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Un garçon de six ans prédit son avenir: footballeur Pascal Berenguer

PascalQuand les enfants rêvent, ils se voient en train de faire beaucoup de choses dans la vie : pilote d’avion de chasse, ballerine, vedette de cinéma ou peut-être joueur de football professionnel…

Pascal Berenguer a pu réaliser son rêve.

« Au CP, un jour le maître me demanda ce que je voulais faire plus tard ; j’ai répondu : footballeur professionnel. Il a dit : ce n’est pas un métier, ça, Pascal ».

Mais si.

Ce joueur de Tours FC est né dans une famille catholique. « J’ai toujours été attiré par le Seigneur, et c’est de mon plein gré que j’étais enfant de chœur dans ma petite église du village de Corte. »

Pascal a grandi dans le cadre splendide de Corte, en Corse. « J’ai vécu tellement de belles années et une enfance merveilleuse. Je construisais des cabanes, on allait à la rivière. On faisait des randonnées à la montagne. »

Destin ?

Quand les enfants rêvent, ils se voient en train de faire beaucoup de choses dans la vie : pilote d’avion de chasse, ballerine, vedette de cinéma ou peut-être joueur de football professionnel…

Pascal Berenguer a pu réaliser son rêve.

« Au CP, un jour le maître me demanda ce que je voulais faire plus tard ; j’ai répondu : footballeur professionnel. Il a dit : ce n’est pas un métier, ça, Pascal ».
Mais si.

Ce joueur de Tours FC est né dans une famille catholique. « J’ai toujours été attiré par le Seigneur, et c’est de mon plein gré que j’étais enfant de chœur dans ma petite église du village de Corte. »

Pascal a grandi dans le cadre splendide de Corte, en Corse. « J’ai vécu tellement de belles années et une enfance merveilleuse. Je construisais des cabanes, on allait à la rivière. On faisait des randonnées à la montagne. »

En ce temps-là, il avait l’intuition que "Quelqu’un de plus grand" guidait sa vie : « Je ne sais pas pourquoi, mais depuis tout petit je sens une présence au-dessus de moi qui m’a toujours protégé et dirigé dans mes choix. Les gens parlent de destin. Moi, je parle de la présence de Dieu. »

Sa maman avait une forte influence sur lui. « A l’âge de 16 ans, j’ai intégré le centre de formation de Bastia. Ma mère et moi étions très proches. Elle était institutrice. C’était quelqu’un que j’admirais et que j’aimais tellement fort que je ne voyais que par elle. J’étais tout le temps collé à ses pattes. »

Corte

Corte (wikipedia)

« Et bien sûr, quand elle apprend que je vais devoir quitter la maison pour essayer d’atteindre mon objectif, d’abord elle refuse. Mais plus tard elle cède et me laisse quitter le foyer. J’intègre donc le centre de formation (de Bastia) en août 1997 ».

Après cela, un drame bouleverse sa vie : « Au mois de novembre mon père se présente à la fin d’un entraînement avec mes responsables et m’annonce que ma mère est à l’hôpital dans le coma, qu’elle a été victime d’une rupture d’anévrisme, et qu’il faut que je lui dise au revoir avant qu’elle ne parte en urgence à Marseille se faire opérer, car elle est entre la vie et la mort.

« Et là, j’arrive à l’hôpital de Bastia, je vois ma mère branchée de partout, inanimée, et je m’effondre. Je demande pour la première fois au Seigneur de la sauver.

« A partir de ce jour-là, je me suis mis à prier quotidiennement. Elle subira deux très lourdes opérations, mais elle survivra, avec de lourdes séquelles. Ma mère restera presque un an à Marseille avec mon père pour se rétablir, mais au fil des années son état empirera, jusqu’à sa mort en 2008. En effet, sa santé s’était tellement dégradée que je ne la reconnaissais plus.

« Par la suite, j’en ai voulu au Seigneur de l’avoir sauvée pour la laisser ensuite dans un tel état. Mais je me suis éloigné d’elle de par le football dans lequel j’ai réussi à percer et à signer un contrat professionnel. »

Premier contract

Pascal a signé un premier contrat pour ensuite jouer deux ans à Istres puis dix ans à Nancy.

« J’appris par mon père que ma mère se considérait comme une miraculée de Dieu, qu’elle priait, et allait tous les jours à l’église. A l’époque, je n’accordais aucune importance à cela.

« Au départ j’avais honte de son infirmité. Mais j’ai fini par ouvrir les yeux et comprendre que si elle a été sauvée, si elle a pu vivre neuf ans de plus depuis la date de son accident, c’est grâce à ses prières et à sa foi en Jésus. Et maintenant, en y repensant bien, je sais que le Seigneur l’a gardée en vie pour qu’elle puisse vivre des moments merveilleux, comme le jour de mon mariage, par exemple.

« Elle a pu connaître sa petite fille Lou avec qui on l’a prise en photo. A cette époque malheureusement, j’étais concentré sur moi-même, sur ma petite personne de footballeur, et je m’étais éloigné du Seigneur. Je regrette tellement aujourd’hui de ne pas avoir profité des années supplémentaires de vie que Dieu lui a accordées pour parler avec elle de la Bible et de la foi en Christ. Je réalise tant à présent le bénéfice de ses prières à mon égard. »

Dépression

En 2005 Pascal se trouvait à Nancy, blessé au genou, « célibataire et au bord la dépression ».

« La mère d’un ami connaissait un prêtre, et je me suis décidé à retourner à la messe et à prier. Je passais des moments formidables à discuter avec le prêtre Claude, qui deviendra mon confident tout au long de mon passage Nancy.

« Quelque temps après j’ai rencontré Emilie. Elle a débarqué du ciel en provenance de Nice et là, quand elle a descendu l’escalier de l’avion, j’ai su qu’elle serait ma femme. » Le couple a maintenant trois filles : Lou, Milla et Romy.

« Les résultats sportifs se sont enchaînés. A Nancy j’ai vécu des moments exceptionnels, inoubliables. » A son arrivée à Nancy, le club lorrain frôlait la relégation en national. Mais le nouvel entraîneur, Pablo Correa, a remis le club sur les rails, et Pascal s’est épanoui en tant que joueur.

« J’avais de l’argent, de belles voitures. J’ai acheté une belle maison dans le sud. »

 « Lentement mais sûrement, sa montée en puissance coïncide avec celle du club lorrain, jusqu'à sa victoire en Coupe de la Ligue devant l'OGC Nice (2006) et ses aventures européennes en Coupe de l'UEFA 2006-2007 » selon Wikipédia. « L'abattage et le goût du combat de Pascal en font un coéquipier sur qui compter lors des matchs au couteau, ce qui ne l'empêche pas de marquer, ni de s'essayer aux frappes lointaines spectaculaires, qui finissent souvent sur le cadre » concluent les journalistes.

Ca n'allait plus

Les bons jours ne continuaient pas pour autant. « Pourquoi, quand tout va bien, on commence à délaisser le Seigneur, à ne plus prier, et inconsciemment à se détourner de Lui ? » Pascal s’interroge. Des problèmes d’ordre financier sont apparus : des placements perdus suite à la crise de 2008.

Au niveau sportif également : « Un changement d’entraîneur m’a contraint à quitter Nancy et à signer à Lens, où j’ai passé une année très, très difficile ».  

Puis une offre est venue, pas celle qu’il espérait, mais qui allait créer le changement qui introduirait une différence profonde dans sa vie. « Un jour mon agent m’appelle pour me proposer le club du Tours FC, qui semblait intéressé par mes services. Je raccroche, déçu intérieurement, se souvient Pascal. J’espérais qu’un club plus huppé s’intéresserait à moi. Mon amour propre en prend un coup mais finalement, je signe. »

« Après une très bonne année sportive, la situation du club est catastrophique. Tours n’a plus de président, le club est au bord de la liquidation, et moi, je me retrouve au chômage. » Et les problèmes de dettes ne s’arrangent pas non plus.

Un Prince qui l'aide

« C’est là que le Seigneur met Prince Oniangué sur ma route (actuellement à Reims). Je suis curieux, je discute avec lui sur sa foi chrétienne. Je l’écoute, je lui dis que moi, les messes, ça ne m’intéresse plus trop. Je m’y ennuie, c’est trop cérémonial. »

Prince l’invite un dimanche au culte Evangélique : « Là, je me retrouve totalement dans cette façon de louer le Seigneur par des chants, des prières, et dans cette communion très forte entre les personnes. »

« Et le plus important, c’est que Prince me parle de la Bible. Et je commence à la lire, à échanger avec lui sur certains passages. J’ouvre les yeux. Je me rends compte qu’il y a une différence avec ma pratique catholique. Tout cela me fait quand même un choc et je prends conscience du chemin qu’il me reste à parcourir. Je me souviendrai toujours de ce que Prince m’a dit : Pascal, tu as eu une accélération divine.

« Je me mets à prier, à venir au culte. Les bénédictions affluent de tous côtés. » En effet, sa femme est devenue enceinte de nouveau, sa situation financière s’est arrangée, le club du Tours FC a été sauvé de la faillite avec un nouveau président, un nouvel entraîneur, et il a signé un contrat de deux ans.

Des années auparavant, le maître du CP ne pouvait imaginer que Pascal accomplirait un jour son rêve de devenir joueur de football professionnel. Mais, Dieu a des rêves encore plus grands pour lui.

Puissance du Seigneur dans la détresse

« Le Seigneur m’a montré sa puissance alors que j’étais dans la détresse, mais je suis convaincu qu’il nous la montre au quotidien sans attendre que l’on soit dans la souffrance, car il est écrit dans Jérémie (29/11) : " …car je connais les projets que j’ai formé sur vous, dit l’Eternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l’espérance"».

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Dernière modification lemardi, 03 mai 2016 15:16
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