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Dominé par la peur ou poussé en avant par le désir ?

 

« Ce que les méchants redoutent leur arrive, ce que souhaitent les justes leur est accordé. » (Proverbes 10:24 BFC)

Je me souviens encore comme j’étais excité le 3 juillet parce que je savais que nous irions le jour suivant (la fete nationale aux USA) chez tante Ruth et que nous irions tous à la rivière pour nager, pécher et MANGER.

Tout le monde devrait avoir le privilège, ne serait-ce qu’une fois dans sa vie, de goûter à la cuisine de tante Ruth.

Ma mère luttait contre la dépression et la colère et, un 4 juillet, elle a menacé de nous obliger à rester à la maison au lieu d’aller avec papa chez tante Ruth. Quand tu as tellement envie de faire quelque chose, penser que tu ne pourras pas le faire, c’est comme recevoir un coup de poignard dans ton estomac de douze ans.

Maman a finalement changé d’avis et nous avons passé un très bon moment.

Le désir et la peur sont deux forces très puissantes qui peuvent nous pousser en avant dans la joie ou nous faire traîner les pieds avec appréhension.

Le 'poison' de Job

Job avait une vie dont rêvent beaucoup de gens : une belle famille, des richesses, du respect et une position dans la communauté, mais une chose empoisonnait le plaisir que ces bénédictions lui apportaient. Dans Job 3:25, nous avons un aperçu de ce qui se passait dans le monde apparemment parfait de Job. Il souffrait dans ses pensées : « Ce que je crains, c'est ce qui m'arrive; Ce que je redoute, c'est ce qui m'atteint » (Job 3:25).

Il avait une vie merveilleuse, mais elle était assombrie par la crainte que quelque chose vienne l’en priver.

J’ai découvert que la crainte essaye de déraciner notre désir et de s’installer à sa place si nous la laissons faire. « Oui, ce serait super si j’avais ça ou ce serait merveilleux si ça arrivait. Mais, et si… on ne sait jamais… mieux vaut un tiens que deux tu l’auras. Je pourrais bien tout perdre. Et si j’avais une maladie grave, que je perdais quelqu’un que j’aime ou que je n’avais pas assez d’argent ? »

Si tu es rempli de crainte, tu as déjà perdu une chose essentielle.

Une personne qui ne désire rien n’est pas aussi proche de Dieu qu’elle devrait l’être. Quand tu t’approches de Son cœur, tu commences à ressentir Son désir et à désirer les mêmes choses.

J’ai lu une histoire à propos d’un coiffeur qui pouvait parfois savoir à quoi pensaient ses clients quand il touchait leurs cheveux. C’était de la fiction (mais je suis sûr que tu vas y penser quand tu iras faire ta prochaine coupe).

Mais quand tu t’approches du cœur de Dieu, tu sais ce qu’Il ressent et ce qu’Il veut, et tu le veux aussi. Le désir te pousse à agir, à avancer, à espérer. Le désir donne de la saveur aux journées insipides grâce à un avant-goût de ce qui vient. Et cet avant-goût nous pousse en avant vers ce qu’on désire.

 Une des définitions de la crainte est : « Ressentir une extrême répugnance à l’idée de rencontrer ou de faire face à quelque chose. Craindre le futur, craindre de dire la vérité, craindre de parler en public. »

La crainte est de la souffrance inutile. Si la chose que tu craignais se produit, tu la vis deux fois. Est-ce que craindre une chose t’a déjà permis d’être prêt à l’affronter ? Et si elle ne se produit pas, tu es quand même blessé parce que tu l’as passée et repassée dans ta tête ! A chaque fois, tu ressens un peu de la souffrance que tu aurais ressentie si elle s’était réellement produite.

Et tu te retrouves à souffrir plusieurs fois ce que tu craignais ! Selah !

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