« Terroriste-Combattant pour la liberté » zappé par le doigt de Dieu
- Écrit par David Porter
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La mère de Stephen Lungu a accouché de lui quand elle avait 14 ans. Les choses se sont dégradées pour les deux après cela.
L’ado zimbabwéenne avait été obligée de se marier avec un homme de 50 ans. Un petit frère puis une sœur suivirent rapidement Stephen. La jeune femme s’est retrouvée avec trois enfants avant son 20eme anniversaire.
L’horreur régnait dans le foyer. L’enfant regardait son papa, un homme respecté dans l’église, battre sa mère. A l’église il était bien ; à la maison il était une bête sauvage.
« Nous ne sourions seulement que quand il partait pour le travail » se souvient Stephen.
Quand il a eu quatre ans, il a essayé d’intervenir pour aider sa maman, mais il a été poussé contre un mur. Alors que sa tête saignait, une rage brulait dans son cœur : « Quand je serai grand, je vais te tuer » s’était-il dit. « Je voulais le tuer tous les jours. »
Finalement sa mère n’en pouvait plus et elle s’est échappée dans une autre ville. Là, elle laissa son fils de six ans, Stephen avec son petit frère et sa petite sœur pendant qu’elle allait aux toilettes.
Elle n’est jamais revenue.
Les enfants attendirent des heures et finalement la police les trouva. Les garçons furent séparés de leur sœur et Stephen ne la revit que 39 années plus tard.
La misère dans l’orphelinat
Pendant quatre ans il alternait entre des parents difficiles et l’orphelinat. Pour lui et son frère l’orphelinat était pire que leur foyer tourmenté. Quelques-uns des garçons plus grands le battaient.
Quand il l’a dit au responsable, l’homme a demandé leur nom.
Seulement Stephen ne connaissait pas leur nom. Mais l’homme insistait, le fouettant de douze coups parce qu’il ne le disait pas. Stephen criait dans son cœur : « Dieu, si tu es là, je te déteste. Pourquoi Tu m’as créé pour souffrir dans ce monde ? »
Un jour l’homme le battait de nouveau mais Stephen s’était décidé de ne pas pleurer. Douze coups pleuvaient sur son dos mais aucune larme ne coulait sur ses joues.
L’homme était déterminé de le faire pleurer, alors il lui a donné encore douze coups mais Stephen ne pleurait pas.
Quelque chose a changé chez Stephen ce jour-là. « Quand un garçon ne pleure pas vous avez créé une créature dangereuse. Ces larmes que vous retenez, elles vous font mal. »
Finalement, à l’âge de dix ans, il en eut assez et se sauva de l’orphelinat pour vivre dans la rue.
« Dieu dans sa miséricorde a pris soin de ce jeune garçon » dit-il.
La guerre
A l’âge de dix ans il toucha pour la première fois à la drogue. Il avait onze ans quand il poignarda quelqu’un pour la première fois. Il fouillait dans les poubelles dans les quartiers blancs pour trouver de quoi manger.
Plus tard il s’est joint à un gang, « les Ombres Noires », qui était composé de garçons comme lui, venant de foyers brisés.
Dans le système racial de l’époque, tout le pouvoir se trouvait dans les mains des blancs et Stephen avait appris à détester tous les blancs. Il voulait les tuer : « Je disais, ‘vous tuez l’homme blanc d’abord, puis vous le saluez ! Un blanc qui parle fait de vous un esclave.’ »
Stephen se joint à un groupe que le gouvernement appelait « terroristes ». Ils se sont appelés eux-mêmes « des combattants pour la liberté. » « Nous avons combattu pour notre liberté. Nous n’étions pas des terroristes. Nous avons lutté pour ne plus être opprimés. »
Il apprit à placer des bombes dans les bâtiments et à combattre contre le gouvernement.
Quand il eut vingt ans, il allait avec des amis mettre des bombes dans une banque fréquentée par les blancs quand il vit un grand chapiteau. « Il y avait trois mille personnes dedans, louant Jésus. J’étais en colère parce que pour moi, Jésus était le Dieu des blancs. »
Il dit à ses hommes qu’ils allaient entourer le chapiteau et tirer là-dedans avec leur AK-47s. Mais avant, ils entrèrent dans la tente pour voir les gens qu’ils allaient tuer.
« C’est bien de donner deux minutes à Dieu » dit-il.
Une interruption imprévue
« Tout le monde chantait en chœur. Nous, nous chantions faux. Une jolie fille raconta comment elle est devenue Chrétienne ». Stephen fut surpris parce qu’il croyait que la religion était l’affaire des mamies.
Mais, le visage de cette jeune fille brillait.
L’évangéliste était noir. Il avait l’habitude déroutante de pointer son doigt quand il prêchait et Stephen ressentait qu’il le visait. Il dit à son ami d’à côté : « Pourquoi as-tu parlé au prédicateur de mes péchés ? » … « Ce doigt m’a agité ».
Le jeune homme se baissait chaque fois que le doigt pointait dans sa direction mais cela n’arrangeait rien. « Vous ne pouvez pas vous cacher du doigt de Dieu » dit-il.
Pourtant le message continuait. « Soudain je commençai à comprendre le sens du christianisme. Je pouvais m’identifier à ce Jésus. Il avait souffert de toutes les manières que je connaissais si bien. La pauvreté, l’oppression, la faim, la soif, la solitude. J’avais connu tout cela et lui aussi … mon salaire était la mort, mais Jésus avait payé le prix pour moi.
« J’étais convaincu (de mes péchés) et j’ai crié : ‘Dieu, aie pitié de moi … Dieu, je n’ai rien. Je ne suis rien. Je ne sais pas lire. Je ne peux pas écrire. Mes parents ne veulent pas de moi. Prends-moi, Dieu, prends-moi. Je suis désolé pour les mauvaises choses qui j’ai faites. Jésus, pardonne-moi, et prends-moi maintenant’ ….
J’invitai Jésus dans ma vie. Je devins une nouvelle créature. Le désir pour les drogues me quitta. »
Le jour suivant il est allé au poste de police pour confesser ses crimes. Apres l’avoir questionné pendant huit heures, il y eut un autre miracle. La police lui dit : « Si Dieu vous pardonne, nous vous pardonnons aussi. »
Stephen commença tout de suite à partager ce que le Seigneur avait fait dans sa vie avec les gens dans la rue et plusieurs vinrent au Seigneur. Il pouvait même voir son passé douloureux d’une autre manière.
« Dieu m’avait préparé par mes souffrances » dit-il. « Ma passion est de gagner des âmes et de marcher avec mon Seigneur Jésus. »
Le Seigneur lui a donné une épouse bien éduquée. « Il nous a mis ensemble pour un but » dit-il. Dieu l’avait aussi délivré de sa haine pour les blancs. Il eut une belle fille blanche.
Il prêche un peu partout dans le monde et il s’étonne de la manière dont Dieu s’est servi de lui. « Dieu peut prendre un moins-que-rien et l’envoyer partout. »
Un visiteur inattendu
Stephen a maintenant 71 ans. Il y a environ 20 ans de cela, une dame vint à l’une de ses réunions. Dieu la toucha. Elle resta après la réunion et elle insista pour parler avec l’évangéliste.
« Apres avoir écouté votre témoignage, je crois que vous devez être mon fils. »
Stephen expérimenta une autre guérison. Il pardonna à sa mère. Il prit soin d’elle jusqu’à la fin et prêcha à son enterrement. Plusieurs vinrent au Seigneur ce jour-là.
« Dieu peut vous donner la force pour pardonner et être réconcilié » dit simplement Stephen.
Source consultée : https://urbana.org/blog/stephen-lungu
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