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« Je ne savais pas ce que cela allait me coûter »

MoodyDwight L. Moody (en haut à gauche) & John V. Farwell, avec 14 petit garçons, leur première classe de l’école du dimanche, 1876.

D.L. Moody était un évangéliste qui secouait le monde il y a plus de 100 ans de cela. Mais avant de prêcher, c’était un homme d’affaires en constante effervescence.

Il avait dans l’idée de devenir riche. Cependant il aimait le Seigneur et avait commencé une école du dimanche dans un quartier pauvre de Chicago. Il touchait souvent entre 1000 et 1500 enfants par semaine.

Mais on ne voyait pas beaucoup de changement dans la vie de ces enfants. Une classe de jeunes filles se montrait particulièrement difficile et désobéissante.

Cette semaine-là, le moniteur de cette classe, pâle et un peu découragé, vint voir Moody et lui dit : « J’ai eu une autre hémorragie aux poumons, le docteur dit que je ne peux pas vivre près du lac du Michigan, alors je vais à New York—pour mourir je suppose. »

L’homme était troublé et Moody pensait que la cause était la crainte de la mort. Mais en réalité il avait pris conscience qu’il n’avait jamais amené une âme à Christ dans cette classe de filles.

 

La reaction

Moody fut surpris parce qu’il ne s’imaginait pas que cet homme pensait autant au salut de ces filles. Moody n’avait jamais entendu quelqu’un parler ainsi et cela le fit réfléchir. Il lui a proposé de louer une voiture à chevaux et de se rendre dans les maisons particulières des filles pour leur parler individuellement.

« C’était un des meilleurs voyages que j’ai jamais fait sur terre » rapporta Moody, « Nous sommes allés chez une des filles et le moniteur lui a parlé de son âme. Il n’y avait plus de rires ! Elle avait des larmes aux yeux. Apres avoir expliqué le chemin de la vie, il a suggéré de prier et m’a demandé spécialement de prier pour elle. Je n’avais jamais fait une telle chose de ma vie--prier Dieu pour qu’une jeune fille donne sa vie à Jésus. Mais nous avons prié et Dieu a répondu à notre prière. »

Ils ont continué à voir les autres filles de cette classe frivole chez elles. Le moniteur montait difficilement les escaliers et tout essoufflé il expliquait aux filles le pourquoi de sa visite. Leur résistance céda au fur et à mesure raconta Moody, au plus profond d’elles mêmes elles cherchaient le salut. Cela continua environ une semaine et demie. A la fin de ce temps, le moniteur revint voir l’homme d’affaires à son travail, son visage brillait. « M. Moody, le dernier membre de ma classe a donné sa vie à Christ » le jeune homme exulta, et ils purent se réjouir ensemble.

« Le moniteur dut partir, alors j’ai appelé les membres de sa classe pour une réunion de prière » Moody s’en souvient émerveillé « et là, Dieu a allumé un feu dans mon âme qui ne s’est jamais éteint.

Un feu dans mon âme

« Ce soir là mon ambition de devenir un homme d’affaires accompli fut balayée, Dieu avait placé un autre désir dans mon cœur (si l’on m’avait dit ce que j’allais vivre ce soir là je ne sais pas si j’y serais allé). »

Le moniteur a parlé avec sa classe et leur a lu Jean 14. Ils chantaient, puis Moody et le moniteur ont prié à genoux. Au moment où ils se relevaient Moody fut étonné d’entendre une jeune fille qui priait à haute voix, puis une autre, et une autre encore et finalement toutes les filles avaient pu prier. L’évangéliste le raconta des années plus tard. « En sortant cette nuit-là je me suis dis : ‘O Dieu, je préfère mourir que de perdre la bénédiction que j’ai reçue cette nuit-là.

Le lendemain matin Moody est allé à la gare pour dire « adieu » au moniteur. Quelle fut sa surprise quand il vit toutes les filles à la gare, chacune individuellement avait décidé de dire au revoir à son moniteur. « Quelle réunion !. Nous avons essayé de chanter, mais tout le monde pleurait » Moody dit.

« La dernière fois que nous avons vu ce moniteur vivant, il se tenait debout sur la plate-forme du wagon, le doigt pointé vers le ciel, indiquant à cette classe que nous le rencontrerons là haut.

La plus grande lutte intérieure

« Je ne savais pas ce que cela allait me coûter » continue Moody. « Le monde des affaires ne m’intéressait plus. J’avais goûté un autre monde et je n’avais plus envie de gagner de l’argent.

« Puis les jours qui suivirent furent ceux de la plus grande lutte intérieure dans ma vie. Devais-je abandonner le monde des affaires pour m’adonner à un service chrétien ou non ? Je n’ai jamais regretté ma décision Quelle joie de mener quelqu’un des ténèbres de ce monde dans la lumière glorieuse et la liberté de l’évangile. »

Il y eut des centaines de milliers, certains disent peut-être un million de gens, qui se sont approchés pour recevoir Christ dans les réunions d’évangélisation que Moody a tenues plus tard.

Et si le moniteur de l’école du dimanche mourant n’avait pas eu ce fardeau pour sa classe … ?

(de La vie et travail de Dwight Lyman Moody par J.W. Chapman) Flickr, Creative Commons Google +Nilma Boston Rio Dwight L. Moody ( This photo belong's to Library of Congress )

Dernière modification lelundi, 21 novembre 2016 15:52

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