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Une braise enflammée tombe son Coran

flame-1013280 1920Moussa Koné, petit-fils et fils d’imams, destiné à être le 13ième de la famille, était un élève studieux en matière de Coran. Un jour, lisant ce livre vénéré de l’islam avec son père, il lui posa la question suivante : « Si, ce soir, toi et moi, nous venions à mourir, irions-nous au paradis ? »

« Mon fils, je ne le sais pas. Et je ne peux pas le savoir, parce que le Coran ne dit pas clairement si nous pouvons aller au paradis. »

Plus tard, à la quête du salut éternel et intrigué par l’absence de réponse claire de sa religion à ce sujet, le jeune Moussa (Moïse) a commencé à sonder le Coran pour en savoir plus.

Après une étude attentive de neuf mois du Coran, Moussa est arrivé aux conclusions suivantes : Il n’y a aucune certitude du salut dans le Coran. Que la lecture de la Bible, comme Parole de Dieu, est conseillée par le Coran.

Le Coran affirme que Jésus est le Messie, le fils de Marie, l’Apôtre de Dieu, la Parole de Dieu, l’Esprit venant de Dieu, le Confident de Dieu et l’Honoré ici-bas et dans l’au-delà. Il a été crucifié et il est ressuscité.

Voilà quelques questions posées à Moussa par le correspondant de Victoire magazine, Guy Bergamini.

Comment Dieu s’est-il révélé à vous et de quelles manières ?

Après tous ces temps d’études du Coran, un soir, après avoir récité mes prières, j’ai demandé à Dieu de se manifester : « Dieu, montre- moi qui Tu es, manifeste-toi, dirige-moi vers Toi. » J’étais assis sur ma couchette, le dos plaqué contre le mur, mon Coran à la main et je lisais la sourate Ya-Sin.

Brusquement, j’ai vu une braise enflammée tomber sur la page de droite de mon Coran. Ensuite une deuxième, puis une autre, et encore, encore. Mon Coran a commencé à brûler.

J’étais médusé. Je ne ressentais aucune douleur, même quand la couverture s’est mise à flamber à son tour. Les cendres du Livre étaient là. J’étais comme électrisé par le spectacle !

La peur s’est emparée de moi. J’avais la certitude que je devais accepter Jésus comme Sauveur de ma vie et lui confesser mes péchés. J’ai fait le bon choix. Il a pardonné tous mes péchés d’impudicités, ceux de sorcellerie, et bien d’autres encore.

Pouvez-vous citer pour nos lecteurs quelques sourates (versets) qui affirment l’incertitude du salut de l’homme pécheur ?

Le Coran déclare que Dieu a décidé de remplir l’enfer d’hommes et de djinns (démons) à la fois. L’homme pécheur est rempli d’angoisse car il ne sait pas quelle sera la décision de Dieu à son sujet. La sourate 19 (Marie) déclare aux versets 69 : « Il n’y a personne parmi vous qui ne passera pas par l’Enfer : Car (il s’agit là) pour ton Seigneur d’une sentence irrévocable. Ensuite, Nous délivrerons ceux qui sont pieux et Nous y laisserons les injustes agenouillés. » Tout le monde ira donc en enfer…

Dans le Hadith Bokhâri, le prophète de l’islam dit : « … Tu peux te servir de mes biens, mais je ne peux te sauver du jugement de Dieu. Veille sur toi. » Si par contre le Coran ne me donnait aucune certitude d’être sauvé, il me donnait la certitude d’aller en enfer. La sourate 102 (At -Takathur) aux versets 6 à 8 affirme : « Vous verrez, certes, la Fournaise. Puis, vous la verrez certes, avec l’œil de la certitude. Puis, assurément, vous serez interrogés, ce jour-
là, sur les délices. »


Mais le musulman fidèle n’a-t-il pas des œuvres à placer dans la balance ?

J’étais arrivé à l’âge de trente-cinq ans avec des milliers de prières à mon actif mais était-ce suffisant pour faire basculer la balance du bon côté ? Dans la sourate 107 (L’ustensile), il est écrit dans les versets 4 et 5 : « Malheur donc, à ceux qui prient, tout en négligeant (et retardant) leur Salat. » Le mot salat signifie prière en arabe. Auraije assez prié ? Aurai-je fait suffisamment de bonnes œuvres ? Même assidu à accomplir chaque jour le maximum d’œuvres bonnes, il me fallait de toute manière aller en enfer… Et seulement après Dieu déciderait.

Vous affirmez, Moussa, que le Coran invite les musulmans à lire la Bible ?

Assidu dans ma recherche, après ma journée de travail, soir après soir après la prière de vingt heures, j’ai lu dans le Coran cette parole : « Dites : « Nous croyons en Allah et en ce qu’on nous a révélé, et en ce qu’on a fait descendre vers Abraham et Ismaël, Isaac et Jacob et les Tribus, et en ce qui a été donné à Moïse et à Jésus, et en ce qui a été donné aux prophètes, venant de leur Seigneur : nous ne faisons aucune distinction entre eux. Et à Lui nous sommes soumis. » Sourate 2 (Les Femmes) verset 130.

Continuant ma lecture jusqu’au verset 81, je découvre les paroles suivantes : « Certes, Nous avons donné le livre à Moïse (La Thora ou le Pentateuque) ; Nous avons envoyé après lui des prophètes successifs. Et Nous avons donné des preuves à Jésus fils de Marie, et Nous l’avons renforcé du Saint-Esprit… » Cela a été pour moi comme un début d’éblouissement. Dieu avait parlé au travers de Moïse, et au travers de Jésus (l’Evangile). Le Coran m’exhortait à ne pas faire de différence entre ces livres et le livre saint des musulmans.

Mais les musulmans n’affirment-ils pas que la Bible est falsifiée ?

Le Coran, bien au contraire, confirme l’immuabilité et l’infaillibilité de la Parole de Dieu. Plusieurs sourates mentionnent cette impossibilité : 4.161/162 ; 42.11 ; 21.7 ; 48.23… Quelqu’un qui a les écrits de Moïse a déjà la Parole de Dieu. Ce livre est venu de Dieu et ne peut donc pas être corrompu. La sourate 5 (La Table Servie), le verset 47 mentionne :

« Mais comment te demanderaient-ils (les juifs) d’être leur juge quand ils ont avec eux la Thora dans laquelle se trouve le jugement d’Allah ? » et le verset 50 confirme : « Et nous avons envoyé après eux Jésus, fils de Marie, pour confirmer ce qu’il y avait dans la Thora avant lui. Et Nous lui avons donné l’Evangile, où il y a guide et lumière, pour confirmer ce qu’il y avait dans la Thora avant lui, et un guide et une exhortation pour les pieux. »

Ce qui m’a aussi bouleversé, alors que j’entrevoyais une espérance, c’est le verset 72 : « Dis : « O gens du Livre (les musulmans), vous ne tenez sur rien, tant que vous ne vous conformez pas à la Thora et à l’Evangile et à ce qui vous a été descendu de la part de votre Seigneur. »

En vous appuyant sur les paroles du Prophète, vous affirmez que la Parole de Dieu était déjà donnée avant la fondation de l’islam ?

Non seulement je le confirme mais le Coran même mentionne que : « Si tu es en doute sur ce que Nous avons fait descendre vers toi, interroge alors ceux qui lisent le Livre révélé avant toi. La vérité certes t’est venue de ton Seigneur : ne sois donc pas de ceux qui doutent. Sourate 10 (Jonas) verset 94. Le Prophète est invité à prendre conseil auprès de ceux qui lisent le Livre révélé avant lui. Chaque musulman peut donc aussi le faire.

Comment le Coran présente-t-il Jésus ?

Il le présente comme celui qui n’a fait que du bien ; il guérit les malades, ouvre les yeux des aveugles, donne à manger aux gens et même ressuscite des morts. Lorsque que l’Ange Gabriel est venu visiter Marie, il lui annonce le « don d’un enfant pur ».

Contrairement à Mohammed que l’on présentait comme le fils d’Abdallah, Jésus est appelé « l’apôtre de Dieu », « l’Esprit de Dieu », « La Parole de Dieu (Kalimah) », « le Messie ». Jésus est présenté comme « un fils pur » c-a-d « un fils sans péché ». J’avais enfin trouvé dans le Coran un être pur qui se nommait Jésus (Issa). Même Mohammed avait besoin du pardon de Dieu. La sourate 40 (le Croyant) le mentionne au verset 57 : « Prends donc patience, Ô Mohammed, car les promesses de Dieu sont la vérité même : implore auprès de lui le pardon de tes péchés, et célèbre les louanges de ton Seigneur le soir et le matin. »

La crucifixion et la résurrection de Jésus sont des sujets de grandes controverses entre chrétiens et musulmans ? Qu’en est-il réellement ?

Les chrétiens affirment que Jésus a été crucifié et qu’au travers de sa mort, ils reçoivent le pardon de leurs péchés. J’ai trouvé des versets contradictoires dans le Coran. L’un affirme : « Et à cause de leur parole : « Nous avons vraiment tué le Christ, Jésus, fils de Marie, le Messager d’Allah »…Or, ils ne l’ont pas tué ni crucifié ; mais ce n’était qu’un faux semblant ! » Sourate 4 verset 156. D’autre part, la sourate 3 (La famille d’Imram) au verset 48 dit que Dieu ferait subir la mort à Jésus mais aussi le ressusciterait.

Ce qui est frappant c’est le terme « tawafa » qui est employé pour faire mourir, pour mort. Il est employé pour parler entre autre de : mise à mort pour toucher un but, pour le remboursement d’une dette.

Avez-vous un message pour nos lecteurs ?

J’invite les chrétiens à prendre à cœur l’évangélisation des musulmans. Ils n’ont, comme moi auparavant, aucune assurance quant à leur salut. Des millions d’entre eux vivent en France. J’invite les chrétiens à saisir l’opportunité de Dieu pour leur annoncer la foi véritable, le chemin qui mène à la vie éternelle, à aimer les musulmans de l’Amour de Dieu.


Moussa Koné a écrit son témoignage. Il est édité aux Editions Sénevé-Suisse.

Les versets cités : Le Coran / Editions Flammarion. France

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Dernière modification lemardi, 03 mai 2016 14:53

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