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Surprises énormes dans une bataille contre le cancer

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Alors que je rentrais d’une visite à des amies chrétiennes à l’île Maurice, entre les deux années de l’école biblique IBTI en Angleterre, j’eus mal à la jambe et le soir même je ne pus plus poser le pied par terre.

Le médecin m’a envoyé faire quelques examens et très vite le mot « tumeur » est apparu. Et donc au lieu de rentrer à l’école biblique comme prévu, j’ai dû faire une biopsie.

Puis 15 jours plus tard, le médecin m’a annoncé que c’était un cancer.
Ce soir-là, il y avait une réunion dans mon église à Paris où le chanteur Luc Dumont devait intervenir.

Une promesse surprenante

 

A la fin de la réunion, il y avait un temps de prière. Ainsi, le jour même, Luc Dumont et mon pasteur ont prié pour moi. Je venais d’apprendre une terrible nouvelle, mais quelle joie de pouvoir trouver refuge à l’église et de pouvoir remettre tout cela à Dieu!

Ce qui est impressionnant, c’est que l’année précédente, le même texte de la Bible m’a interpellé à 8 ou 10 reprises ; d’abord dans une chapelle d’aéroport, puis une brochure, puis une prédication et ainsi de suite.

 

Il s’agissait du passage de Marc 5 où les disciples se trouvent dans la barque avec Jésus qui dort lorsqu’une tempête se lève au point où ils pensent qu’ils vont tous mourir, alors que Jésus leur avait dit qu’ils allaient aller de l’autre côté du lac.

Ils réveillent alors Jésus, qui calme la tempête et leur demande où était leur foi. Il faut dire, qu’à l’époque, j’étais trop contente à l’idée que Dieu me parlait si clairement, mais j’étais loin d’imaginer ce qu’allait être cette tempête pour moi.

Mais lorsqu’on m’a parlé du cancer, j’ai compris que c’était cela la tempête ! Pour moi, donc ce passage était de Dieu pour moi. Il fallait que je lui fasse confiance.

La prière fait une différence

Il y eut les chimiothérapies suivies d’une opération. Il était prévu de me mettre un genou en métal lors de l’opération, à remplacer tous les 15 ans –et à l’époque je n’en avais que 27 !

Alors la veille de l’opération, le directeur de l’école biblique à l'époque, M. Wildrianne, a décidé d’organiser une soirée de jeûne et prière avec les étudiants et enseignants de l’école.

Un champ de mission inattendu

Pendant tous ces mois, je me trouvais dans un service d’hôpital où je fréquentais surtout des adolescents car j’avais un cancer de la jambe qui frappe plutôt les jeunes.

Dieu m’a permis de parler particulièrement à trois de ces jeunes qui malheureusement sont décédés par la suite. J’aimais beaucoup travailler avec les jeunes donc j’avais demandé à Dieu d’être avec des jeunes !

J’ai pu parler de Jésus avec eux mais je ne sais pas s’ils l’ont accepté.

A l’époque, mon pasteur disait qu’en tant que chrétiens nous sommes placés à des endroits où nous pouvons parler de Jésus à des personnes qui se trouvent justement là où lui, par exemple, ne pourrait jamais accéder. C’était le cas pour moi auprès de ces jeunes dans ce service d’hôpital.

Pendant ces neuf mois, alors que j’étais loin de l’école biblique, que je ne pouvais toujours pas me déplacer, ne pas aller à l’église, j’ai réalisé que le plus important dans ma vie restait Dieu, le Rocher des siècles.

J’ai pu sentir qu’il me portait et m’encourageait !

Moi, qui jusque là avais peur de chanter des chants qui disaient que TOUJOURS je le chanterais ou TOUJOURS je l’aimerais, ne sachant pas si j’arriverais toujours à être fidèle toute ma vie ; je me suis rendue compte que cela ne dépendait pas de moi et de ma foi mais de Lui et de Sa puissance.

Le matin de l’opération, le chirurgien m’a dit « Vous allez garder votre jambe, je vais faire une greffe ». Pour moi la main du Seigneur agissait.

En effet, il semblait que le chirurgien avait songé à changer d’opération pendant le moment de prière des étudiants et enseignants de l’école biblique (ils demandaient entre autres que Dieu donne de la sagesse au chirurgien !).

Il m’ a fallu attendre encore quatre mois avant de pouvoir remettre le pied par terre et pendant cette période, la post-chimiothérapie a commencé. Le médecin avait dit que ce serait dur et que je perdrais mes cheveux.

Une dernière surprise--et comment!

 

Je suppliais Dieu de ne pas permettre que cela arrive. Mais, précisément le jour prévu par l’infirmière, mes cheveux sont tombés.

Mais, aussi précisément ce jour-là, celui qui allait devenir mon mari a demandé ma main, d’abord à mon père et puis à moi.

Suite à cela, je ne me souciais plus de tout de mes cheveux !

VERONIQUE CHANDLER, Véronique est l’épouse de pasteur Paul Chandler de l’église, La Rencontre, à Luxembourg ville.

Image: Unsplash, Daniela Cuevas

 

Dernière modification lemardi, 07 juillet 2015 09:27

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