Le fils de l’apôtre
- Écrit par David Porter
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Il y a un prix à payer durant des temps de visitation divine. Certains payent ce prix même au sein de leur famille
En 1930 l’anglais Douglas Scott est venu au Havre en France avec la puissance du Saint Esprit, prêchant d'abord dans I ‘hôtel de Mme Bioli puis dans des salles louées ici et la.
Une vague de réveil toucha alors la France.
Certains ont été guéris de cancer et d'autres maladies terribles. Des prostituées et d'autres gens d'une vie douteuse aussi bien que les gens ordinaires ont été visités par le Seigneur Jésus.
La fille du pasteur Galice du Havre se souvient des gens en ce temps-la qui venaient à la réunion en chantant, tellement ils étaient joyeux dans le Seigneur. «Remplis du zèle pour le Seigneur et ne connaissant ni honte ni crainte » ils témoignaient ouvertement du Seigneur à leurs parents et amis («Le Pentecôtisme au pays de Voltaire-George Stott).
Les Scott ont fonde beaucoup d'églises en France, puis ils sont allés au Congo durant la deuxième guerre mondiale ou ils ont vu la même chose, le nombre d'assemblées dans leur station missionnaire augmentant d'une manière époustouflante.
Si on compte les églises qu'ils ont ouvertes en Afrique du Nord, on peut dire qu'il y a eu des centaines de nouvelles églises qui ont été établies par ce ministère apostolique. (Certaines estimations disent 200 en France, 200 en Afrique et 9 en Afrique du Nord).
Ils sont revenus en France après la guerre et ils o n t continue a voir Dieu à I'oeuvre. Ils ont même porte le message en Afrique du Nord. Partout ils ont vu la main du Seigneur Jésus.
Mais il y avait un prix à payer dans leur famille. Et ce qu'on ne comprend pas toujours, ce n'est pas seulement les parents qui payent le prix mais les enfants aussi.
Voila I ‘histoire de Lionel, le fils ainé des Scott. C'est un récit de la grâce et de l’aide du Seigneur pour comprendre des choses qui n'étaient pas toujours compréhensibles à un enfant.
Dieu a prévenu Douglas et Clarisse Scott par une parole prophétique en 1938 qu'il fallait quitter la France et aller en Afrique. C'était difficile de laisser une oeuvre en plein essor, mais peut-être la plus grande difficulté était de quitter leur fils Lionel.
Sans parents
Ils étaient fiers de leur premier né de sept ans. II est né durant leur séjour à Dijon. La vie pour lui n'était pas trop facile. A sept ans, il avait déjà fréquenté trois écoles à cause du ministère itinérant de ses parents. Le jeune anglais parlait mieux le français que la langue de son pays.
Enfin les parents prirent une décision difficile: ils allaient laisser ce fils avec des amis dans I'ouest de l’Angleterre hors du danger des bombardements allemands sur Londres. Ils allaient prendre avec eux son petit frère pour un voyage périlleux en mer afin d'aller prêcher au Congo durant la guerre.
C'était une décision qui n'était pas facile a comprendre pour un enfant de sept ans. Ses parents lui manquaient beaucoup.
« Je me souviens du départ de mon papa » raconte-t-il. « J e me suis posé la question : que se passe-t-il ? » II se mit à apprendre I ‘anglais à l’âge de sept ans.
A cause de la guerre, il fallait deux à trois mois avant que des lettres arrivent de l’Afrique. II ne savait pas grand chose de ses parents pendant ces années-la,
Lionel est resté d'abord avec des amis Chrétiens, puis durant l'été, avec les parents de son père. Finalement il croyait avoir trouve un foyer avec une tante habitant Londres. Un an plus tard, elle est décédée.
« Je me suis demande ce qui se passait. » se souvient-t-il.
Sans un chez lui
Une cousine de 21 ans s'occupait de lui avant qu'il trouve un foyer chez une autre tante. II y est resté jusqu'a son mariage tout en passant I ‘été avec ses grands-parents chaque année. Un deuxième frère est ne au Congo, mais Lionel l'a vu pour la toute première fois quand son frère avait déjà cinq ans.
Tout cela soulevait des questions dans son esprit. « Pourquoi, le Seigneur me traite-ll ainsi ?
«Certains sont totalement dévastés par le sacrifice de leurs parents. lls sont mêmes devenus agnostiques.»
Mais le Seigneur ne l'avait pas oublie. Lionel avait pris une décision pour le Seigneur quand il était enfant. « Quand j'avais environ 14 ou 1 5 ans je suis allé a une colonie de vacances en France. Je me souviens qu'une fois le Saint Esprit est tombe sur notre groupe. Celui qui était a cote de moi (Jean-Pierre Vautier) a été baptise du Saint Esprit d'une façon extraordinaire. Cela a crée en moi le désir pour la même chose. »
Environ un an plus tard, Lionel aussi a été baptisé du Saint Esprit. «J’ai reçu I’ assurance que Dieu avait son oeil sur moi. »
Un évènement a la fin de la vie de son père reste comme un trésor. « C'était en 1966, I ‘année avant sa mort et papa prêchait a Rouen. Nous devions le rejoindre pour le culte du dimanche matin et j'avais mal calculé la distance, aussi nous sommes arrives en retard. La Sainte Cène avait déjà été servie quand nous sommes arrivés. Papa a arrêté la réunion et il a dit a tout le monde,
" Je vais donner la Sainte Cène a mon fils et a sa famille.' C'était la dernière fois que je l’ai entendu prêcher. »
Lionel a fait carrière comme directeur d'une école en Angleterre. II était actif dans son église comme ancien. II a garde un fort intérêt pour la France toutes ces années et il a toujours de bons amis en France.
Amour pour la France
« J'aime beaucoup la France--la cuisine, les valeurs familiales, etc. » (Par contre il n'aime pas la télévision ni le manque de politesse qu'on trouve parfois sur les routes). « J’ai toujours des amis là-bas. Plusieurs ont connu mon père. Je considère cela comme I ‘héritage reçu de mes parents, ils vivaient par la foi et bien sur ils ne nous ont pas laissé un grand héritage matériel. Mais ils nous ont laisse ces autres choses. »
Il prie toujours avec son épouse pour la France. Son désir est de voir un nouveau souffle du Saint-Esprit sur le pays. « Vu le sacrifice que ma famille a fait, ce serait vraiment dommage si le mouvement de Pentecôte était incapable d'aller de I’ avant.
« II y a un besoin d'une action renouvelé du Saint Esprit pour que la France puisse être aussi riche spirituellement qu'elle l’est matériellement. »
Douglas Scott est venu en France avec un appel qui résonnait dans son coeur et une attitude simple: « Nous sommes «sauves pour servir et c'est tout pour Dieu ou rien du tout (Le Pentecôtisme au Pays de Voltaire).
Malgré des hauts et des bas, son fils Lionel dit maintenant, après tant d'années, «C'est Christ en vous et parmi vous, Sa présence, qui fait toute la différence. »
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