Votre attitude pue-t-elle? Ou brille t-elle?
- Écrit par David Porter
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QUATRE histoires puissantes qui nous défient.
NOTRE ATTITUDE VIS À VIS DU TRAVAIL
Le pasteur Andy Stanley raconte l’histoire d’un ami entrepreneur qui construisait des maisons.
Ses ouvriers travaillaient devant une maison et les toilettes du chantier étaient à proximité . Tout à coup, l’équipe a vu venir la camionnette du nettoyeur des toilettes du chantier.
Ils l’entendaient aussi parce que le son de la radio était fort.
Les ouvriers grognaient en eux-mêmes parce que le nettoyage des toilettes entraînait toujours une odeur abominable. Ce jour- là, un nouvel ouvrier faisait ce travail. Il avait l’air un peu bizarre avec ses tatouages et quand il entra dans les toilettes tous se résignèrent à supporter les émanations certaines.
Mais l’homme ferma la porte des toilettes et y resta longtemps. Les ouvriers l’ont entendu pendant qu’il travaillait. Au bout d’un moment, ils sentirent une odeur, mais cette fois-ci, elle n’était pas nauséabonde.
C’était ... bon et agréable !
Enfin l’homme est sorti et le patron voulut lui dire quelque chose. « L’odeur est tellement agréable que ça donne envie de l’utiliser ». L’ouvrier a répondu : « L’homme qui faisait ce boulot avant ne faisait pas du bon travail. Je vais veiller à ce que vous soyez bien servi dès maintenant. »
Le patron exprime son appréciation mais l’autre réplique : « Moi, je travaille pour Dieu. » Là-dessus, il est rentré dans son camion, remit la musique très fort (ils ont remarqué que c’était de la musique chrétienne) et il est parti.
Le patron quant à lui a pris un moment pour glorifier Dieu. Cet ouvrier avait un boulot sale, désagréable, avec probablement un salaire de misère. Et il l’a bien fait ... pour le Seigneur. Parfois, nos actions témoignent plus fort que nos paroles.
Comment faites-vous votre travail ?
NOTRE ATTITUDE VIS À VIS DE LA GÉNÉROSITÉ
B. Conley raconte l’histoire d’une femme qui avait de gros problèmes financiers.
Son mari avait été drogué et probablement avait abusé d’elle. Ils étaient divorcés.
Elle travaillait comme serveuse dans un petit restaurant fréquenté surtout par les camionneurs, probablement pour un salaire minimum afin de pourvoir aux besoins de ses enfants. Elle vivait dans un quartier défavorisé de la ville.
Pasteur Conley assistait le pasteur principal de l’église, et celui-ci avait à coeur de collecter une offrande pour la pauvre femme. Il ne dit pas aux gens de l’église le nom de la personne qui allait bénéficier de leur largesse parce qu’il ne voulait pas qu’elle se sente gênée.
Le pasteur Conley admit qu’il ne put s’empêcher de regarder la femme quand le panier d’offrande passa dans les rangs. Elle a prié, puis fouillant dans son sac, il avait l’impression qu’elle donnait tout ce qu’elle avait dans l’offrande.
Il a pleuré.
Plus tard, elle a pleuré quand elle a appris que l’offrande était pour elle.
Avons-nous ce même esprit de générosité ?
NOTRE ATTITUDE ENVERS CEUX QUI NOUS ONT FAIT MAL
Un pasteur raconte :
« J’ai prêché dans une réunion, et un homme s’est approché pour la prière. Cet homme, qui se disait croyant, m’a dit qu’il haïssait un autre homme depuis 20 ans. Il le détestait à un tel point que, s’il pouvait le faire sans être attrapé, il le tuerait.
« J’était choqué par sa véhémence et je lui ai demandé : ‘’ Mais qu’est ce qu’il t’a fait il y a si longtemps? ‘’
Il avait l’air sidéré par ma question et je l’ai posée de nouveau. ‘Qu’est qu’elle t’a fait, cette personne ? »
« Finalement l’homme bredouilla et il a dit : ‘ je .... je ne me souviens plus.’
« Pouvez-vous même imaginer une telle chose, vivant en esclavage au passé jusqu’au point de perdre votre avenir ? Je ne serais pas étonné d’apprendre que l’homme qui était l’objet de cette haine n’était même pas conscient de la situation.
« Quand vous gardez l’amertume ou que vous refusez de pardonner c’est comme si vous mangez une livre de poison pour les rats et que vous attendez que les rats meurent. » (Source : D. Deloney)
Mon coeur est-il libre de la prison de haine ?
NOTRE ATTITUDE VIS À VIS DE L’ÂGE
La petite femme de 92 ans était habillée à huit heures chaque jour. Ses cheveux et son maquillage étaient soignés, bien qu’elle soit aveugle.
Mais, quand son mari de 70 ans est mort, elle est partie vivre dans une maison de retraite. En arrivant, elle a attendu longtemps à la réception jusqu’à ce que sa chambre soit prête.
Elle attendit avec patience et bonne humeur. Une fois dans l’ascenseur où elle monta pour regagner sa nouvelle chambre, un ami lui décrivit la petite pièce où elle passerait les dernières années de sa vie.
« Je l’aime beaucoup » dit la mamie avec enthousiasme.
« Madame, vous n’avez pas encore vu la chambre. Attendez. »
« Cela n’a rien à voir avec la situation » répondit la femme âgée. « La joie est quelque chose que vous décidez à l’avance. L’amour que j’aurai pour ma chambre ne dépend pas de la disposition des meubles—mais de la façon dont je dispose mon esprit.
« J’ai déjà pris la décision que je vais l’aimer. C’est une décision que je prends chaque jour quand je me réveille. J’ai un choix ; je peux passer la journée en racontant des difficultés qu’ont les membres de mon corps qui ne marchent plus, ou je puis me lever et être reconnaissante pour ce qui marche toujours.
(auteur inconnu)
images : Unsplash, Julia Caesar; Flickr creative commons, Enokson