Un diplomate à l’école du dimanche
- Écrit par David Porter
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Vous ne trouverez pas souvent un diplomate en train d’enseigner à l’école du dimanche. C’est encore plus rare de trouver dans le même temps sa femme en train d’enseigner les petits.
Mais jusqu’à récemment c’était la passion d’Hermann et Sandrine Immongault. Le dimanche les trouvait travaillant avec les enfants à l’église Vie Nouvelle dans le 15ème arrondissement de Paris.
Hermann était jusqu’à très récemment Premier Conseiller de l’Ambassade du Gabon à Paris. Il est depuis peu parti pour une autre mission.
Son poste à Paris était très important puisque le Gabon est une ancienne colonie de la France et ils ont gardé des relations diplomatiques, économiques, culturelles, et sociales très fortes.
Douze mille Gabonais vivent en France et environ douze à treize mille Français vivent au Gabon.
Mais les Immongault, vous ne les trouverez pas seulement enseignant dans l’école du dimanche.
L’église se réunit dans une grande halle louée. Après la réunion vous les trouverez avec tous les autres en train de ranger les chaises et remettre les choses en place.
Hermann semblait déborder d’énergie et d’enthousiasme mais il n’a pas toujours employé cette énergie ni cet enthousiasme pour le Seigneur.
Il avait 37 ans quand il a été nommé à Paris pour son premier poste diplomatique. Mais, ce n’était pas tout rose. « Ma vie était instable » dit-il : Il y avait des péchés qui dominaient sa vie.
« Avant, bien que j’aie un contact avec la Parole de Dieu, mon cœur n’était pas touché. Je n’en ressentais pas la nécessité. » Depuis, il s’est rendu compte que quelque chose manquait dans sa vie.
« Quand je suis venu ici, j’avais besoin de trouver une assemblée, de trouver un lieu de prière, de trouver un lieu de communion fraternelle. »
Une collègue avait dit à sa femme Sandrine qu’il y avait une église dans le 15ème arrondissement à Paris où ils habitent. Elle s’y rendit une fois puis deux fois. Elle en parla avec Hermann et la 3eme fois il y alla avec elle.
Au début il gardait ses distances émotionnellement. Mais la deuxième fois il se produit une chose extraordinaire. « J’avais ce sentiment ! Dieu me disait : "- Ecoute, je t’ai souvent parlé, mais c’est la dernière fois que je te donne une telle occasion !" »
Hermann continue : « Depuis toujours, je sentais la bénédiction de Dieu sur moi. J’ai toujours été rebelle. J’ai toujours été ingrat. Je n’ai jamais su lui dire "Merci". »
Il se rendait compte qu’il avait une femme merveilleuse, des enfants, et il avait eu l’occasion de faire des études intéressantes et gratifiantes au Gabon, au Canada et en France. Mais, il n’était pas reconnaissant à Dieu.
Hermann dit : « J’ai senti qu’Il m’a dit (Dieu) : "Je te donne encore une occasion, mais c’est la dernière ! Il faut que tu la saisisses !" Alors cette occasion, je l’ai saisie ! J’ai suivi les cours de baptême. Je me suis fait baptiser. Je me suis investi dans la maison du Seigneur.
La grâce d’être moniteur de l’école du dimanche
« Il m’a accordé la grâce d’être moniteur de l’école du dimanche. »
Sa vie montre une nette différence. Il nous raconte :
« Ma vie d’avant était instable. Toute cette vie d’avant, c’était ma personnalité quand j’étais en Egypte, comme lors de l’esclavage du peuple de Dieu pendant 400 ans. Depuis que j’ai rencontré le Seigneur, c’est merveilleux !
Beaucoup de choses ont changé. J’ai beaucoup de confiance en mon avenir. Je ne m’inquiète pas du lendemain ! … »
Tout s’est mis à changer autour de lui. Ses trois enfants ont été touchés par le Seigneur. Ses parents ont visité l’église et ont entendu la bonne nouvelle du salut en Jésus. Sa mère s’est elle-même tournée vers Jésus et s’est ensuite fait baptiser. La sœur d’Hermann est venue en séjour et elle a aussi accepté le Seigneur.
Et le jeune diplomate apprend faire confiance dans le Seigneur dans tous les domaines de sa vie. Il raconte une histoire qui s’est passé dans le cadre de son travail : Une lettre très importante semblait s’être égarée.
Le stress était grand. « Je voulais avoir peur » mais il s’est dit : « Non, je n’aurais pas peur ! » Il a mis sa confiance dans le Seigneur et la fameuse lettre a refait surface le jour suivant.
Son rêve le plus beau ? « Être puissamment utilisé par Dieu. Il a mis en moi la capacité d’être pédagogue et le besoin d’enseigner, d’être moniteur. Je sais qu’il a mis ce don en moi pour l’enseignement. »
Et il le fait ! Que ce soit dans le cadre de son travail diplomatique ou dans le cadre de l’école du dimanche avec les enfants, il le fait (avec Sandrine) avec un amour pour le Seigneur et un enthousiasme, une joie, et une vision réelle pour ses élèves.
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