophète qui a écrit vers 700 av. Il décrivait le futur Messie et comment il allait mourir pour les péchés du peuple.

"Mais il était blessé pour nostransgressions,

Il a été meurtri pour nos iniquités,

Il a reçu le châtiment de la paix,

et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris."

Et puis...Il est venu.

Le langage humain est inadéquat pour expliquer ce qui s'est passé à ce moment-là.

C'est comme si une vague d'amour et de paix s'était abattue sur moi, comme je ne l'avais jamais ressentie auparavant.

Une vague après l'autre d'amour liquide a déferlé sur moi et en moi et, en un instant, j'ai su que Jésus était réel. Et qu'il m'aimait. Et qu'Il avait fait tout cela...POUR MOI. Et que d'une manière ou d'une autre, Il était là, dans ma chambre de la cité Liddonfield, début septembre 1992.

Son amour s'est brisé sur moi et je suis né de nouveau.

C'était...non, ...IL était...accablant, et exaltant, et passionnant, et gentil. Et la paix. Il était, et il EST, la paix.

J'ai pleuré, pleuré et pleuré. Et je me suis délectée de son amour. Et je lui ai donné tout mon coeur, tout mon amour, et toute ma vie.

Et en un instant, ma vie a complètement changé.

D'un jour à l'autre, j'étais complètement différente.

Pas parfait.

Pas toujours ce que je voulais être.

Et pas toujours ce que je vais être.

Mais je n'étais certainement pas ce que j'étais avant.

Et tout cela, c'est grâce à Lui. Parce qu'il est l'amour.

Et depuis lors - il y a trois décennies -Il a été indéniablement fidèle.

Et tellement, tellement bon.

Je n'ai jamais regretté, ne serait-ce qu'une seconde, de lui avoir remis mon cœur et ma vie. Jésus. Le Prince de la Paix.

Il y a 30ans cette semaine, ma vie a radicalement changé. Et je ne reviendrai jamais en arrière.

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Électrocuté ...et puis!

David Nolent, Directeur de Top Chrétien site web, il travaille principalement sur la vision, l’innovation, les projets d’annonce de l’Evangile, les partenariats et les finances.

david nolentÉlectrocuté, j'ai vu la mort de très près...

J'étais tétanisé par le courant qui parcourait tout mon corps. Cela faisait déjà 40 secondes que j'étais électrocuté… cela me parut comme une éternité ! Je voyais les gens me regarder sans comprendre pourquoi j'arrêtais de jouer de la guitare et de chanter. Je me suis dit : "Si personne n'arrête ce courant, dans 2 secondes, mon cœur va lâcher.".

Une fête gâchée

Heureusement, Eric, le bassiste, cria : "Débranchez tout ! David se prend un gros coup de jus !". Et ce fut la délivrance. A cause du courant, ma guitare avait été collée sur mes mains, qui avaient été gravement brûlées. J'étais complètement sonné tel un boxeur qui prend un uppercut et qui tente de se relever. Nous étions en 1997, à Arras dans le nord de la France, plus précisément le 21 juin lors de la fête de la musique. Ce jour-là, j'ai vu la mort de bien près…

Bien sûr, au grand regret de mon groupe de musique, le concert en plein air a dû être annulé. Après avoir repris mes esprits et en attendant d'être soigné, je décidai de me promener dans les ruelles d'Arras pour écouter les autres groupes de musique. Cette expérience m'avait vraiment secoué dans tout mon être. "J'ai failli mourir", me dis-je. "Si j'étais mort, où serais-je maintenant ? Ce Dieu d'amour en qui j'ai toujours cru, qui est-il au fait ? Et pourquoi je crois qu'il est 'amour' alors que je ne l'ai jamais vu ?"

Une erreur de jeunesse qui fait mal

Je continuais à marcher quand mes pensées s'évadèrent pour me ramener à 2 ans plus tôt, à Evreux en Normandie. Je revis V. pleurer toutes les larmes de son corps. Je ne comprenais toujours pas pourquoi j'avais fait cela. J'avais juste voulu faire comme tous les jeunes de mon âge, avoir une première expérience, sortir avec quelqu'un. Mais il faut dire que, dès le départ, je n'étais pas bien convaincu de cette relation. Et l'inévitable arriva au bout d'un an, j'avais "cassé" avec elle avant de partir continuer mes études à Lille. Elle était brisée. Deux ans après, je n'arrivais toujours pas à me pardonner. Je n'étais pas en paix avec moi-même et avec Dieu. J'avais brisé le cœur de quelqu'un. S'en était-elle remise ? Je me sentais si coupable…

Un voyage inattendu

Six mois après l’électrocution, je partis en Angleterre pour terminer mes études d'ingénieur en tant qu'étudiant Erasmus. Je rencontrai Marc, un gars avec qui on parla de la Bible et de Jésus pendant de longues minutes. Je lui expliquai être contre la religion : selon moi, ce n'est pas en allant à l'église qu'on devient meilleur. Je lui partageai aussi ma réflexion : nous sommes tous pécheurs, moi le premier ; mais essayer de faire le bien est suffisant. Ce qu'il me partagea ensuite changea toute ma vie. Il me dit que la Bible n’amenait pas vers une religion mais vers une relation avec Dieu.

Vous avez un nouveau message

Il m’expliqua le message central de la Bible : non pas "Va à l'église" mais "Reçois Jésus le cadeau de Dieu !". Puis il me dit : "Jésus, c'est le Fils de Dieu qui s'est fait homme pour s'offrir en sacrifice à la croix, pour enlever notre culpabilité en prenant nos fautes.".

Quand il me dit ces mots, j'eus la conviction que c'était vrai et je sentis la culpabilité de tous mes péchés s'envoler ! Je ressentis immédiatement la présence de l'amour de Dieu et une paix indescriptible !

Ils se marièrent et…

Depuis ce jour, cette présence est toujours là et ma vie a complètement changé en positif. Et même si ce n'est pas facile tous les jours, je sais que Dieu est mon Père, qu'il est là et cela fait une grande différence !

Aujourd'hui, je suis marié avec la merveilleuse Iryna et nous avons 3 superbes petites filles, Maria, Anna et Elisa ! Nous allons dans une superbe église en région parisienne où nous rencontrons d'autres croyants qui vivent la même relation avec Dieu que nous.

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Guérie de la cécité

Par Shirley Potter

Cette grand-mère raconte comment Dieu lui a donnée une vision 20/20 dans son œil gauche après avoir été légalement aveugle.

112Je vivais au sommet de la montagne. J'avais un super boulot, je faisais beaucoup de voyages. Je rentrais tout juste d'une affectation spéciale à Washington DC, et c'est là que je voulais être sur mon cheminement de carrière.

J'ai dû travailler de longues heures, même certains week-ends, mais je croyais toujours en Dieu, lisais ma Bible à l'occasion et faisais mes prières.

Vous savez comment est la vie, tant de choses nous attirent à notre époque. J'ai pensé que durant tout le temps libre que j'avais le week-end, je méritais de me reposer. Je pourrais toujours me rattraper plus tard avec Dieu.

La cécité frappe

Le matin du 18 novembre 2004, ma vie a changé pour toujours. Je me suis réveillée et n'ai pu voir qu'une masse grise. En utilisant la vision latérale, j'ai pu trouver mon téléphone et appeler à l'aide. Je suis allée voir mon optométriste. Il a dit avoir vu des saignements sévères aux deux yeux et m'a envoyée immédiatement chez un ophtalmologiste. On m'a diagnostiqué une dégénérescence maculaire humide dans les deux yeux.

À cette époque, le seul traitement disponible pour les saignements était les brûlures au laser, alors j'ai commencé des semaines de ce traitement pour arrêter les saignements. Chaque fois que mon médecin pensait qu'il avait arrêté les saignements, j'avais des suintements jusqu’à la visite suivante, nécessitant encore plus de brûlures. Après des semaines de brûlures, mon médecin a arrêté tous les saignements. On m'a dit de rentrer chez moi, de laisser mes yeux guérir jusqu'à mon prochain rendez-vous.

Je suis allée habiter avec ma fille car je ne pouvais pas prendre soin de moi. Ce fut la période la plus humiliante de ma vie. J'avais toujours été une personne qui prenait la responsabilité de sa vie.

Bien sûr, je parlais à Dieu de mes problèmes, je Lui donnais même le soin de les gérer. Si je ne recevais pas de réponse tout de suite, je les reprenais, pensant « Dieu as-tu pensé à ceci ? ». Comment pouvais-je être aussi arrogante ? C'était une bataille qui était au-dessus de mes forces.

En attendant que mes yeux guérissent, je ne pouvais voir qu'un cercle noir entouré de couleurs. Quand je regardais les visages de ma famille, je voyais le cercle noir au lieu de leur visage. S'ils étaient assez loin, je pouvais voir leurs cheveux mais jamais leurs traits de visage. Je ne pouvais pas voir la télévision, quelle que soit la taille de l'écran. Je ne pouvais pas assortir mes vêtements, cuisiner mes repas, agir à ma guise ou même regarder dehors.

Pas d'amélioration

Enfin, le jour est venu de mon bilan de santé. J'étais excitée parce que le cercle noir s'était estompé et que je pouvais voir de la couleur. Alors que mon fils me conduisait à mon rendez-vous, j'étais tellement heureuse de pouvoir identifier les couleurs de camions ! Je savais que mes yeux s'amélioraient : « donnez-leur juste un peu plus de temps ».

Quand je suis allée voir mon médecin, il a fait une longue série de radiographies et d'examens. En regardant le tableau pour mesurer l’acuité visuelle, je ne pouvais même pas voir le grand E en haut du tableau.

Légalement aveugle

Enfin, l'infirmière nous a appelés, mon fils et moi, dans le cabinet du médecin. Il m'a dit que c'était le mieux que mes yeux ne seraient jamais et il a posé le diagnostic :

« légalement aveugle des deux yeux ».

Son infirmière nous a emmenés au dernier étage où il y avait différents articles qui pourraient m'aider à gérer mon handicap, une horloge parlante - un énorme engin qui ressemblait à un rétroprojecteur pour grossir considérablement les choses - des livres en braille, des livres audio. 

Ce fut une expérience horrible, je ne savais pas comment je pourrais m'adapter.

Ma foi en Dieu s'est tellement développée au cours de cette épreuve ! Je suis allée à l'église régulièrement avec mes enfants, j'ai écouté des enregistrements de la Bible et j'ai prié. Je ne pouvais pas accepter l'idée d’être aveugle pour le reste de ma vie. J'ai vraiment mis toutes mes peurs au pied de la croix. Je savais que par la grâce de Dieu, je pourrais supporter les défis auxquels je faisais face.

Dieu fait une promesse

Alors le Saint-Esprit m'a parlé. Je n'oublierai jamais où j'étais, la position de mon corps et le son de Sa voix. Il m'a dit que je reverrais ! C'était en 2005. Je me suis accrochée à cette promesse, la tenant près de mon cœur.

Je n'ai pas souvent parlé de mes expériences à cause des réactions des gens. Les gens, même ceux qui allaient régulièrement à l'église, me faisaient juste un sourire pitoyable, ils hochaient la tête et s'éloignaient. Ils semblaient penser que Dieu ne faisait plus de miracle. Mais je savais, et je croyais dans mon cœur que je reverrais.

Dieu tient Sa parole

J'ai dû quitter mon travail, emménager avec mon fils, mais je devenais chaque jour plus forte dans ma foi. Les années ont passé, aucune amélioration dans mes yeux mais plus de saignements. Ma foi n'a pas faibli ! Je savais ce que mon Sauveur avait dit, je reverrais.

En juillet 2011, je me suis réveillée et j'ai tout de suite su que mon œil gauche était en hémorragie. J'ai appelé mon médecin. On m'a dit que mon médecin était en vacances mais qu’il y avait un nouveau médecin dans le personnel, il pouvait me voir immédiatement.

Après avoir été examinée, on m'a dit qu'il y avait eu un nouveau médicament, approuvé par le gouvernement et qui venait de sortir le mois précédent. Ma clinique venait de recevoir leur première commande. C'était une piqûre qui serait donnée dans la partie supérieure de mon œil, cela arrêterait les saignements et remplacerait le traitement des brûlures au laser fait auparavant.

Je suis rentrée chez moi cet après-midi-là pour décider si je voulais ce traitement. J'ai pris la décision de l’essayer, qu'avais-je à perdre ? Je suis retournée le lendemain, j'ai reçu le traitement et, une fois de plus, j'ai été renvoyée chez moi. C'était six ans après que le Saint-Esprit m'ait dit que je reverrais.

La vision revient

Je n'ai pas vu tout de suite mais au cours des semaines suivantes, j'ai guéri lentement, très lentement. Quand je suis retournée pour mon examen, j'étais très excitée de pouvoir partager ce miracle avec mon médecin ! Cependant, quand je lui ai dit que je pouvais voir avec mon œil gauche, il a juste secoué la tête.

Il a dit qu'en raison du nombre de brûlures que j'avais, chaque morceau de ma macula était couvert de cicatrices, je ne pouvais pas voir. Mais je savais la vérité, je pouvais voir ! Je lui ai dit de mettre le diagramme des yeux en place et de me le montrer. Il m'a fait ce sourire condescendant, « bien sûr, Shirley », et il a tourné le tableau. J'ai pu lire à partir de mon œil gauche avec une vision de 20/20.

Le docteur ne pouvait pas le croire ! « Mais comment ? » marmonna-t-il.

J'ai dit : « Par la grâce de Dieu ! ».

Ils m'ont donc renvoyée pour d'autres radiographies car cela ne pouvait pas arriver. Ensuite, mon fils et moi avons de nouveau été appelés au bureau du médecin.

Il avait trouvé une minuscule tache sur mon œil qui n'était pas couverte de cicatrices, une tache si minuscule qu'il ne l'avait pas vue jusqu'à ce qu'il revienne et regarde à nouveau.

Seulement par la grâce de Dieu !

Dieu a mis six ans pour tenir Sa promesse de me permettre de revoir. Il tient toujours Ses promesses et elles se réalisent en Son temps, par Sa volonté et à Sa manière. Dieu fait toujours des miracles !

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Bob Marley ou Jésus ?

« … en quelques mois je suis passé d'une personne athée et perdue à un chrétien heureux et comblé »

bob-marley-156544 640Je m'appelles Nasser, j'ai 34 ans et je suis français d'origine algérienne avec un arrière plan musulman.

J'ai grandi avec mes quatre frères dans une famille modeste avec une merveilleuse maman au foyer qui avait foi en l'islam et un papa ouvrier qui travaillait dur mais. Malheureusement, il avait foi en l'alcool et à ses semblables.

J'ai beaucoup souffert de ça, à tel point que mes seules prières d'enfant étaient que mon papa arrête de boire et qu'il y aurait la paix à la maison. Puis, je me suis résigné à me dire que je n’étais pas né sous la bonne étoile et que la vie était ainsi faite.

Sa vie se dégringole

Vers 12 ans j'ai commencé à faire le Ramadan pour plaire à ma maman et à mes grands-parents. À 15 ans j'ai décidé d'aller à l'école coranique pour les mêmes raisons. J'ai appris à prier en arabe mais j'ai surtout appris tous les interdits de la religion qui me rendait paranoïaque.

Quelques mois plus tard je quittais donc cette école puis, petit à petit la religion musulmane. J'ai donc arrêté de suivre l'exemple de ma maman ce qui m'a amené, vers 16 ans, à suivre celui de mon père.

J'ai trouvé aussi mon refuge en la personne de Bob Marley qui avait subi le racisme, n'avait pas eu de père et qui prônait malgré tout la paix et l'amour mais aussi le rejet de la société.

Des festivals de reggae avec des hippies

À 19 ans, je me suis mis en couple avec une amie d'enfance qui deviendra ma femme et la mère de mes 2 magnifiques enfants. J'ai été un mari et un papa aimant mais loin d'être exemplaire parce que je pensais que tant que le frigo était plein et que les factures étaient payées je pouvais partir faire "la fête" tous les week-end avec mes amis et rentrer complètement alcoolisé quand tous le monde dormait ou pire partir des semaines complètes dans des festivals de reggae avec des hippies.

C'est à partir de 2016 que j'ai commencé à récolter les fruits de cette vie de débauche. J'ai fermé ma société de btp dont j'étais gérant pendant 6 ans et l'année d'après je me séparais de ma femme avec qui j'étais depuis 13 ans.

Mais comme j'étais aveuglé par l'ennemi ça ne m'a pas empêché de continuer de brûler la vie par les deux bouts.

Fin 2018 une amie qui me voit un lundi après un week-end très chargé (en alcool) me dit : « tu devrais te rapprocher de Jésus ».

Laisses-moi tranquille avec ton Jésus

Là, ma réaction a été directe : « oh laaaa... laisses-moi tranquille avec ton Jésus.  Si je dois me retourner vers quelque chose ce sera l'islam par rapport à mes ancêtres mais certainement pas vers Jésus. »

Elle me dit : « si tu veux je peux te laisser un nouveau testament quand même ».

Je lui ai dit : « si tu veux, mais je te préviens qu'il va prendre la poussière parce que je ne le lirais pas ».

À cela je part au travail, je monte dans ma voiture, j'allume la radio mais je ne captais plus aucune station. Au bout de quelques minutes de recherche je capte une prière dans laquelle on louait Jésus. "Oh Jésus est notre sauveur, c'est le plus grand etc..."

A la fin de cette prière la présentatrice nous dit : " vous étiez bien sur la radio RCF ",  et aussitôt je ne captais plus cette station, dont je n'avais jamais entendue parler.

En cherchant sur Internet j'ai découvert que la radio RCF c'est la « radio des chrétiens de France ».

Pas de poussière

Du coup la bible n'a pas eu le temps de prendre la poussière parce que j'ai commencé à la lire le soir même. Je suis rentré dans une période où je me posais énormément de questions, j'ai fait beaucoup de recherches sur internet, regardé des dizaines de témoignages sur You Tube des imams convertis, des miracles etc... plus je recherchais et plus Jésus devenait une évidence.

Je me suis rendu compte aussi que la vie que je menais depuis plus de 15 ans m'emmènerait partout sauf vers le bonheur. Quelques semaines plus tard (fin février 2019) j'ai décidé de me rendre à une assemblée évangélique (ADD de Pentecôte de Metz) par curiosité.

Touché par Dieu

J'ai été touché instantanément, j'ai compris que j'étais enfin sur le bon chemin et j'ai pleuré pendant toute la première demi heure. À la fin du culte, quand le pasteur a demandé si il y avait des visiteurs je me suis levé et j'ai dit avec la voix cassée : « j'habite à 500 mètres mais je reviens de très loin ».

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Libérer de la drogue pour une nouvelle vie

A 4

Mathieu Thoman

Tourner la page, repartir à zéro, sur de nouvelles bases plus solides et plus saines, c’est  ce que j’ai pu expérimenté en 2003, étant alors en pleine rupture avec ma famille, le monde scolaire et les institutions de mon pays.

A cette époque, une de mes sœurs, Rachel, m’encourageait à m’en sortir, à quitter le milieu de la délinquance et de la toxicomanie, mon quotidien depuis plusieurs années. Sa solution ? Faire appel à Jésus. Ce nom, je n’en voulais clairement pas. Je me définissais fièrement comme sans Dieu ni foi ni loi. Je n’en voyais ni l’utilité, ni le besoin.

Tout en respectant les personnes qui « ont la foi »--culture et éducation réunionnaise obligent--pour moi les chrétiens et les croyants en général étaient des gens qui ont besoin d’une béquille pour s’en sortir dans la vie, des « faibles ».

L’inscription surprise

Courant Octobre 2003, Rachel m’annonce avec un grand sourire qu’elle et ma mère m’ont inscrit à un rassemblement de jeunes chrétiens, le temps d’un week-end appelé « Espérance & Vie » à Saint-Pierre (Île de la Réunion).

J’étais tellement énervé… Mais j’ai dû accepter parce que ma mère, divorcée et à la charge de 6 enfants, cumulait deux boulots pour nous faire vivre et cet effort financier de sa part, je me devais de le respecter. J’ai tout de même mis un point d’honneur à leur faire comprendre que je n’étais vraiment pas motivé à participer à cet événement.

Loin de se démonter, ma petite sœur a même réussi à me convaincre de participer à une réunion publique qui se déroulait en plein air la veille du rassemblement jeunesse. Ce soir-là, sous l’effet de la drogue, je n’ai pas tout saisi de ce qui avait été dit mais j’ai été irrésistiblement attiré par cet appel lancé à la foule : « à tous ceux qui désirent repartir à zéro, être libre de la drogue, l’alcool, Jésus peut faire quelque chose pour vous, approchez-vous afin que nous prions pour vous et avec vous. »

C’est ce que j’ai fait après beaucoup d’hésitation, ne voulant pas être reconnu par mes compagnons de la rue. Quelqu’un a prié pour moi. Un miracle a eu lieu ! Pour la première fois depuis des années, je suis rentré à la maison sans passer par la case boîte de nuit, drogue et alcool.

Le lendemain, le miracle a continué : j’étais à jeun ! Ce matin-là, avec de plus de 300 jeunes, Greg Beggs, un missionnaire américain invité pour l’occasion, nous parlait de ce qui a motivé l’apôtre Paul à suivre Jésus. Suite à son intervention, un temps de prière nous était proposé.

Interpelé, je réalisais que Jésus était présent, je réalisais qu’il existait vraiment. Là, à ma place, je réalisais qu’il y avait un fossé entre la vie et l’éternité que me propose Dieu et ma vie actuelle. Pour la première fois depuis des années, j’ai parlé à Jésus. Je lui ai demandé de me pardonner mon indifférence à son égard, ma vie de drogué, mon égoïsme… Je lui ai demandé de venir briser mon cœur endurci, de sauver, de changer le cours de mon existence.

Il l’a fait.

J’ai été comme soulagé, libéré d’un fardeau intérieur. Plusieurs semaines après cette rencontre spirituelle avec Jésus-Christ, ma mère me faisait remarquer que je n’étais plus sous l’effet de drogue depuis un bon moment. Dans la même période, étant alors en pleine redécouverte de la Bible, j’ai lu un passage qui dit que celui qui est en Christ est une nouvelle création, les choses anciennes sont passées, tout est nouveau. C’est exactement ce qui était en train de se passer dans mon quotidien.

Être libéré instantanément de la drogue, de l’alcool et de la délinquance, cela peut sembler incroyable, miraculeux, puissant même. J’ai été comme « immergé » par la présence de Dieu jusqu’à parler une langue que je ne connaissais pas seulement 5 minutes après ma conversion.

On peut se dire : « waouh, puissant ! » Mais en réalité, mon témoignage, ma délivrance, « être rempli de l’Esprit » ne sont que la partie visible de l’iceberg. Ma conversion est en réalité le résultat de la consécration et l’obéissance de plusieurs disciples qui ont été les maillons d’une chaine pour me conduire à devenir moi aussi un disciple de Jésus.

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De l'occultisme à une grâce étonnante

Sylvie

A l'âge de 16 ans Sylvie L ,était pensionnaire dans un internat. Avec des copines, elles s'enfermaient dans une petite pièce pour des séances de spiritisme. Mais, ce qui a commencé comme un jeu d'adolescente a vite pris une grande place dans sa vie.

Avec une amie, elle commençait avec des cartes et elle lisait pleins de livres sur le surnaturel, sur le bouddhisme, sur la réincarnation, etc... "J'avais une grande attirance pour ces choses-là." admit-elle.

Alors qu'elle fréquentait toujours l'école, Gilles V, son futur compagnon faisait son service militaire. Un jour le jeune soldat rendit visite à son cousin, le voisin de Sylvie. Très vite il réalisa que Sylvie était plus intéressante que son cousin.

Les deux se sont mis à vivre ensemble. Gilles, viticulteur, travaillait avec Sylvie dans le vignoble de sa mère. Ils écoutaient sur RTL une émission de voyants. "Il prédisait l'avenir aux gens et ça m'épatait !" dit-elle.

Il a sorti un livre et un coffret de cartes. Sylvie en a acheté un.

"Par la suite je suis tombée dans l'engrenage et j'ai acheté des collections et des collections de cartes."

Il y avait des gens qui venaient chez elle lui demander conseil. Elle ne demandait pas d'argent. "Je croyais que je rendais service aux gens. Je croyais que je faisais du bien... Que j'étais quelqu'un de bien." Il en fut ainsi de 1990 à 2008.

Une question brûlante

Mais, un matin elle se leva, une idée fixe dans la tête : Dieu est-il d'accord avec ce que je fais et mes dons viennent-ils de lui ?"

"Quand on commence à toucher à ces choses là, on vit des expériences surnaturelles. J'ai vu parfois des choses assez surprenantes, d'où les questions qui me sont venues".

"Je me suis levée avec cette question-là et elle ne m'a pas lâchée de la journée".

Sylvie s'est connectée à internet sur YouTube et a trouvé une vidéo d'un pasteur Suisse, Alan Rich, qui s'était plongé lui-même dans l'occultisme. Il expliquait que ces pratiques ésotériques ne venaient pas de Dieu. Sylvie est allée ensuite sur son site internet.

Dans un échange d'e-mails qui a suivi, l'évangéliste lui a fait remarquer ce que le livre de Deutéronome dans la Bible disait de ces pratiques occultes.

"Ça m'a assommée" raconte Sylvie.

"Ce que j'ai retenu dans Deutéronome était 'Abomination'. Il n'y avait pas besoin qu'il me dise cinquante phrases ou cinquante versets".

Sur le site du pasteur, Sylvie a trouvé une vidéo qui expliquait comment recevoir le pardon du péché et être sauvé. Quand il invita les gens à prier pour recevoir le pardon et donner sa vie à Jésus, là, devant son écran d'ordinateur, elle à prié - et une nouvelle vie à commencé.

Gilles

Né en Champagne, Gilles a pris l’exploitation de ses parents et est devenu viticulteur.

"J'ai fait des bêtises comme tout le monde et au début ça ne me faisait rien. Mais à la longue j'étais troublé je me suis dit : C'est pas bien ce que tu fais."

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Une fois quand Dieu a agit...

En août de cette année, ce sera le quarante-huitième anniversaire de mon premier sermon « officiel. » J’ai appris que vivre ce que je prêche est beaucoup plus difficile que de le prêcher. Par exemple...

Phyllis et moi servions comme pasteurs assistants dans l’église ou j’ai grandi. Je travaillais à côté pour pouvoir boucler les fins de mois. Nous donnions une offrande au Seigneur à partir de notre salaire. Je ne me souviens pas des détails, mais je pense que nous étions payés deux fois par mois. Nous mettions 10 % de côté pour les donner au Seigneur à la fin du mois, mais on a toujours besoin de plus d’argent quand on est jeunes mariés avec un bébé.

Alors, nous finissions toujours par piocher dans ce que nous avions mis de côté et le reversions lorsque nous touchions notre salaire. Cela nous faisait à nouveau un trou dans les finances et nous courrions sans cesse pour essayer de le combler.

Le Seigneur nous a dit de Lui donner la première part, sans la ponctionner. « Oui Seigneur. » Ça semble facile, jusqu’à ce qu’on manque d’argent.

C’était un mercredi et il ne me restait plus que quelques pièces dans la poche pour tenir jusqu’au mardi suivant, qui était jour de paye. Le pasteur Jerry m’avait demandé de prêcher ce soir-là, alors j’ai préparé un sermon tremblant sur la foi. Je crois que j’essayais de me convaincre moi-même.

Après le message, Frère Deward m’a serré la main et m’a donné discrètement un morceau de papier. Un papier avec la photo de l’ancien président Andrew Jackson dessus. Vingt dollars valaient beaucoup plus à l’époque et cela nous a permis de tenir jusqu’à la paye sans mourir de faim.

Nous n’avions parlé de notre besoin à personne sauf à Dieu. Ce frère n’avait jamais rien fait de tel avant ce jour-là. Il n’y avait aucune raison spéciale pour qu’il le fasse à ce moment-là, si ce n’est qu’il a ressenti que Dieu le poussait à le faire. Ça c’est de la coïncidence, hein ?

Nous avons commencé à percevoir comment Dieu prendrait soin de nous si nous Lui obéissions. Voilà ce que je pense :

- Il est important de placer Dieu en premier et de Lui faire confiance pour la suite. Ce n’est pas seulement vrai pour l’argent, mais pour tous les aspects de notre vie. Dieu dit à Son peuple de Lui offrir les prémices de la moisson (lors de la fête de Pentecôte). Élie a mis la veuve au défi de préparer un gâteau pour Lui avant tout. Si Dieu n’avait pas pourvu elle ET son fils seraient morts. Il est significatif de voir que dans Actes 2, la moisson du monde commence le jour de la Pentecôte – les prémices

En Israël, tous les premiers nés étaient symboliquement donnés à Dieu.

- Placer Dieu en premier met notre foi au défi. S’il n’agit pas, « aïe, aïe ! »

- Placer Dieu en premier dans nos fiances donne une stabilité à cette partie de notre vie. Un pasteur a dit que lui et sa femme avaient décidé au début de leur mariage de donner à Dieu les premiers 10 %, de mettre de côté les 10 % suivants et de vivre sur le reste. Maintenant, bien des années après, les résultats ont payé.

- Offrir les prémices te place dans une position où tu dois faire confiance à Dieu. Tant se plaignent : « Je ne vois pas Dieu agir dans ma vie. » C’est peut-être parce que nous ne nous plaçons jamais dans des situations où nous avons à dépendre de Dieu ? Il est fidèle.

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Une rencontre désagréable, un résultat agréable

C’était vendredi soir et j’étais épuisé. Là, où nous vivions à l’époque, à Saint Maur, certains soirs, je m’installais dans mon fauteuil pour regarder NCIS. (J’aime Gibbs. J’aime bien voir des vieux gars frapper un peu les gens). Mais ce vendredi, je dirigeais une réunion, avec un autre pasteur, pour les nouveaux convertis et ceux qui s’approchaient de Christ.

Avant de commencer, le pasteur David m’a dit que nous devrions prier pour ceux qui le désiraient, après l’enseignement. Alors, à la fin, environs dix des quelque vingt personnes présentes se sont levés pour la prière. Je ne me sentais pas vraiment « l’homme de Dieu, de foi et de puissance » pendant que je priais. Ai-je mentionné que j’étais fatigué ?

Mais une jeune femme a attiré mon attention pendant que nous priions. Elle est tombée. Cela n’arrive pas très souvent en France et j’ai pensé. « C’est peut-être une charismatique. » Alors qu’elle était étendue sur le sol, son corps est devenu rigide, ses yeux se sont ouverts en grand et son regard est devenu fixe, comme un zombie. Hummm.

Ensuite elle a dit : « Je vous ai dit que je ne sortirais pas facilement. »

Et je me suis dit : « Finalement, je ne pense pas qu’elle soit charismatique. »

Maintenant, le scénario voudrait que nous prenions notre meilleure voix de chasseur de démons et que nous ordonnions fortement à cette chose de partir. Mais j’ai regardé autour de moi et j’ai vu ces jeunes convertis dont les yeux ressemblaient à des soucoupes, prêts à se précipiter vers la porte.

Alors, David et moi avons commencé à prier. Nous avons effectivement pris autorité dans le nom de Jésus, mais nous n’avons pas crié. Doucement. Pourquoi crier ? Si Jésus est là, ce n’est pas comme si c’était un match de foot. Il a déjà gagné d’avance.

Finalement, la jeune femme est revenue à elle. Elle était embarrassée quand elle a réalisé ce qui s’était passé. Je lui ai demandé de revenir le jour suivant pour que nous puissions la conseiller, parler avec elle et prier.

Dieu a fait le reste.

Une rencontre surprise

Je l’ai perdue de vue après cela. Cette église grandissait vite et j’étais souvent parti pour prêcher dans d’autres églises.

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30 ans à souffrir de TOC

jeremy-perkins-278351-unsplashPar Timothée Paton

Trente ans c’est long. Trente ans de souffrance psychique et de combat constant. Les TOC ne prennent jamais de congés. Ne vous octroient jamais de jour de repos. Vous tiennent captif chaque jour de l’année. Ne vous accordent aucun répit. Vous accompagnent quel que soit l’endroit où vous vous rendez.

Je crois que seuls les quelque 3% de la population qui en souffrent peuvent mesurer à quel point les Troubles Obsessionnels Compulsifs sont oppressants, déstabilisants, terrifiants.

On les mentionne trop rarement dans les médias et jamais dans l’Église.

La définition du TOC que donne le médecin français Christophe André est la suivante : une m aladie anxieuse assez sévère. Le patient souffre d'idées fixes, qui deviennent envahissantes, angoissantes et tyranniques. Le mode opératoire de ces troubles est toujours le même : une idée intrusive surgit (ai - je bien éteint la lumière ?) qui déclenche un e très forte angoisse. Il devient impératif d'aller vérifier. Et à chaque fois que cette interrogation obsédante ressurgit, le

malade va se rassurer avec ce rituel de vérification. Mais ce mécanisme va

rapidement tourner à l'obsession, les gestes rituels n e parviendront dès lors

à baisser le niveau d'angoisse que de courts instants seulement.

   Mes tous premiers souvenirs de TOC (bien avant que je ne sache qu’ils portaient un nom) remontent au début de mon adolescence. Jusqu’à l’âge de 14 ans, j’ai vécu une enfance normale, sans souci. Mon frère, élevé dans le même environnement d’amour et de sécurité, n’a jamais souffert de tels troubles.

Le probleme commence

Nous habitions paisiblement dans un petit appartement à Clermont- Ferrand, dans le Centre de la France.

Un jour où je m’apprêtais à sortir seul, je fermai la porte à clé, comme d’habitude. Je vérifiai que la porte était bien fermée. Puis je vérifiai de nouveau. Et encore. Plusieurs fois de suite. Jusqu’à ce que la poignée se casse.

Ce jour-là, c’est comme si au fond de moi un barrage venait de se fissurer, ouvrant la voie à des torrents d’eau qui ont bien failli m’emporter.

Au fil des ans, j’ai cru parfois couler tant la force de ces Troubles Obsessionnels Compulsifs me faisait perdre pied. Sans Jésus, il y a bien longtemps que j’aurais été balayé par les flots.

Les TOC ont imprégné toute ma vie. On pensait au début que ce ne serait que passager, un problème d’adolescence. Le problème est resté et n’a fait qu’empirer au fil des ans.

Je me suis mis à tout vérifier : les portes sont-elles bien fermées ? La lumière est-elle bien éteinte ? Le frein à main de ma voiture est-il bien serré ? Une liste de craintes irrationnelles sans fin…

S’inquiéter de la sorte est inutile

Ceux qui souffrent de TOC savent pertinemment au fond d’eux-mêmes que s’inquiéter de la sorte est inutile. On ne peut pourtant se défaire de telles angoisses. Dire qu’il est insensé de s’inquiéter ainsi ne change absolument rien : la frustration n’en est souvent que plus intense.

Pendant des années je me suis senti comme ‘responsable’ de tout ce qui, à mes yeux, n’était pas à sa place. Que ce soit un simple sac en plastique sur la pelouse d’un jardin public ou un objet sur l’étagère d’un magasin, légèrement en équilibre, prêt à tomber dans le vide.

C’est comme si je pouvais voir ce que les autres ne voient pas. L’ayant vu, la responsabilité d’intervenir s’impose à moi. Le ‘syndrome du sauveur’ en quelque sorte.

Jeune pasteur, je rendais souvent visite aux membres de l’église. M’asseoir à table avec eux provoquait de très fortes anxiétés : je voyais tant de choses dans leur maison à remettre en place, au ‘bon endroit’. Me concentrer sur une conversation devenait extrêmement difficile.

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