Destiné à la malédiction ? Pas de tout !
- Écrit par David Porter
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Je suis né le lendemain des seize ans de ma mère en 1962.
Alors que je n’étais âgé que de quelques mois, mon père s’est donné la mort par pendaison lors d’une crise « d’épilepsie ». Celui-ci avait régulièrement des crises mettant en danger la vie de ceux qui l’entouraient, moi y compris.
J’appris plus tard que plusieurs membres de la famille de mon père avait mis fin à leurs jours de la même manière, comme si une malédiction s’était abattue sur cette famille.
Ma mère, étant bien jeune et un peu dépassée, se résolue à se remarier.
Je fus élevé, par mon beau-père, dans la religion catholique et j’aimais les choses de Dieu que l’on m’enseignai; mon désir secret était de devenir curé.
J’étais un enfant timide, replié sur lui-même, subissant les insultes et les coups des autres enfants surtout par le fait que je ne portais pas le même nom que mes parents et mes soeurs, mais aussi par le fait que j’étais faible et non bagarreur.
Cela dura ainsi de nombreuses années et mon seul refuge était la religion, j’aimais me rendre au catéchisme et à la messe. Outre le fait que j’étais un enfant timoré je me rendais également compte que tout n’allait pas bien dans ma famille. De nombreuses disputes éclataient entre mes parents, devenant de plus en plus violentes.
Je me souviens de cette fois où la dispute fut particulièrement violente, et ce jour-là je me suis réfugié dans ma chambre et avec mon coeur d’enfant j’ai crié à Dieu afin que cela cesse, et Dieu entendit ma prière ; dans les minutes qui suivirent, le calme se répandit dans la maison, plus de dispute, plus de violence.
Dieu agit
C’était la première fois que je voyais Dieu agir, mais je l’ai vite oublié et enfermé dans un tiroir secret de ma mémoire.
Malheureusement je fus, à l’âge de dix ans, déçu par la religion. Moi, qui voulais devenir enfant de choeur puis curé, je fus déçu par cet homme qui m’enseignait la religion. Cet homme m’annonça tout simplement que cela ne servait à rien de croire en Dieu. Je ne juge pas cet homme, je pense, aujourd’hui, qu’il n’a pas su employer les mots nécessaires pour m’éviter de m’engager trop rapidement sur ce chemin.
Seulement cette déception eut un effet néfaste sur ma vie et cela pour de nombreuses années.
Ce fut l’année de mon entrée au collège, cette année a vu croître en moi de nouveaux sentiments, celui de la haine, celui de la rébellion envers l’autorité parentale, envers l’autorité religieuse et enseignante. Cette haine avait du s’accumuler en moi tout au long des années ou je subis des brimades.
Violence
C’est cette année-là, et pour la première fois, que je me suis mis à frapper un autre élève avec une telle violence, en l’enfonçant dans une poubelle. Personne autour de moi n’a bougé et je me suis fait, depuis ce jour, une réputation de quelqu’un de particulièrement violent.
Je piquais de véritables crises lorsque je me battais, ne regardant pas au nombre de ceux qui se trouvaient face à moi, prenant tout ce qui me tombait sous la main pour porter des coups.
Je me souviens de cette fois où ma mère, me voyant piquer une de ces crises de violence, voir de démence, m’a dit que je finirai comme mon père. Cela n’a fait que me faire replier sur moi-même, laissant la haine grandir dans mon coeur, me croyant incompris.
Rapidement, dès le début de mon adolescence, j’ai rejoint une bande d’autres jeunes et alors ce fut le début de mon apprentissage à la violence organisée, mais également ce fut là que je commençais à boire de plus en plus, consommant même de la boisson faite à base d’alcool à 90°.
A l’âge de dix-sept ans je fis mon premier coma éthylique. Ce fut à cet âge-là que je rencontrais une dame âgée, une chrétienne, qui m’invita à venir
entendre l’Évangile. Je n’y suis pas allé.
J’avais mis les pieds dans un véritable engrenage, côtoyant, en grandissant, toutes sortes de milieux tel que celui de la drogue, de la prostitution, du vol, le milieu de la nuit. J’étais incapable de garder un emploi, ni même un logement et ce fut lors d’un de ces temps où j’étais à la rue que Dieu me tendis la main pour la deuxième fois en mettant un Gitan sur ma route, qui m’invita à venir entendre l’Évangile sous un grand chapiteau.
Prison
Malheureusement je n’y suis pas allé et prenant mon sac à dos je suis parti sur les routes. Ce fut la déchéance.
Je me suis joint alors à une bande de voleurs qui écumaient la Bourgogne et cela me conduisit en prison. A ma sortie je revins dans ma ville, mais je n’avais plus rien, j’étais à la rue, allant de squatt en squatt. Je n’avais alors plus qu’une idée en tête, mettre fin à mes jours en me jetant dans le canal.
Alors que je me trouvais sur un banc, je me suis mis à dessiner un poisson à même le sol, c’était un souvenir qui remontait en moi, le souvenir qui venait d’un livre que j’avais lu par le passé : Quo Vadis. Un livre qui parlait des chrétiens. Pourquoi ce souvenir faisait-il alors surface à moi qui ne voulais plus entendre parler de religions.
Je crois qu’à ce moment bien précis j’étais en train de crier à Dieu. Et Dieu a entendu mon cri de détresse et Il m’a de nouveau tendu la main en mettant sur mon chemin deux autres paumés comme moi, mais qui avaient un logement.
Ces deux hommes, un soir, m’invitèrent à venir avec eux à une réunion de chrétiens et là pour la première fois j’entendis l’Évangile. Je revins régulièrement et très rapidement je fis des expériences avec Dieu.
Libération
Un soir le pasteur pria pour moi afin que je sois libéré de l’emprise de l’alcool qui détruisait ma vie, je fus instantanément libéré. Un autre soir je me suis mis à prier seul pour que Dieu me délivre du tabac, le lendemain alors que j’allumais ma première cigarette j’ai senti la main de Dieu se posait sur moi et je fus libéré également.
Dieu ensuite m’a guéri d’un genou qui se bloquait lorsque le temps était à l’humidité. Dieu m’a également délivré de l’emprise de l’occultisme qui me maintenait dans une certaine crainte et me faisant vivre que la nuit.
Libéré de ces liens je pus vivre une nouvelle vie.
Toutes ces expériences m’ont fait me rendre compte que Dieu m’aimait et je réalisais très vite le pourquoi de la mort de Jésus à la Croix. C’était pour moi !
Des passages de la Bible m’avait alors marqué, ceux parlant de la crucifixion entre deux brigands et celui d’Esaïe 53 : «Et Il a été mis au rang des malfaiteurs». Cet amour que je ne connaissais pas et qui m’a troublé au plus profond de mon être, a bouleversé ma vie.
Je dus me mettre en règle avec la société, pour cela je dus repasser par la prison, mais pendant les trois mois où j’attendis mon jugement Dieu ne m’a jamais abandonné mais Il m’a soutenu et a permis que je témoigne de ma foi en prison et lors de mon jugement.
Je fus relâché et je pus fonder une famille, moi qui étais opposé à tout genre de liens familiaux.
Dieu a fait preuve de patience envers moi et qu’Il m’a tendu la main à maintes reprises. Jésus s’est révélé à moi dans ma misère, au plus profond de ma détresse et malgré ma violence Il m’a aimé.
Patrick TROCME
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