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Adoption: Un cadeau inespéré

kidsNathanaël fait tout le bonheur de ses parents,  Martial et Sylvie Ledrich de Metz. Ce couple a traversé et enduré de nombreuses épreuves avant de pouvoir serrer ce petit garçon dans leurs bras.

Quand l’enfant désiré ne vient pas, comment tenir ferme et garder sa confiance entre les mains du Seigneur ? Sylvie donne ici son témoignage, plein de force et d’encouragements sur la fidélité de notre Dieu !

"Déjà toute petite fille, j’aimais la compagnie des enfants et je prenais plaisir à m’occuper d’eux. L’idée de me marier, d’avoir des enfants, était quelque chose d’évident, de normal pour moi.

De plus, j’ai eu le privilège d’avoir une maman exceptionnelle. En tout, elle a élevé pas moins de neuf enfants! Et avec quel amour, quel don de soi…
Dans mon coeur d’enfant, je ne désirais que l’imiter.

Quelques années plus tard, j’ai rencontré le prince charmant, avec lequel je me suis fiancée avant de nous marier deux ans après, en décembre 1978.
Bien sûr, nous avions le désir de fonder une famille.

Malheureusement, la vie ne suit pas toujours le cours que l’on voudrait. Trois ans plus tard, nous avons appris que je ne pourrais pas avoir d’enfant.

Et durant sept années, des médecins spécialistes m’ont prescrit des traitements assez lourds (dont deux hospitalisations), avant de devoir faire un trait sur la possibilité d’avoir des enfants.

Ce fut très dur à accepter… C’était un peu comme un deuil à faire ! Il y a un vide, qui vous blesse et qui vous fait dire « Tu n’es pas comme les autres… tu n’es pas capable de mettre au monde un enfant », et on se sent inutile.

Vos amis ont des enfants… ils sont dans la norme, eux ! Et puis il y a cette attente de l’enfant imaginé, rêvé depuis toute petite, envié par notre amour.

 Et ce vide dans le foyer, pas de cris de bébé, pas de petit lit ! Combien il nous a fallu être fort et savoir résister à tout ce négatif et faire les efforts
nécessaires pour avancer. Dieu nous a beaucoup aidés et portés durant cette situation.

J’avais eu cette parole de la part du Seigneur en septembre 1984 : « Pourquoi empêcherais-je d’enfanter Moi qui fais naître, dit ton Dieu » (Esaïe 66/9).

Plus tard en 1987, après avoir eu le diagnostic final du spécialiste après une intervention où il nous annonça que j’étais stérile, j’ai reçu cette parole : « Je veille sur Ma Parole pour l’exécuter ».

Le plan de Dieu

Heureusement, Dieu nous a permis dans tout ce temps de « vide », de pouvoir aider dans son oeuvre. D’ailleurs, j’étais comblée dans un sens, car je travaillais une fois par semaine dans un club de quartier difficile, appelé le club « de la Bible ».

De nombreux enfants de la rue venaient chaque mercredi nous écouter, on leur racontait les belles histoires de la Bible, on leur chantait des chants
chrétiens, on organisait des petits spectacles pour eux.

Je fus animatrice dans ce club à Metz-Borny pendant 20 ans.

Quel paradoxe ! Dieu me donnait la joie d’avoir des enfants de la rue à mes côtés. Ces enfants pour la plupart n’avaient pas Dieu dans leur coeur, quelles ne furent pas les occasions ainsi de semer la bonne Parole de Dieu et de voir leur coeur transformé pour certains !

Bien sûr, il aurait pu y avoir en nous une certaine amertume due à la stérilité. Tout cela, nous l’avons rejeté, car nous voulions avancer dans la vie ! Pour notre foyer, nous sentions que Dieu n’avait pas fini son plan envers nous.

Vint alors le temps où nous avons souhaité adopter un enfant, et où nous avons décidé de nous lancer dans cette… carrière ! Jusque là, je ne m’étais pas sentie prête.

J’avais moi-même été adoptée et je savais depuis toute petite que ma maman (adoptive) avait beaucoup souffert pour m’élever ainsi que mes frères et soeurs, et je ne me sentais pas à la hauteur de la tâche !

Je me disais «maman, je ne pourrai jamais faire ce que tu as fait pour nous».

Mais, puisque je ne pouvais enfanter, Dieu lui, pouvait nous donner un enfant. Et combien de fois, notre couple s’est uni dans la prière et nous avons tout déposé aux pieds de notre Seigneur.

Le processus commence

Nous avons donc contacté les services de la D.D.A.S.S. (Direction Départementales des Affaires Sanitaires et Sociales) et nous avons procédé officiellement à une inscription en tant que demandeurs d’enfant.

Lorsque nous avons commencé les démarches administratives, la demande d’agrément, etc., nous avons été beaucoup éprouvés. Nous nous sentions comme perdus, incapables, seuls.

Au bout de neuf mois, nous avons enfin reçu l’agrément pour adopter un enfant de zéro à trois ans, j’avais 35 ans, mon époux 37. Nous avons donc soumis une demande à Médecins Sans Frontières.

Il y avait beaucoup d’enfants dans les orphelinats des pays de l’Europe de l’Est. Aussi nous avons commencé notre démarche dans ces pays. Nous avons essuyé un premier refus.

Nous avons renouvelé une deuxième fois notre demande à Médecins Sans Frontières, et de nouveau la porte s’est refermée.

Frustration

Nous ne comprenions pas. Cependant, nous nous interdisions de les forcer. Quand Dieu approuve les voies d’un homme, Il dispose favorablement son chemin, Il ouvre lui-même les portes.

Cinq ans sont passés, puis six. À savoir qu’au bout de cinq ans, l’agrément n’est plus valable dans les demandes d’adoption. Nous avons donc refait
toutes les démarches administratives.

Souvent, lorsque je me mettais à genoux pour prier dans notre chambre, je criais à Dieu, et cette année là, j’en étais à un point où je n’osais plus espérer.

Mais je continuais à lui demander « Si tu veux bien Seigneur, s’il te plaît, accorde-nous un petit garçon ou une petite fille ».

Un soir, le 1er novembre 2000, je décorais un panneau de chant pour les enfants, et j’essayais de dessiner des petites voitures et des avions…
Dans mon coeur je disais « jusqu’à quand Seigneur tarderas-tu ? ».

Le miracle

Ce que je ne savais pas, c’est que la D.D.A.S.S., avec le conseil de famille de l’État, avait décidé de nous confier un petit garçon de 2 mois et 4 jours,
abandonné par ses parents !

Le lendemain, ne sachant rien, je me suis rendue à mon travail comme à l’accoutumée. Pendant ce temps, mon époux qui était à la maison a reçu une
communication téléphonique de la D.D.A.S.S., lui disant qu’un petit garçon nous attendait à la pouponnière.

Oui, Dieu s’était approché de nous et nous avait exaucés ! Jamais, Il ne nous avait abandonnés.

La rencontre

Mon époux m’a donc contactée à mon travail et m’a appris la nouvelle. Dans ma tête, tout s’emmêlait, j’ai eu très peur ! Comment est-il, est-il en bonne santé le pauvre petit, a-t-il des cheveux ? Va-t-il m’accepter ?

J’ai quitté mon travail, je suis vite allée acheter un petit lapin en peluche douce, et j’ai marché hâtivement de la Gare au bureau de la D.D.A.S.S.
Mon époux m’y attendait, impatient !

J’étais trempée de sueur, d’inquiétude et de suspense… Nous avons été reçus dans le bureau où l’assistante sociale nous a accueillis et nous a
montré une petite photo de notre petit bonhomme dans un transat ! Il était tout triste, mais quel beau bébé !

Tout tournait dans mes pensées, une agitation positive !!! Un bébé comme cela, si beau ! J’ai dit à l’assistante sociale « il est trop beau cet enfant, ce n’est pas possible, je ne le mérite pas ».

Elle m’a alors reprise en me disant « Ne dites pas cela, Mme Ledrich, il est très beau pour vous qui êtes très
beaux. Il vous mérite ! ».

Mon époux a craqué et a pleuré, nous étions tellement émus ! Nous sommes ensuite partis pour la pouponnière.

Quelle aventure ! Six ans s’étaient écoulés depuis notre demande d’adoption, dix-neuf ans que nous attendions un enfant !

Nous sommes arrivés à la Pouponnière, et une psychologue est venue vers nous avec notre petit bout dans les bras. Comme ses yeux étaient pétillants, il nous contemplait avec un visage plein de surprise.

Nathanaël

Le premier jour où nous avons été parents, nous avons cherché un prénom pour notre fils, car nous avions la possibilité de changer le premier prénom qu’il avait reçu. Il y en avait tellement que nous étions perdus ! Oui, cela faisait vingt et un ans que nous attendions un tel moment.

Nous avons choisi le prénom de Nathanaël qui vient de l’hébreux, et qui signifie « Dieu a donné »… C’est le coeur de notre expérience !

Chaque nuit, il y avait en moi cet instinct de mère, je l’entendais dès le moindre cri et combien cettnouvelle vie remplissait notre maison.

Ainsi, nous réalisions que Dieu est capable de créer une situation nouvelle bénéfique en si peu de temps. Il peut faire exister ce qui n’était pas, du jour au lendemain !

Aujourd’hui Nathanaël est un jeune homme, un cadeau que Dieu.

Martial et Sylvie Ledrich (transmis par Claire Dupont)

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image: flickr, creative commons, Leonid Mamchenkov Parenting

Dernière modification lemardi, 03 mai 2016 15:23

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