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Le pouvoir de la vulnérabilité

Pierre Bergeron
Un guerrier dans l’âme, c’est ce que je suis.  Avant même de servir 21 ans dans les Forces armées canadiennes, déjà, j’avais adhéré aux principes qui régissent le guerrier :eduard-delputte-DezIqettd-E-unsplash1

• Respecter un code d’honneur de façon indéfectible.
• Ne pas être arrogant, car l’arrogance est une faiblesse qui peut être exploitée.
• Servir le peuple en défendant nos libertés et notre façon de vivre.
• Faire preuve d’empathie envers ceux que je protège.
• Ne jamais accepter la défaite tout en acceptant que la mort est inévitable.

Entretenir l’esprit guerrier et vivre sa vie à fond est un travail de tous les jours. Une bonne partie de ma vie s’est passée à foncer sans toutefois reconnaitre mes vulnérabilités; et ce, pour différentes raisons.  Cependant, durant les dernières années, j’ai commencé à comptabiliser ces moments vulnérables. Au début, je n’ai pu en nommer que quelques-uns.  Pourtant, en poussant ma réflexion, j’ai réalisé qu’il y en avait beaucoup plus que je pensais.

La maladie de Louise durant les six derniers mois, mes défis avec l’arthrose m’ont aidé à me donner la permission d’oser « réhumaniser » une partie de mon parcours.  Assumer sa vulnérabilité n’est pas une faiblesse. Après tout, l’apôtre Paul dans la Bible nous rappelle que nous expérimentons l’Évangile dans nos vies en même temps que la fragilité des « vases » qui la contiennent.  Donc, le fait de prendre un risque émotionnel en acceptant l’incertitude, ses faiblesses et ses limites, oser se montrer sous son vrai jour est une démonstration de courage.

À maintes reprises, j’ai été inspiré par une partie d’un discours que Théodore Roosevelt prononçait en 1910 libellé : « l’homme dans l’arène ».  Connais-tu ce texte ?
« Ce n’est pas la critique qui compte. Celui qui montre du doigt l’homme qui fait un faux pas ou qui explique comment on aurait pu mieux faire n’est qu’un observateur.
Le crédit appartient à l’homme (à la personne) qui lutte vaillamment dans l’arène le visage imprégné de poussière, de sueur et de sang, l’homme qui se trompe et manque souvent son coup…
Parce qu’il n’y a pas d’efforts sans erreur.  Mais celui qui lutte vraiment pour accomplir, qui connaît les grands enthousiasmes et les grandes dévotions; qui se dévoue à une grande cause…
Celui qui connaît, à la fin, le triomphe de l’accomplissement, et qui, au pire, s’il échoue, le fait en osant beaucoup… »

En fin de compte, être une bonne influence pour mes enfants, petits-enfants et collègues, n’est pas d’être le super père, grand-père et mentor en dénie de sa vulnérabilité.  C’est d’être authentique avec mes victoires en étant aussi capable de jeter un regard honnête sur mes imperfections, mes blessures et défaites.

Je veux témoigner à mes enfants, petits-enfants et amis, que vivre sa vie à fond, que ce soit au niveau personnel, spirituel ou professionnel, requiert une bonne dose d’engagement et de vulnérabilité.  Vivre pleinement, c’est entrer dans l’arène de la vie et oser livrer le combat avec audace et courage sans avoir la certitude sur la fin du combat.  C’est d’être conscient de sa vulnérabilité et reconnaître la réalité sans se laisser freiner ni paralyser par elle.
Bonne semaine et oser livrer le combat avec audace et courage !
www.cisleadership.com

Photo by Eduard Delputte on Unsplash

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