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La « mort » d’un motard « hors la loi »

pastorTerry Goff

J’ai fait mes premières expériences avec Dieu à sept ans quand la monitrice de notre classe de l’école du dimanche fit appel au pasteur parce que nous faisions trop de bêtises.

Le pasteur nous a parlé de notre manque de respect vis-à-vis de la monitrice, de notre église et de Dieu, lui-même. Il a conclu avec une invitation au salut et j’ai répondu de bon cœur. J’ai fait une expérience tangible avec le Saint-Esprit !

Quand j’eus dix ans Dieu m’a parlé dans une réunion de l’église et m’a dit qu’il voulait que je prêche l’évangile. J’étais très timide et la pensée de me lever devant des gens pour parler m’effrayait.

A cette même époque il y avait deux garçons bien connus qui étaient un peu plus âgés que moi qui ont déclaré que Dieu les avait appelés à prêcher et l’église était aux anges. Le diable m’a convaincu que si je parlais de mon appel, tout le monde penserait que je suivais simplement ces autres garçons.

Alors, je gardais cela pour moi-même.

Dieu loin de ses pensées

J’avais onze ans lorsque nous avons déménagé en Californie et notre famille n’assista plus régulièrement aux réunions d’une église. J’ai fait la découverte des sports et les autres commençaient à m’aimer pour mes talents athlétiques.

Bientôt, Dieu fut loin de mes pensées.

A l’âge de douze ans je touchais à la drogue et l’alcool. J’étais régulièrement sous l’effet des drogues et en plus j’ai découvert la pornographie. Ma vie dériva complètement.

En décembre 1978 mes parents ont décidé que nous avions tous besoin de quitter cette culture de Californie du sud pour retrouver une vie plus simple en Arkansas, mais pour moi il n’y eut pas d’amélioration. Nous habitions la rase campagne et je ne pouvais plus pratiquer de sport.

La situation économique de ma famille empira au point que nous avions presque tout perdu. Maintenant j’étais pauvre, impopulaire et il me semblait que j’avais perdu toute mon identité. Je suis tombé en dépression et j’étais accro aux drogues.

A l’âge de 15 ans, je commençais à être visité par des esprits démoniaques qui m’appelaient par mon nom. Je les voyais dans ma vision périphérique.

A seize ans, j’ai quitté l’école et je me suis immergé dans un style de15356779985 3c8017dab8 m vie motard, hors-la -loi. J’étais violent et impliqué dans beaucoup de bagarres. J’étais en proie à de tels accès de rage que je perdais conscience et je n’avais aucun souvenir de ce que j’avais fait pendant plusieurs minutes.

Haine et violence

Je pesais environ 120 kilos à l’époque pour une taille d’environ 183 cm. J’étais très fort et je pouvais courir huit kilomètres. J’avais tant de haine et de violence en moi qu’elles consumaient ma vie.

J’avais peur que dans un accès de colère je pourrais accidentellement tuer quelqu’un, mais je ne pouvais pas me contrôler. Bien que j’essayais de mieux faire, tous les jours je faisais la fête, me bagarrais, volais et disais des vulgarités.

Les gens de ma petite ville ne voulaient pas que je sois avec eux, surtout parce qu’ils avaient peur de moi. J’étais incontrôlable et je pensais de plus en plus au suicide comme seule issue.

Plusieurs fois, je me suis assis, avec le fusil de chasse sous le menton, cherchant le courage de tirer, mais chaque fois j’hésitais, pensant à la douleur de ma mère. Bientôt, même cet argument s’est estompé parce que je me suis dit qu’elle irait mieux si je n’étais pas là.

Pourtant, alors que ces derniers obstacles au suicide tombaient, je me suis souvenu de ce qu’on m’avait enseigné concernant l’enfer et je savais que si je m’ôtais ma vie l’étang de Feu serait mon destin.

En quelque sorte cela m’a enlevé mon dernier espoir (le suicide) parce qu’il semblait que la seule issue d’une vie gaspillée était bloquée. Je n’avais aucune espérance.

Je n’oublierai jamais le 14 septembre, 1984. Bien que la présence démoniaque avait augmenté au point que je n’avais qu’à fermer les yeux pour que les démons m’appellent par mon nom, il y avait maintenant une nouvelle voix qui commençait à m’appeler.

Quand les démons me poussaient au bord de la folie, cette nouvelle voix me parlait, m’appelant par mon nom et même m’appelant « fils ». Quand j’entendais cette voix-là, un calme incroyable m’envahissait.

Ce qui arriva cette nuit de septembre changea tout. Ma mère m’avait donné une Bible un an auparavant pour mon 20ème anniversaire. J’ai remercié ma mère ai pris cette Bible et l’ai placée sur une étagère. Je ne lui avais prêté aucune attention.

J’ai touché le fond cette nuit-là. Je suis allé faire la fête comme d’habitude mais les drogues ne me faisaient rien de tout. Je suis retourné à mon appartement, sachant que quelque chose devait céder.

J’ai pris la Bible que ma mère m’avait donnée et je l’ai ouverte. J’ai lu ces mots : « Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi. »

Une sorte de moine ?

Tout d’un coup, je crus comprendre. Si je donnais ma vie à Dieu, ce sera comme un suicide. Je pourrais terminer mes jours comme une sorte de moine, ma vie, un sacrifice vivant pour le jour de ma mort.

goffJe me suis agenouillé et j’essayais de prier, mais j’étais tellement loin du Dieu de mon enfance que je n’avais aucune notion de comment m’approcher de Lui. Alors, je lui ai donné mon nom, mon adresse et une petite description de qui j’étais.

Puis, je lui ai dit : « Dieu, si tu peux m’entendre, j’aimerais passer un accord avec toi. Si tu veux de moi et si tu as un usage pour cette vie qui est tellement déboussolée, tu peux la prendre. »

Rien ne semblait différent après la prière à part le fait que j’étais décidé à garder ma part de l’affaire. J’avais conscience que je devais le dire à quelqu’un avant de reculer.

Il n’y avait pas grand monde éveillé à une heure du matin le vendredi soir qui aimerait entendre parler de la décision que j’avais prise. Je ne voulais pas réveiller ceux qui risquaient de s’intéresser à ma décision (ma famille).

C’est pour cela que je me suis retrouvé dans un tout petit magasin qui restait ouvert 24 heures sur 24. Ils vendaient de petits encas et de l’essence. La jeune caissière me salua avec la question : « Que se passe-t-il ? »

Avant que je ne m’en rende compte les mots sortaient de ma bouche : « Je connais Jésus et je lui ai donné ma vie ce soir. » Soudain, c’était comme si une vague du Saint-Esprit a traversé chaque fibre de mon être et les années de péché et de honte ont été lavées dans un torrent de larmes.

Dieu m’a délivré instamment des addictions qui m’avaient lié et il a chassé des années de haine avec une inondation d’amour dont seulement lui a le secret. Je ne peux pas vous dire si j’ai payé la boisson que j’allais acheter. Je ne suis même pas sûr de la manière dont je suis retourné chez moi, ce soir-là.

Tout ce dont je me souviens est d’avoir pleuré jusqu’à ce que je dorme et de m’être réveillé le matin suivant avec une joie et une paix que je n’avais jamais connues de toute ma vie.

Je lui avais demandé de prendre ma vie et il l’a fait mais il m’a offert une nouvelle vie à sa place !

A la fin du mois de décembre cette même année, quelques mois après ma conversion, Dieu m’a visité dans un rêve pour me faire savoir que l’appel qu’il avait placé sur ma vie n’avait pas changé et il voulait toujours que je prêche sa parole.

Je ne voulais pas et j’ai essayé d’argumenter avec lui mais il m’a rappelé mes mots : « Si tu peux te servir de cette vie, elle est à toi. »

Ce janvier-là, j’ai prêché pour la première fois et en janvier 2015 j’atteindrai les 30 ans de ministère par son Esprit. En 1988 Dieu m’a donné l’autre amour de ma vie, ma merveilleuse femme, Cherie, qui est ma partenaire en tout. Il nous a donné deux fils. Ma vie est toujours à lui et tout ce que j’ai vient de lui. A Dieu soit la gloire.

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 Photo: www.flickr, creative commons, Roderick Eime Extreme Motorcycle Tours

 

Dernière modification lemercredi, 16 septembre 2015 12:29
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