Code Da Vinci: réalité ou invention d'Hollywood?
- Écrit par Jim Garlow
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DAN BROWN OFFRE UN CADEAU À L’EGLISE
Le film (et le livre) « le Code DaVinci » offrait aux chrétiens ont une grande opportunité de partager leur foi—et d’aiguiser leur propre croyance.
de Jim Garlow (co-auteur du livre « Décrypter le Code Da Vinci » de Victor Books)
Quand j’ai entendu parler du livre « le Code Da Vinci » il y a quelques années, je me suis imaginé que personne n’accréditerait les prétentions ridicules de Dan Brown—y compris l’affirmation selon laquelle Jésus se serait marié avec Marie de Magdala et qu’ils auraient eu un enfant. Après tout, pensais-je, c’est juste un roman ! Pure fiction.
J’avais tort.
Le livre s’est vendu à plus de 40 millions d’exemplaires et il en est sortie une superproduction d’Hollywood dans le courant du mois de mai.
Et… beaucoup de gens croient l’histoire.
Alors, comment les Chrétiens doivent t-ils répondre, surtout que le film place le Code en tête de toutes les conversations culturelles ?
En choisissant d’agir d’une manière stratégique, les Chrétiens seront en bonne position pour répondre aux questions des chercheurs de vérité.
Ma préoccupation principale : les chrétiens sont-ils préparés à répondre à la question : qui est Jésus ? Sommes- nous préparés à argumenter la fiabilité du Nouveau Testament ?
C’est une grande occasion d’aiguiser notre propre foi en approfondissant notre connaissance biblique et historique.
J’irai même plus loin en disant que Dan Brown ainsi que son roman—et maintenant le film—ont rendu un grand service à l’Eglise.
Une porte ouverte aux apologètes
Dans toute discussion d’apologètes, 1 Pierre 3 :15 est souvent cité, dont voici le conseil : «étant toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect, devant quiconque vous demande raison de l'espérance qui est en vous. » Ce verset est normalement cité en relation avec ceux qui reçoivent notre « réponse »- -les incroyants. J’aimerais pourtant me concentrer sur la première partie, qui mentionne le fait d’être préparé.
En 2004, avec Peter Jones, nous avons écrit le livre « Décrypter le Code Da Vinci » (Victor Books). Après une interview en direct sur la chaîne de télévision CNN- pour parler du livre- nous avons croisé un présentateur dans le couloir qui demanda : « Je ne veux pas être indélicat ou grossier, mais Jésus avait-il des rapports sexuels avec Marie de Magdala ? »
Aucun cours d’évangélisation ne m’a appris qu’une discussion à propos d’une soi-disante « vie sexuelle » de Jésus aurait pu être une introduction à une discussion avec un incroyant.
J’aurais préféré quelque chose de plus facile comme : « Quelles sont les quatre lois spirituelles? » Mais ce n’est pas ce que le présentateur demanda—et normalement ce n’est pas ce que demanderont les gens qui cherchent la vérité quand il s’agit du Code.
Cette question—et d’autres identiques qui peuvent être posées—illustre ce que je veux dire quand je parle du cadeau de Dan Brown à l’Eglise: Nous avons une raison importante de nous préparer au dialogue
Apprendre à décrypter Da Vinci
Les questions clefs relatives au Code ne concernent pas l’histoire de l’art ni les détails de la vie de Leonardo Da Vinci (A savoir : Da Vinci n’avait pas de « code » ; les historiens de
l’art sont autant frustrés par les
fausses déclarations de Dan Brown
que les théologiens catholiques et
évangéliques). Les sujets clefs sont historiques et théologiques.
Le Code Da Vinci prétend que Jésus n’a pas été reconnu comme étant divin avant le 4ème siècle, que sa divinité a été une « invention » du Concile de Nicée en 325--établie pour des raisons purement politiques—et fut adopté au cours d’ « un vote serré. »
En fait, le vote fut écrasant, probablement 218-2. Leur action n’était pas non plus une déclaration. » C’était l’affirmation d’une vérité pour laquelle les Chrétiens étaient disposés à mourir depuis 300 ans.
Et puis, le code prétend que Jésus a été marié à Marie de Magdala. Mais dans cette affirmation, il n’y a pas un iota de crédibilité, pas même le fait que Jésus ait été marié—ni dans le Nouveau Testament, ni dans les écrits des premiers pères de l’Eglise, ni même dans les écrits des gnostiques, qui fascinent tellement Dan Brown.
Pourtant, l’assertion du mariage va amener beaucoup de croyants à examiner des textes de Nag Hammadi. Il y aura probablement des milliers de Chrétiens qui vont étudier l’évangile de Philippe—ainsi que d’autres découverts par Nag Hammadi—pour la première fois.
On va probablement parler de l’évangile de Thomas, et aussi de la source « Q » qui n’a jamais été vue, ni découverte. Et quel en sera le résultat ? S’ils l’étudient avec soin, ils auront une révélation plus profonde de l’autorité et la fiabilité du Nouveau Testament.
Des chrétiens qui n’y ont jamais pensé vont apprendre comment ces livres ont été assemblés.
Le film dit que Constantin, par le concile de Nicée, a demandé et financé une « nouvelle » Bible au cours du 4ème siècle. Les croyants seront obligés d’examiner la revendication de Constantin qui aurait enlevé les évangiles originels pour les remplacer par Mathieu, Marc, Luc, et Jean--tout cela pour des raisons purement politiques.
Est-ce vrai? Bien sûr que non. Le fameux Concile de Nicée ne s’est jamais prononcé sur le contenu du Nouveau Testament.
L’intrigue ne s’arrête pas avec une analyse du texte. Dan Brown prétend que l’Eglise faisait une campagne de diffamation contre les femmes—surtout en diffamant Marie de Magdala. Vrai ? Non.
Mais pour arriver à cette conclusion, vous devez examiner la confusion créée par Grégoire le Grand quand il a associé Marie de Magdala de Luc 8 avec la femme pécheresse ou prostituée de Luc 7.
Dans ce processus, vous allez découvrir le rôle important que Marie de Magdala tenait dans la Bible—comme premier témoin de la Résurrection.
Les lecteurs et ceux qui verront le film seront choqués lorsque Dan Brown prétend que l’Eglise a tué 5 millions de femmes durant le Moyen Age—parce qu’elles étaient « jugées » comme
étant des sorcières. Une étude suivie
révèlera qu’il ne s’agissait pas de
5 millions, mais plutôt de 50,000 « sorcières ».
On découvrira que c’était moins l’Eglise que le gouvernement—et que plus ou moins 20% de ceux qui ont été tués n’était pas des femmes mais des hommes.
Et on va apprendre que l’Eglise a condamné ces tueries. Mais quelle est la valeur de ce processus ? Ce ne sont pas les faits mêmes, mais le désir que génèrera le processus de mieux s’informer sur l’histoire de l’Eglise—avec sa gloire, et oui… avec ses péchés et manquements.
Au final, il est probable que Dan Brown n’aura pas révélé que nous manquons de foi, mais que nous sommes faibles dans notre connaissance de l’histoire de l’Eglise.
Nous ne connaissons pas « notre histoire ». Brown motive l’église à la recherche de son histoire. Et si elle l’apprend, elle peut se défendre non seulement contre « Le Code Da Vinci », mais contre d’autres attaques.
Merci Dan Brown pour ce que vous avez fait. Vous nous avez aidés à nous pencher sur nous-même—sur notre église!
(Utilisé avec la permission de Jim Garlow et Christianity Today)
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Photo: Flickr, Creative Commons, Bruce Berrien, The Code